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[France, 1984] - Back home



27.09.22 10:56

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ET CE JOUR, ELLE RETROUVA SON AMOUR, LA LUMIÈRE SE FIT VIVE ET POUR UNE FOIS INDOLORE. LA PIÈCE MANQUANTE DU PUZZLE ÉTAIT ENFIN LÀ. ELLE POURRAI ENFIN VIVRE ET ARRÊTER DE FAIRE SEMBLANT. QUITTER CE MONDE D'ARTIFICES POUR RETROUVER SA MAISON.

avec  @Lucius Malkavian .
Clermont-Ferrand_15096_Cathedrale-de-Clermont-Ferrand-pendant-la-nuit.jpg

Je te sens grogner contre ma peau, je sens ta rage qui me transperce la poitrine. Pourquoi te mets tu en colère ? Je ne t’ai jamais vu en colère… Je n’ai pas peur, non, je me sens… coupable. Coupable de te voir perdre la raison, de voir ton esprit fuir, me fuir. Si je ne t’avais pas laissé là-bas… Si je t’avais retrouvé avant… Je suis en colère moi aussi, contre moi-même, contre cette société qui au fil des âges t’as rendu un peu plus fou, t’as aliéné, t’as traité comme une bête. J’ai envie de te hurler que si, Moi je t’appelle comme ça, moi je t’aime, moi je te veux, ici, maintenant, avec moi… Mais le tumulte à l’intérieur de moi ne laisse pas de répit à ma voix, inhibant complètement mes cordes vocales.

Ta bouche trouve ma gorge, et les dernières notes de la mélodie que je massacre de ma voix déformée par l’émotion viennent se perdre dans cette sensation douloureusement exquise de tes canines plantées dans ma chair. C’est tendre et animal à la fois.

**
Je t’ai cherché dans les couloirs. Je me suis fait remonter les bretelles plus d’une fois, je n’avais rien à faire dans cette aile de l’établissement. Ils t’ont enfermé, cela fait maintenant 7 jours que je n’ai pas vu ton visage, la lueur de tes yeux. Que tu ne m’as pas regardé et que je ne me suis pas sentie vivante. J’ai l’impression de mourir à petit feu, loin de toi, sans ta présence pour m’apaiser et m’aider à supporter ce qu’ils nous ont fait. Déclarés fous car trop gênants. Le système est corrompu, mais ils ne pourront pas me tenir loin de toi. Je les tuerai un par un s’ils tentent de me tenir encore écartée de toi, et là ils pourront goûter à la vraie folie. Meurtrière.

La nuit est là. Le gardien de nuit fait deux rondes toutes les demi-heures, ce qui me laisse juste le temps d’atteindre ce couloir qu’ils interdisent à tout le monde depuis des semaines. Tapie dans un recoin d’une pièce, j’attends que le gardien ne passe. Je suis devenue douée pour retenir ma respiration et me faire le plus discrète possible. Et quand bien même je n’y parviendrais pas, je sais qu’ils ont interdit toute arme tranchante sur l’établissement, même de la part des gardiens. Sans dague pour le protéger, je pourrai lui briser la nuque. Mais je n’en n’ai pas besoin, il repart nonchalamment dans le couloir, prêtant à peine attention aux alentours, avec sa lanterne dans la main.

Je traverse le couloir, genoux fléchis, pieds nus, faisant le moins de bruit possible. Rapide et efficace. Et je vois les grilles de la geôle qui te retient. Mon cœur bat à tout rompre, et j’ai l’impression que seul le vacarme qu’il fait dans ma poitrine pourrait me trahir. Je ne peux m’empêcher un murmure
« Lucius… »
Et tu es là, derrière les grilles. Je m’accroche aux barreaux, et les larmes roulent sur mes joues. Mon Dieu, tu es là, tu es bien là… Tu as l’air si cadavérique, si fatigué, si abattu quand tu te retournes vers moi… Je tends les bras vers toi, je me colle aux barreaux. Si j’avais pu les traverser je l’aurais fait. Mais la lueur dans tes yeux change soudainement, tu n’es plus abattu. Tu me vois, un sourire fend ton visage, presque soulagé. Puis en un éclair, il se transforme en rictus, et tu deviens une bête sauvage. Tu te jette sur moi, et me mord, fort, m’arrachant un cri.

Je sens toute énergie quitter mon corps. Tu bois mon sang. Tu as frappé à une artère, et tout coule à flot, mes larmes, mon sang qui se déverse dans ta bouche, mes cris. Mais je comprends, je comprends que mon sang est ce dont tu as besoin pour te nourrir, et tu avais l’air tellement mal… Alors je m’abandonne, à toi, et si tu dois tout boire de moi, tant pis. Si je dois mourir ici, entre tes mains, en te servant, ainsi soit-il. Je ne sais pas ce qu’ils t’ont fait, et je les déteste, mais…
Je perçois du coin de l’œil un homme posté dans le coin de la geôle, qui nous regarde en ricanant. Ma vision se trouble, mes forces me quittent comme mon sang fuit mes veines pour te remplir. J’entends au loin des pas précipités et des cris. Puis, le vide.

Et la douleur. L’atroce douleur.
**


Mais cette morsure est bien plus douce que la première. Infiniment plus douce. Est-ce par ton expérience, ta maîtrise, ou parce que c’est moi, que je suis désormais ton égale ? Tu ne me mords plus pour te nourrir, tu mords pour marquer ton appartenance. Quelques gouttes simplement de ce sang qui ne coule plus autant qu’avant désormais. Et j’aime ce contact, j’aime que tu me considères comme ça, comme une friandise. Cette sensation m’arrache un gémissement que je peine à contrôler, bien que je sache qu’il faut me faire discrète.

Et tu reviens à moi, je te sens refaire surface. Et je ris, je ris de joie. Mon Dieu, tu es revenu à moi. Tu es quelque part lucide de ce qu’il vient de se passer, et tu me demandes pardon…
« Mon Coeur… Moi aussi j’ai envie de toi. »

Le désir me brûle de plus en plus tandis que tu retires mes vêtements avec une facilité déconcertante. L’appréhension me gagne de manière sous-jacente, mais j’en crève d’envie. Je veux t’appartenir physiquement, après t’avoir appartenu si longtemps en songes et en rêveries. Tu me soulèves, dans une position qui jalouserait le commun des mortels, plaquer contre le pilier, hissée sur tes épaules. Et le tissu superflu devient lambeaux, et la bouche s’attaque à mon intimité avec ce mélange de douceur et de brutalité exquise. Mon bras gauche se plaque contre le pilier, l’enserrant comme pour m’y accrocher et ma main droite se plonge dans tes cheveux. Instinctivement, bestialement, mon bassin vient un peu plus chercher ton visage, plaquant mon dos contre cette surface rude sans laquelle j’aurais déjà basculé en arrière. Les sensations se multiplient et sont divines. Je lutte pour ne pas laisser ma voix et mes râles s’exprimer, mais il m’est bien difficile de rester discrète face à tout ce plaisir insoupçonné. Je commence à mieux comprendre pourquoi une fois la nuit tombée, les mœurs des humains se débrident. Pourquoi la luxure prend tant de place dans leur vie, encore plus au fil des décennies. C’est tellement bon… Tes mots me tirent légèrement de ma transe, et un sourire mutin anime mon visage. Oui, je suis en train de m’envoyer en l’air avec un prêtre, dans une chapelle. Ironie du sort ou Destin ? Je me fiche de la réponse.

« Je n’ai toujours désiré que toi. »

On aurait même pu prendre ça pour du voyeurisme, quand j’observais d’un coin de l’œil sans trop comprendre ce que faisaient mes compères de la nuit, dans ces bars et dans ces ruelles sombres. Ces spectacles ne réveillaient même pas mon envie, uniquement la nostalgie de toi, mon Amour. Mais je t’ai retrouvé, tu es là, contre moi, plongeant ton visage au creux de moi, et mon corps est parcouru de spasmes incontrôlables… Le plaisir est violent, et je le sens monter à l’intérieur de moi. Et plus il grimpe, plus tu te déchaînes. Et j’explose de manière complètement inattendue, fulgurante, plaquant mon poing sur ma bouche pour étouffer le cri qui commença à s’en échapper. Les étoiles dansent autour de mes yeux, les sons se font moins nets, et mes jambes se mettent à trembler.
Est-ce donc ça, un orgasme ?
Je comprends l’obsession des femmes pour cette expérience.

Mon corps retombe en glissant le long du pilier. Je distingue un sourire satisfait sur ton visage. Et je ressens, cette fierté, ce plaisir de m’avoir vu dans cet état. Je veux le vivre pour moi-même, moi aussi. Reprenant la pleine capacité de mes sens après cette petite mort, mon sourire monte en coin et mon sourcil droit se réhausse en te jaugeant.

« A mon tour. »

Je ne suis pas tellement sûre de moi, mais je l’ai vu faire plus d’une fois. Et il faut bien que je me lance un jour. J’en ai envie, j’en ai très envie. Je sais que les hommes adorent ça, et j’ai envie que tu adores ce que je vais te faire, que tu m’adores. Je m’attaque au pantalon qui n’est pas le tien, que j’enlève avec aise, tant il est trop grand pour toi. Et je te devine te dresser sous ton sous-vêtement, que je baisse délicatement, pour te contempler ainsi nu devant moi. Encore trempée de l’orgasme que tu m’as procuré, je me mets à genoux devant toi, une vue imprenable sur ta virilité. Je lève les yeux pour ne pas lâcher ton regard brûlant tandis que je me saisis de toi pour t’embrasser et m’appliquer à te prendre dans ma bouche. Mes canines transpercent légèrement ma lèvre supérieure sans pour autant la blesser. Une simple pression qui me rappelle notre nature et notre force qu’il va falloir maîtriser dans ces moments.

Je me découvre des sensations, des envies et des désirs que je n’aurais jamais soupçonnées. Moi qui m’interrogeais sur l’engouement des gens que je pouvais croiser la nuit pour ce genre de pratique, je comprends toute leur portée maintenant. Le plaisir avec toi, l’envie de te procurer du plaisir par tous les moyens, d’être tienne. Tout prend son sens en ce moment, et je me trouve bien moins sage que ce que j’aurais imaginé. M’appliquant à te procurer du plaisir, encouragée par tes mains qui relèvent ma chevelure et se plaquent sur l’arrière de mon crâne, je me trouve une ambition et une audace qui me surprennent.
J’ai l’impression de renaître, dans tes yeux que je fixe et me renvoient cette lueur aimante et bestiale à la fois. Que tu es beau, mon Amour.

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27.09.22 14:43

Lucius Malkavian
[France, 1984] - Back home - Page 2 1b13b969adb0c0a3415ef5bcf3449082ea707fb2
Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
֎ Nuntium : 314
֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
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Lucius Malkavian
La Régence
https://lrth.forumactif.com/t2186-lucius-malkavian-la-folie-est-un-don-de-dieu https://lrth.forumactif.com/t2188-lucius-malkavian-les-vivants-savent-qu-ils-sont-fous#51023
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Nous sommes tous un peu fou ! A différents degrés et de différentes manières mais chacun cultive sa folie avec soin.

très chère @Héloïse De Barruel
Clermont-Ferrand_15096_Cathedrale-de-Clermont-Ferrand-pendant-la-nuit.jpg13 Février 1984

Tu étais là. Tu as toujours été là. J'entendais ta voix, je sentais ton souffle, je dansais au rythme de ton cœur qui bat encore. Tu m'as cherché, je le sais. Toi, qui vient me chercher, toi qui viens me rejoindre, toi qui embrasses ma vie, est-ce cela notre signature à tous les deux à présent ?

Non. Plus maintenant. À présent, tu me libères avec toi.

Cette fois-là, tu étais venue dans le but de me libérer, et je t'ai entraînée avec moi. Tu t'es approchée et j'étais trop perdu, trop avide, pour te demander de reculer. Ton odeur ? Comment la décrire. Elle m'a enivré dès que je l'ai sentie. C'est à cet instant que j'ai su, sans l'ombre d'un doute, que tu m'obséderais jusqu'à la fin des temps. Tu étais trop attirante pour que je te repousse, tu étais trop belle, et j'étais trop soulagé de te voir. Nous étions trop, trop tout !

L'idée que j'allais mourir dans cette geôle m'a parue d'un coup inacceptable. Ton corps a appelé le mien... J'avais trop envie de toi.

Le reste s'est fait tout seul, presque par instinct. Ton rythme corporel était rapide, saccadé, entraînant, entêtant. Comme dans un délire, mon ombre s'est approché de toi qui te mouvait au ralenti. Tes bras sont dans ma cage. On m'a toujours appris qu'on ne mordait pas la main qui nous nourrit. Je t'ai prise contre moi, sans que tu le saches, avec amour et douceur. J'ai dégagé une mèche de tes cheveux et mes bras se sont verrouillés autour de ton cou, et dans ton dos. Ma bouche a cherché la veine, palpant ta chaleur du bout de mes lèvres. Finalement, mes canines ont percé ta peau et j'ai avalé. Tout cela n'a pas duré plus que quelques instants. Le liquide s'est déversé en moi comme s'il était aussi avide de sortir de ton corps que moi de l'aspirer. Ma chaleur corporelle est revenue, peu à peu.

"Ça suffit..."

Je n'ai pas entendu ces mots. Tout ce que j'avais envie, c'était toi. Tout ce dont j'avais besoin, c'était toi. Héloïse.

"ÇA SUFFIT !"

Il ne m'a pas fait lâcher. Il n'a pas réussi. Ton cœur a commencé à décliner en rythme cardiaque. Mes bras s'arrimaient à toi, sans que quiconque puisse nous séparer. Ton souffle à mon oreille se fait plus court, puis plus profond. Tout ton corps s'apaise, et je m'apaise avec toi.

C'est toi, et personne d'autre, qui m'a fait me retenir. Ma vie entière a été tournée sur l'idée de retenue, de savoir gérer la frustration, et de la privation. En réalité, ma vie entière m'a préparée à ce moment précis…
Mes dents quittent ton cou sans que je sois réellement rassasié. Je te soutiens toujours, à travers les barreaux.

"Non..."

Je me tourne vers l'Ombre qui est juste derrière moi et qui me tire en arrière sans grand succès. Il me lâche et s'avance vers toi, mais je le fusille du regard et je grogne d'un grondement bestial, qui n'a plus rien d'humain. C'est de la peur que je vois dans ses yeux ? Les miens sont remplis de colère, les tiens sont éteints.

"NON !"

Je perce ma propre peau de mes canines, sur mon poignet. Le droit a servi à ma transformation, le gauche te sera entièrement consacré. Je fais couler mon propre sang dans ta bouche. L'Ombre s'y oppose, il te veut comme infante, parce que tu seras une meilleure infante que moi. Sur cela, nous sommes d'accord.

"Par pitié... ouvre les yeux..."


Tes yeux se ferment de plaisir, tes cris appellent à de l'air qui te rendent un souffle saccadé et passionné. Ton plaisir est le mien, nous sommes bel et bien liés. Ton orgasme se répercute dans l'édifice vide autant que dans ma chair. Mes bras se tendent autour de toi, mes mains se crispent et mes ongles te griffent.

Je sais te donner du plaisir. Est-ce ton expérience visuelle à l'extérieur, ou la mienne, ici-bas, qui a fait naître cet état de fait étrange, comme une lueur vacillante au beau milieu de la nuit ?

"Ton tour ?"

Je n'ai pas le temps de me poser plus la question que tu es là, devant moi, à genoux. Je déglutis, plusieurs fois. Non, je ne peux pas accepter une telle faveur, c'est tellement dégradant ! Je suis sur le point de refuser, de me reculer, de proposer à ce qu'on recommence à te donner du plaisir, juste toi... mais mon corps me trahis... Ou plutôt, mon corps t'obéit docilement, comme un cheval fidèle. Mes mains viennent se plaquer contre la pierre derrière moi tandis que tu me mets à nu. Jamais je n'avais ressenti ça auparavant. Ta main à cet endroit me donne chaud partout dans mon corps.

"N...mon amour..."

Une supplique, presque, mais il semble que l'air me manque, ou la volonté. Je ne suis qu'à toi, tu fais de moi ce que tu veux. Quand tu me prends en bouche, je me sens vaciller. Ce n'est pas vrai, faire cela n'est pas dégradant ou humiliant pour toi. En réalité, cela te donne un pouvoir sur moi que je ne soupçonnais même pas. Je me sens trembler de partout. Mes doigts se referment sur tes cheveux si doux. Mon Dieu, je suis damné, ça y est, et je suis ravi de l'être. Un simple regard de ta part me réduit à la soumission la plus totale. Tu me fais brûler comme aucune flamme n'en est capable. Comment fais-tu cela ?

À l'intérieur de moi, il y a une lumière qui naît, et qui grandit. Je ne sais pas ce qu'il va m'arriver, mais je sens le point de non-retour. Mon corps est parcouru de soubresauts comme cette nuit où j'ai perdu la vie.

"Ma flamme, attends..."

Il me faut juste un instant, juste un peu de répit.

"Je... je veux pas... ma première fois... Pas comme ça..."

Enfin, tu consens à abandonner un peu de ton pouvoir sur moi. J'inspire et expire, même si cela ne sert à rien. Rapidement, je fonds sur toi, entièrement. Te voilà allongée par terre, directement sur le sol de marbre. Moi, je suis sur toi, à peine vêtu d'une chemise ouverte qui tient sur mes avants bras, et d'un pantalon qui me tombe sur les jambes. Tu m'es offerte. Je goûte à ta bouche, presque timidement étant donné la situation, puis plus profondément. Nos langues se mêlent en une danse exigeante.

Je presse contre toi, presque douloureusement. Je regarde dans tes yeux, y cherchant une approbation. Puis ma main vient me guider en toi, très lentement, le plus lentement que je peux.

Seigneur, si je devais être discret, le cri rauque qui s'échappe de moi alors que nous nous unissons va indubitablement nous trahir.

Il faudrait être fou pour ne pas en tenir compte.


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27.09.22 19:36

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ET CE JOUR, ELLE RETROUVA SON AMOUR, LA LUMIÈRE SE FIT VIVE ET POUR UNE FOIS INDOLORE. LA PIÈCE MANQUANTE DU PUZZLE ÉTAIT ENFIN LÀ. ELLE POURRAI ENFIN VIVRE ET ARRÊTER DE FAIRE SEMBLANT. QUITTER CE MONDE D'ARTIFICES POUR RETROUVER SA MAISON.

avec  @Lucius Malkavian .
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Je me sens si puissante en cet instant, ton corps tendu devant moi, complètement à ma merci. Je vois les muscles de tes abdominaux se contracter sous mes assauts, je sens ta main s’agripper un peu plus tandis que tu gonfles entre mes lèvres. Cette sensation est exquise. Il me faudra certainement un peu plus de maîtrise pour réellement apprendre à te faire plaisir ainsi, rien qu’à toi. J’aime prendre ce temps, d’apprendre à te connaître, ce pouvoir de te faire vaciller. J’aime autant l’effet que j’ai sur toi que celui que tu as sur moi. J’aime prendre soin de toi et de ton plaisir de cette façon. Une autre manière de n’être qu’à toi.

Tu me coupes dans mon application, me demandant d’arrêter. A contrecœur, je retire ma bouche d’autour de toi. C’est que je m’amusais bien… J’aimais te voir me dévorer des yeux comme ça tandis que je m’occupais de toi, de toi seul. Mais je comprends ta supplique. Au fond, moi aussi il me prend l’envie de fusionner avec toi et de ne pas terminer les choses trop rapidement. Après une grande inspiration, mes yeux toujours plantés dans les tiens, tu te jettes sur moi, ton regard et ta peau plus brûlants que jamais, emmenant mon excitation à son comble.
S’entame un baiser des plus passionnés, de ceux que je voyais dans les films projetés sur les cinémas de plein air nocturne, d’amants qui se promettaient des amours éternels. Je sais qu’avec quoi, nul besoin de formuler une promesse. Si notre lien, si notre amour a pu résister à des décennies de distance, il pourra résister à toutes les épreuves. J’en suis convaincue.

Je sens ta virilité pulser contre moi, chair contre chair, et je meurs d’envie de te sentir en moi, maintenant. Ton regard me cherche, et mes mots te trouvent.
« Je suis à toi, ma Merveille. Rien qu’à toi. »


Si je t’ai admiré, en secret pendant des mois, près de toi pendant des années, et dans mes songes pendant des décennies, je ne t’ai jamais trouvé aussi beau qu’en cet instant. Je ne t’ai jamais aimé aussi fort. Je me mords la lèvre, tous mes muscles se tendent en attendant ce moment fatidique où tu prendras ma virginité. Où tu prendras physiquement possession de moi après avoir hanté mes pensées si longtemps.

Ta main te guide jusqu’à l’intérieur de moi, lentement. Je n’ai jamais connu de sensation aussi divine que celle-ci. Mes yeux se ferment et se révulsent, et ma voix éclate en une longue expiration, mon corps pris entre le plaisir et la douleur sourde.
« Oh, Lucius… »

Il m’était déjà arrivé de rêver de ce moment. Quand mon esprit divaguait, imaginant qu’un jour nous aurions pu avoir une vie normale, toi et moi. Que nous aurions pu consommer notre Amour comme nous le faisons cette nuit, laisser nos corps se raconter à quel point notre lien est unique et fort, à quel point nous nous aimons.
Je rêvais que nous aurions pu nous aimer sous la Lune, moi à ton bras, nous pavanant devant ces gens de la nuit que nous aurions jalousé. J’aurais été la plus fière à ton bras, d’être à toi, de t’appartenir. Et que tu sois mien. Je nous imaginais parfois à la place de ces couples qui se dévoraient dans les ruelles ou sur les sofas des pubs, sans aucune retenue, sans tenir compte du regard des autres, emmerdant royalement le monde et ses codes.
Nous aurions été toi et moi, les rois du monde.
Et tu es là, mon Roi. Mon bien-aimé. Tu es en moi.

Et des ondes de plaisir parcourent mon corps tandis que tu te meus à l’intérieur de moi, tes mains parcourant ma peau, mes mains caressant avidement ton dos, m’agrippant à tes hanches, à tes fesses. Mon Dieu que c’est bon… La douleur a totalement disparu, ne laissant place qu’au plaisir, détendant et tendant à tour de rôle mes muscles, sous l’effet des sensations exquises que les mouvements de ton bassin me procurent.
Je voudrais que ce moment ne s’arrête jamais. Je voudrais passer mon éternité contre ta peau, ma bouche contre la tienne, me délectant de ton goût, de ton odeur, de ta peau contre la mienne. Et je me sens basculer à nouveau, comme dans une spirale vertueuse, à mesure que tes reins battent la cadence. Un râle s’échappe de ma gorge, et mes canines viennent légèrement marquer ta peau, pas assez pour la transpercer, mais assez pour accentuer mon plaisir, de te sentir au bout de mes dents, tout comme au fond de moi. Cette sensation me fait vriller, et je sens mon ventre palpiter, mes muscles se contractant en des spasmes violents, tandis qu’une véritable Supernova s’empare de moi, de mes tripes, de mon esprit, et je m’envole.
Je plane, comme sur le toit du monde.
Je m’enserre autour de toi, et dois tenter de contrôler ma voix quand la raison me rattrape et m’enjoint à ne pas faire de bruit. J’ai dû en maîtriser des pulsions dans ma vie, et c’est d’ailleurs toi qui m’as appris à le faire. Mais celles-ci me semblent complètement immaitrisables. Moi qui aie passé des décennies à parfaire la maîtrise de mon esprit sur les pulsions de mon corps, voilà que j’ai l’impression de devoir tout recommencer à zéro. Mais, si tu dois être ma seule faiblesse, je veux bien me damner.

Mon corps se relâche entre tes bras. Cette sensation de flottement, comme si nos corps étaient en apesanteur, est absolument exquise. Alors c’est ça, le sexe ? Ca me semble être une drogue puissante… Je rouvre les yeux, et te contemplent, les yeux brillants. Mes bras viennent se place sur tes épaules, et je viens entourer ton visage de mes avants bras, mes mains dans tes cheveux.

« Je t’aime, Lucius. Je t’aime tellement. »

Les mots ne suffisent pas à exprimer tout ce que je ressens pour toi. Cette nuit, mon Amour, mon âme sœur, est devenu mon amant. Comme pour concrétiser physiquement notre promesse psychique, métaphysique.

Une idée folle me traverse l’esprit. Une idée irréalisable, surtout lorsque l’on vit la nuit. Inspirée par la chapelle certainement… Mais puisque nous sommes fous à lier tous les deux…
« Je veux t’épouser. »

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27.09.22 21:33

Lucius Malkavian
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Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
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Lucius Malkavian
La Régence
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Nous sommes tous un peu fou ! A différents degrés et de différentes manières mais chacun cultive sa folie avec soin.

très chère @Héloïse De Barruel
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"Nous sommes l'un à l'autre. Personne ne peut rien y faire."

Ne faire qu'un avec toi est sans doute l'expérience la plus jouissive qu'il m'ait été donnée de vivre. Je suis heureux d'avoir attendu ce moment, de t'avoir attendue. Une odeur légèrement ferreuse remplit mes narines et je comprends que toi aussi, tu m'as attendu et tu es en train de m'en donner la preuve d'une délicate odeur carmine. Je me perds dans tes cheveux, sentant l'extase se présenter avec force. Chaque coup de rein me donne encore et toujours plus de plaisir, même quand je suis convaincu que ce n'est pas possible. Ton regard dans le mien, ton odeur sanguine qui est aussi la preuve de ta virginité que tu me donne, la fraicheur saline de la pierre légèrement poussiéreuse. Je sens même tes dents s'enfoncer dans mon épaule, timidement. Ma main passe dans ta nuque pour t'enjoindre à insister un peu plus, je veux que tu me goutes, que tu comprennes à quel point le sang de vampire est agréable, je veux me donner à toi comme tu te donnes à moi. Allez, mords-moi. Voit ce que cela fait de ressentir par mes sens.

Nous ne faisons qu'un, mon âme, ma vie, ma passion, mon obsession, ma religion...

Ma danse corporelle est mue par de l'instinct pur, comme si des générations d'évolutions avaient tout mis en œuvre pour que ma manière de te prendre ce soir soit l'évidence-même. Je suis surpris à quel point c'est naturel. Nous en avions réellement envie, l'un et l'autre, juste pour nous, pas pour servir qui que ce soit. Deux êtres qui agissent égoïstement pour une fois dans leur vie, et qui choisissent, dans leur liberté la plus totale, de s'offrir l'un à l'autre.

Les vagues sont de plus en plus grandes, de plus en plus hautes. Tu es magnifique quand tu jouis, tu le sais ? Ton corps s'arque sous le mien, comme un animal sauvage qui essayerait de s'échapper sans en avoir réellement envie. Je te sens autour de moi, me presser, me presser de venir te rejoindre dans les astres. De tes yeux, tu signes l'arrêt de ma petite mort et mon orgasme nait et s'éteint sur tes lèvres. Mon cri rejoint le tien sur les voûtes de la chapelle et mon esprit s'envole avec le tien sous la voûte céleste.

"HELO...ISE..."

Je te prends contre moi, te soulevant presque du sol, pour t'avoir rien qu'à moi. Toute notion de discrétion m'a abandonné. J'ai crié ton nom, et je le crierai encore. Je me rends compte que j'en ai assez de me taire, de m'effacer, de mettre ma vie entre parenthèse. Je veux être avec toi. Je veux être avec toi le jour, je veux être avec toi la nuit.

Est-ce qu'on nous jugera ? Oui, très certainement. Est-ce qu'il nous faudra nous cacher ? Indubitablement, au moins au grand jour. Mais le soleil déjà doit nous ignorer.

"Je t'aime aussi, ma flamme."

Mes yeux se ferment et s'ouvrent devant cette demande. M'épouser ? Moi ? Je me sens comme de retour à la réalité. Un mariage est une chose qui ne m'est pas inconnue, loin de là, pour en avoir organisé plusieurs. Théoriquement, je ne suis pas supposé me marier jusqu'à... la mort. Est-ce différent à présent ?

Et tes yeux finissent de me convaincre. Je suis damné, quoi qu'il arrive. Je serai avec toi, main dans la main, pour l'éternité. S'il faut que je renonce à mes vœux, je le ferai. Et pourtant, Dieu sait à quel point j'y tiens. Moi aussi, j'ai envie d'avoir Sa bénédiction.

"Alors épouse-moi..."

Je passe ma langue entre mes lèvres et te redresse contre moi. Je te fais un sourire tendre qui tranche avec mon regard brûlant pour toi. Notre lien est encore solide. Je ne sais pas encore pour combien de temps, mais je compte sur toi pour me ramener quand il me prendra le besoin de me perdre. Tu me retrouveras, je le sais, j'ai entièrement confiance en toi. Alors oui, je veux être tout à toi.

"J'espère être un bon mari pour toi... Mais je ne connais même pas le monde qui nous entoure..."


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28.09.22 12:15

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ET CE JOUR, ELLE RETROUVA SON AMOUR, LA LUMIÈRE SE FIT VIVE ET POUR UNE FOIS INDOLORE. LA PIÈCE MANQUANTE DU PUZZLE ÉTAIT ENFIN LÀ. ELLE POURRAI ENFIN VIVRE ET ARRÊTER DE FAIRE SEMBLANT. QUITTER CE MONDE D'ARTIFICES POUR RETROUVER SA MAISON.

avec  @Lucius Malkavian .
Clermont-Ferrand_15096_Cathedrale-de-Clermont-Ferrand-pendant-la-nuit.jpg

Ta réponse provoque en moi une explosion de joie, et un rire incontrôlable, chargé d’émotion. L’idée de faire de toi mon mari, consécration ultime de l’amour et l’engagement que je te porte, me submerge. Pour la première fois de ma vie après ma mort, j’ai un projet. J’ai un but.
Moi qui pensais qu’avec ma mort et ma transformation, tous mes espoirs de projets avaient disparu… Je vivais une vie épicurienne, mais pas trop. J’étais sympathique aux autres, mais pas trop. J’avais passé ce début d’éternité comme en sommeil, ne vivant qu’à moitié, moi qui avais pourtant tant rêvé de liberté… Mais la liberté n’était rien sans toi. Vivre était fade sans la moitié de moi. Maintenant que tu es là, je voudrais tout recommencer, à zéro. Je me sens enfin complète avec ta peau contre la mienne, ton esprit en miroir du mien. J’étais finalement bien loin du compte quand je te murmurais que tu m’as manqué.
Tu m’insuffisais. J’étais comme atrophiée sans toi. Et désormais, tous mes sens sont en éveil, comme une renaissance.

Et je comprends tes doutes dans tes yeux, avant même que tu ne les formules. Je ne te laisserai plus sombrer, je te le promets. Je serai ton phare dans la nuit.
« Je connais le monde, la nuit. Je t’apprendrai. Nous apprendrons ensemble. Toujours ensemble. »

Je n’arrive pas à me détacher de tout ce flot d’émotions qui parcourt mon corps, mon âme. Et je caresse ta peau, ton visage, tes épaules, tes lèvres. Je t’embrasse, encore, comme une drogue dont je ne pourrai jamais me défaire. Je suis partagée entre l’envie de te faire découvrir mon univers et te garder très égoïstement pour moi toute seule. Que tu ne quittes jamais mes bras, jamais mon antre. Mais, on t’a enfermé bien trop longtemps, s’en constatent les séquelles laissées sur ta conscience… Nous soignerons tout ça, mon amour, je te le promets. Je te soignerai, mon fou. Mon Roi.

Notre étreinte se détache peu à peu tandis que tu te retires de moi, et je grimace d’inconfort à la sensation que cela me procure. Je sens le froid sur ma peau nue – sensation que je n’avais pas connue depuis… je ne peux même pas m’en rappeler – et nous nous redressons dans cet entremêlement de nos vêtements à moitié défaits dans la précipitation de nos deux corps.

Je te regarde d’un sourire tendre. Tu es magnifique. Je jette un oeil autour de nous. Le silence règne à nouveau après nos ébats, rendant cette chapelle encore plus mystique. La lumière du jour commence à filtrer au travers des fenêtres barricadées. Mon esprit pratique et terre à terre refait alors surface, et je me mets à penser à la logistique de la suite. Il me faudra désormais penser pour deux. C’est qu’on t’a annihilé tellement d’années, à ne pouvoir penser par et pour toi-même…
« J’ai un petit appartement à Clermont Ferrand. Enfin… c’est une chambre avec une salle de bain. Ca ne sera pas bien plus grand ni plus confortable que la chambre que tu avais ici, mais, on peut toujours y aller demain, c’est à trois heures de voiture d’ici. Et, si tu ne t’y sens pas à l’aise, on trouvera bien autre chose… »

Ma main passe dans tes cheveux. J’ai vraiment du mal à ne pas te toucher, ne pas avoir de contact physique avec toi. Mes mains n’ont toujours eu qu’une fonction très utile ces dernières décennies, et désormais tout ce qu’elles veulent, comme si elles avaient leur propre conscience, c’est te donner tout l’amour que tu mérites, et que je n’ai pas su ou pu te donner ces dernières années.
Mais maintenant, je suis là, pour prendre soin de toi. Quoi qu’il advienne.
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