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[RP COMMUN] - Cuir & Dentelle.



23.02.21 13:41

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Dire que Tiago n'était pas à l'aise était un euphémisme. Ce genre d'événement décadent le rendait fou, et pas dans le bon sens du terme. Il était hors de son élément, véritablement et eu la fugace pensée de se demander ce que ses amis de la Bordure penseraient s'ils le voyaient ainsi accoutré, entouré de vampires et d'humains avec en cette soirée une seule idée en tête : le plaisir. Non pas que Tiago soit un moine ou autre personne du genre, il avait eu sa part d'aventure, peu nombreuses Le Brun ne se laissant pas aller à l'amour. Le sexe c'était autre chose cependant, et un plaisir qu'il n'avait pas gouté depuis bien longtemps. Mais il n'allait pas se laisser aller ici, en compagnie de vampires et d'humains à leur botte. Il allait juste...regarder. Enfin regarder, façon de parler. S'il se trouvait un coin où il serait tranquille ce serait bien. Mais il devait aussi s'occuper de @Bianca Alvarez. Il ne laisserait personne la toucher d'autant qu'il se doutait bien qu'habillée comme elle l'était, elle devait sûrement faire tourner les têtes. La fête aurait été une occasion bienvenue de fuir avec elle, profitant que de nombreux vampires influents était présents, notamment celui qui l'avait sauvée. Il regarda @Heinrich Zachow au loin, ne ressentant pas de gratitude à son égard pour avoir sauvé sa soeur. Il aurait du pourtant car sans lui ils ne se seraient pas retrouvés, mais c'était plus fort que lui. Il détourna le regard en entendant @Erwin King parler de lui et regarda son maitre qui semblait à son aise dans ce genre d'événements. Il leva les yeux au ciel à ses propos, bien qu'une infime part de son être été amusée par sa remarque. "Si je vous avez laissé faire j'aurais presque été nu. Alors merci mais non merci." répliqua l'enregistré avec gentillesse avant de reporter son attention sur sa soeur. Mais rapidement @Dorian Lockwood fit un discours pour célébrer le principal intéressé de cette fête. Il regarda autour de lui lorsqu'il décida d'inverser les rôles, le vampire devenant inférieur à son humain. Visiblement les gens étaient choqués autour d'eux et à vrai dire le brun ne s'était pas imaginé une telle chose possible. Il regarda @Ephraim Lawrence accepter son cadeau, et en faire usage sans trop attendre. La scène était...hypnotisante et de vieux désirs enfouis se réveillaient chez l'humain, il était tant prit par ce qu'il voyait qu'il ne remarque que 'trop tard' que la vedette de la soirée s'approchait de lui, sans vraiment prêter attention lui non plus. Il ne sortit de sa torpeur qu'en sentant le liquide sur sa peau nue, rapidement suivit par des lèvres posées sur sa peau pour récupérer le dit liquide. Il frissonna sans pouvoir se contrôler, son corps demandant cet abandon, ce laisser aller que promettait cet endroit. Mais le pouvait il vraiment ? Ne trahirait il pas encore plus les siens s'il faisait ça ? Car il n'avait pas besoin de ça, pour maintenir sa couverture intacte, ça c'était juste...du bonus ? Il déglutit, son esprit réfléchissant à la seconde, se disant que s'il refusait les avances d'ephraim ça avait le potentiel de lui exploser méchamment au visage par la suite. Après tout le maitre d'Ephraim n'était pas n'importe qui non plus. Mais là encore s'il acceptait cette caresse, ces avances, qu'avait il le droit de faire ? Que risquait il à prendre du plaisir avec Ephraïm ? "Est ce que..." Il prononça ces mots dans un souffle, ne réalisant que maintenant à quel point son corps voulait son vis à vis humain, à quel point son esprit lui soufflait que relâcher la pression, juste un soir, juste une fois, ne pourrait que lui être bénéfique. "Qu'est ce qui est permit ?" demanda t'il enfin, cédant au caprice de son corps et de ses désirs enfouis. Une main tremblante vint se poser sur l'épaule du brun, bien sagement.
hop:
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27.02.21 9:22

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"Si je vous avez laissé faire j'aurais presque été nu. Alors merci mais non merci."

Erwin avait éclaté de rire en entendant Tiago parler ainsi, un rire clair et amusé, naturel et spontané qui lui avait échappé malgré lui. Si certains Maîtres exigeaient de leurs Enregistrés qu'ils soient parfaitement dociles et obéissants, taiseux et à leurs pieds, c'était loin d'être le cas du brun qui voyait les choses d'une façon bien différente et, de toute évidence, les immortels invités à cette soirée pensaient plus ou moins tous de la même façon sans quoi jamais le Prince Dorian n'aurait prit le risque d'exposer son Calice à des rustres sans manières ni respect.

- Il exagère à peine je le reconnais, mais même habillé il a toutes ses chances pour se trouver un ou une partenaire ce soir.

C'est là qu'il reporta son attention sur Agatha dont la beauté, mais surtout la présence, l'esprit affûté qu'il percevait à travers ses propos, titillaient sa curiosité au moins autant que les éloges que Viktor avait fait au sujet de la couturière et Calice de Wanda. Le Strigoï perçu d'ailleurs très clairement le bref regard que l'humaine eut en direction de la belle vampire qui, d'un signe discret de la tête, sembla donner son approbation. Craignait-elle pour sa sécurité ou bien était-ce de laisser seule sa magnifique maîtresse ? L'aubergiste pencha pour la seconde option, eut égard à la façon prévenante dont elles semblaient toutes les deux se consulter mutuellement du regard.

J’ai terriblement envie de danser, Mr King. Nous verrons après pour le verre, voulez-vous.

Déjà elle enroulait son bras autour du sien et ce fut avec un sourire gonflé de bonheur que le brun la suivit jusqu'à la piste de danse, non sans se demander ce qu'il aurait le droit de faire sans risquer de contrarier la Conseillère qui devait veiller de loin, assurément. Non, il ne se cherchait pas d'excuses pour justifier qu'il était rouillé et n'avait pas dansé depuis au moins un an, c'est faux. Les pas furent d'abord un rien hésitants, un sourire amusé et nerveux flottant sur les lèvres d'Erwin avant que Agatha ne prenne d'autorité ses mains pour les poser sur ses hanches, remuant celles-ci de manière langoureusement équivoque et avivant soudain cette flamme d'ordinaire tapie secrètement chez le vampire. Ses yeux noirs brillèrent alors d'une vive intensité tandis qu'il se rapprochait pour un collé-serré tout en sensualité, ses bras entourant la taille de l'humaine pour accompagner ses mouvements, calquant parfaitement les siens dessus, suivant chaque ondulation alors que son visage se penchant de côté pour mieux plonger son regard dans le sien. Son sourire espiègle habituel avait cédé la place à quelque chose de plus grave, de plus poignant, et il s'apprêtait à dire quelque chose lorsque l'on réclama l'attention de tous un peu plus loin : l'heure du discours était arrivé !

« Chers dignes représentants d'Apollon et Aphrodite, votre attention s'il-vous-plaît ! »

Erwin s'interrompit immédiatement, se redressant par réflexe avant de pivoter de côté pour embrasser la scène d'un regard, l'un de ses bras se glissant pourtant autour de la taille d'Agatha pour la garder contre son côté. Il porta sur elle un regard chaleureux et bienveillant, malgré une ombre tapie en arrière-plan, fantôme passé de réflexes de protection ancrés en lui et qui l'avaient poussés à protéger instinctivement la jeune femme en ne la laissant pas s'éloigner tandis qu'un vampire détournait son attention. Heureusement il s'agissait de Dorian, dans une soirée dédiée au plaisir et à l'égalité, aussi pu-t-il reporter son attention sur le Prince et se détendre légèrement, sans pour autant ôter son bras de la fine taille. Le discours fut à l'image de son auteur, épicurien et sans ambages, et l'aubergiste ne pu s'empêcher d'éclater de rire en secouant la tête, se demandant bien ce que pensait l'humaine à ses côtés du fait qu'il faille baiser toute la nuit sur invitation d'un membre de la royauté.

« Puisse cette nuit rester à tout jamais dans ta mémoire. Profite-en, c'est toi la Reine de la soirée Princesse. Mais avant toute chose, laisse-moi t'offrir ton cadeau... »

Le brun comprit par anticipation ce qui allait se passer ensuite et son sourire fut soudain remplacé par une expression bien plus poignante, mélange de gravité et d'attention soutenue alors que son bras se resserrait légèrement en réflexe, la main pressant contre la hanche d'Agatha.

- Il va oser...

Souffla-t-il à voix basse, juste avant de voir Dorian embrasser à pleine bouche Ephraim, lui offrant ensuite son diadème, faisant croire alors au Strigoï qu'il s'était trompé sur sa supposition... avant de voir Dorian s'agenouiller devant la Diva. S'il avait battu, le cœur de Erwin se serait probablement emballé mais, au lieu de cela, une brève inspiration et expiration inutiles secouèrent sa cage thoracique alors qu'un sourire étira ses lèvres, partagé entre amusement et joie sincère alors qu'il acquiesçait de la tête à cette scène particulièrement touchante, surtout au sein de cette cité, surtout quand on connaissait les statuts respectifs des deux protagonistes.

« En cette soirée très spéciale Ephraim, je m'offre entièrement à toi. Pour les heures à venir les rôles s'inversent. Je suis ton obligé et tu peux faire de moi ce que tu veux. Absolument tout ce que tu veux. Tes désirs sont des ordres... Maître »

La suite fut un échange intense entre les deux amants amoureux et Erwin ne pu s'empêcher de secouer la tête, retenant un rire avant de reporter -finalement- son regard sur Agatha, un sourire complice au coin des lèvres.

- J'ai trouvé ça magnifique, pas vous ?

Pourtant ce fut à cet instant que Ephraim s'approcha de Tiago et instinctivement le Strigoï porta sur les deux hommes un regard affûté, perçant, scrutant rapidement la scène avant de constater que son Enregistré ne semblait pas en proie à la peur, mais bel et bien à un désir qui faisait s'agiter son cœur de mortel. Il se détendit de nouveau, persuadé qu'il saurait se faire respecter et qu'en cas de problème il l'appellerait. Tel un papillon ne cessant de voleter d'une fleur à l'autre, Erwin finit par porter définitivement son attention sur Agatha face à qui il revint se placer, glissant ses mains sur ses hanches en un contact à la fois léger et appuyé du bout des doigts, son sourire charmeur revenant à la charge sur ses traits, réchauffant les orbes noires qui ne fixaient plus qu'elle.

- Qu'en pensez-vous ?

Autour d'eux les corps commençaient déjà à se rapprocher, les cœurs battant des mortels à s'agiter, les sens à s'intensifier alors que le coup d'envoi de la partie la plus intense de la soirée venait d'être donné par la star de la soirée. Erwin et Agatha n'avait pas tant de différence de taille que cela, il n'était pas aussi grand que nombre de ses semblables souvent triés sur le volet, ni que nombre d'hommes d'ailleurs, aussi lorsqu'il vint de nouveau se placer face à elle en l'attirant contre lui d'une pression de ses mains sur les fines hanches, se retrouvèrent-ils parfaitement face à face, le regard noir chaleureux plongeant dans les orbes aux teintes un peu plus claires et brillantes.

- Accepteriez-vous de "danser" avec moi toute la nuit ?

Imprimant des mouvements de balancier, ses lèvres s'étirèrent de nouveau en un sourire joueur au coin de ses lèvres malgré un regard vibrant d'intensité et d'une certaine sincérité, son bassin au contact du sien ondulant lascivement malgré la présence de leurs vêtements qui ajoutaient aux frottements de leurs corps. Son visage se pencha vers elle mais bifurqua au dernier moment pour se glisser dans son cou, Erwin humant profondément l'odeur de la jeune femme avant de soupirer contre cette peau si chaude, ses lèvres venant murmurer à son oreille d'une voix suave.

- Vous sentez le tissu et le bois.

Il revint la fixer en face, conscient que garder son nez ainsi contre sa carotide pourrait passer pour une volonté de la mordre, ce qu'il ne comptait pas faire, et pas juste parce que c'était interdit ou qu'elle était la Calice d'une autre. On ne mordait pas les gens comme ça c'est tout. L'une de ses mains quitta la hanche d'Agatha pour venir caresser son visage du revers de ses doigts, suivant la ligne délicate de sa joue, son regard suivant le tracé avec une certaine fascination : la peau était douce, chaude bien sûr, mais aussi délicate malgré des aléas de vie que seuls les immortels pouvaient percevoir. Les yeux noirs revinrent accrocher les orbes de la jeune femme en un regard grave et pénétrant, son visage se penchant vers le sien, sa main glissant sur sa nuque, jouant dans ses cheveux.

- Vous êtes comme un rayon de soleil à travers une fenêtre par un matin d'hiver.

Souffla-t-il contre ses lèvres, cette vision qui venait de s'imposer à lui le marquant soudain : un rai de lumière jaune et chaud, réconfortant, passant à travers des carreaux pour venir frapper un parquet de bois ciré, quelques particules dansant dans la lumière d'une matinée qu'on devine froide à l'extérieure, mais si chaude dans cette pièce en bois où la vie semble à la fois absente et pourtant plus présente que jamais. Agréablement troublé, Erwin sentit ses lèvres s'étirer de nouveau en un sourire équivoque alors qu'il ralentissait les mouvements de leurs hanches, ses lèvres effleurant celles d'Agatha en une question muette, s'écartant au lieu de finir de franchir la mince distance qui les séparaient, la laissant ainsi libre, dans un sourire, de décider de la suite de cette nuit.

@Agatha Pearson, @Wanda Bożena, @Tiago Alvarez
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02.03.21 18:59

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d8d9ca39cb28691c936cc386eb67ae08.gifLa maladresse du vampire ne dura qu’une fraction de seconde à peine et je fus satisfaite en remarquant l’éclat nouveau qui dansa dans son regard lorsque je portais ses mains sur mes hanches. Un sourire effleura mes lèvres tandis que son corps se rapprochait pour mieux épouser les mouvements qui m’animaient au rythme envoûtant de la musique. Fermant les yeux, je me laissais aller entre ses bras qui ne semblaient pas vouloir m’imposer quoi que ce soit. C’était agréable. Rares étaient les vampires mâles à ne pas user de leur statut pour dominer les pauvres créatures femelles et mortelles dont je faisais partie. Avec le temps, j’avais appris à l’accepter, à en jouer aussi, c’était indispensable, surtout lorsque je souhaitais des informations qui pouvaient être utiles à Wanda. Mais depuis la maladie, depuis que j’avais flirté de façon si intime avec la mort, je me rendais compte que je voyais les choses autrement. Cette nuit, il n’était pas question de travail, pas de Corneille, pas de couture, pas de maître, ni d’esclave, il n’y avait que le plaisir des sens. Et le Prince Dorian, celui-là même dont j’avais attiré l’attention un peu plus tôt monta sur scène pour le confirmer.

La musique faiblit pour que l’on puisse entendre les paroles de l’hôte de la soirée. Tous s’arrêtèrent pour l’écouter, l’aubergiste et moi également, bien que ce dernier n’ôta pas sa main de ma taille durant tout le discours du Prince. Son étreinte et le regard qu’il me lança ne cachèrent pas l’ombre d’un passé dont j’ignorais tout. Malgré son sourire, je devinais que, comme beaucoup de ses compatriotes, l’éternité ne lui avait pas toujours apporté que des joies et que les peines avaient été toutes aussi nombreuses, si ce n’était plus. Alors qu’il reportait son regard sur la scène, je l’observais encore quelques secondes, intriguée par ce comportement qui le différenciait tant des autres.

Quand le Prince s’agenouilla devant Ephraim pour lui offrir son fameux cadeau, la tiare m’intéressa bien moins que les paroles. Mes joues s’empourprèrent immédiatement quand le jeune homme ordonna à son maître avec une aisance aussi naturelle que s’il avait toujours possédé ce pouvoir sur autrui. Quel humain n’avait pas rêvé de cela un jour, durant son sommeil, loin de la hiérarchie autoritaire de New Abbotsford ? J’en avais rêvé aussi, même si je n’avais jamais eu à me plaindre du traitement de Wanda, car je restais une esclave aux yeux de tous, même de mes semblables. Je sentis soudain la pression de la main d’Erwin sur ma hanche et alors qu’Ephraim s’approchait de Tiago avec qui était venu mon compagnon, je me tournai vers lui, le regard brûlant après la scène dont je venais d’être témoin.

Derrière Erwin, j’aperçus Wanda en pleine discussion avec le Légat, repensant à la discussion que nous avions eu quant à mes espérances d’éternité. Elle n’en avait pas reparlé et je m’étais résignée à accepter mon sort, décidée à profiter de chaque instant qui me serait accordé. Mon regard revint se poser sur celui qui se tenait à mes côtés. La respiration bien plus courte qu’un instant plus tôt, j’eus du mal à ressembler mes pensées pour lui répondre enfin.

Oui, en effet… c’était magnifique et le cadeau… digne d’un roi.

J’eus un léger sourire en le dévisageant alors que son regard se perdait derrière moi. Instinctivement, je glissai une main sur sa joue pour le ramener à moi, prête à lui dire qu’il pouvait aller butiner ailleurs s’il le souhaitait. Il y avait sans aucun doute de bien plus belles fleurs parmi les invités. Mais alors que la musique reprenait ses droits, ses mains reprirent possession de mes hanches et son attention fut dès lors tournée vers moi. Je n’eus soudain plus le courage de lui rendre sa liberté pour le moment.

Ce que j’en pense ? C’est une question étrange, Mr King. Il faut la poser à l’un de vos semblables, car concernant les humains, ils vous répondront tous la même chose. Ephraim est particulièrement gâté pour ses vingt printemps.

Lorsqu’il vint se placer face à moi, je remarquai que nous avions la même taille, notamment parce que je portais des talons. Je fus surprise par sa question suivante vraiment trop polie pour un vampire, même le plus gentleman n’avait jamais eu cette obligeance. Je ne pus empêcher mes pommette de rosir, mon cœur de s’emballer quelque peu. Au coin de mon regard, j’aperçus les corps déjà lascifs se frôler avec plus d’insistance. Je n’étais pas là, ce soir, pour les observer. À nouveau, je glissai mes doigts sur sa joue avant de me pencher vers son oreille.

J’adore « danser », Mr King, et vous m’avez l’air d’être un bon « danseur », soufflai-je doucement.

Je me redressai, le regard brûlant et un doux sourire sur les lèvres. Je glissai mes bras autour de sa nuque pour l’empêcher clairement d’aller voir ailleurs. Son bassin collé au mien, ne semblait pas vouloir s’échapper de toute façon et le feu au creux de mes reins commença à crépiter lorsqu’il plongea son visage dans mon cou. Mon odeur de tissus et de bois, comme il le décrivit parfaitement, lui plu visiblement même s’il redressa le visage vers moi. Quand il vint caresser ma joue, je sentis mon cœur rater un battement. Son compliment me prit au dépourvu. Je ris doucement contre ses lèvres au souffle absent pour masquer les larmes de plaisir qui avaient empli mon regard.

Il fallait me dire que vous étiez un Don Juan… dis-je en laissant glisser l’une de mes mains le long de son torse avec lenteur, soufflant chaque mot sur ses lèvres entrouvertes. Pourtant vous vous trompez, je ne suis pas un rayon de soleil… Je suis le soleil, un soleil dont vous n’avez pas à craindre la mort éternelle…

Mes doigts se refermèrent sur sa ceinture, s’arrêtant là pour l’instant. Raffermissant ma prise sur le cuir cinglant sa taille, je lançai à Erwin un clin d’œil mutin avant de le tirer jusqu’à l’une des banquettes, le faisant basculer dessus pour mieux m’installer à califourchon sur lui. Ramenant mes cheveux sur un côté, je me penchai vers lui.

Craignez-vous les coups de soleil, Mr King ?
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02.03.21 22:13

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Un cadeau digne d'un Roi, oui, assurément on pouvait dire que Ephraim venait de recevoir le plus beau des cadeaux, la preuve ultime s'il en fallait encore une que Dorian l'aimait d'un amour inconditionnel et apparemment sans limite. N'y avait-il pas plus beau présent au monde ? La main d'Agatha tira Erwin de ses pensées, le ramenant à l'instant présent, tenant à l'écart l'ombre d'une chevelure dorée qui disparue dans la foule des convives alors que les yeux noirs accrochaient le visage de la jeune femme. Un sourire, des mains sur les hanches et une réponse bien plus profonde que ce à quoi on aurait pu s'attendre au vu de la tournure que prenait la soirée.

Ce que j’en pense ? C’est une question étrange, Mr King. Il faut la poser à l’un de vos semblables, car concernant les humains, ils vous répondront tous la même chose. Ephraim est particulièrement gâté pour ses vingt printemps.

Est-ce qu'elle regrettait de ne pas être traitée ainsi ? Probablement, songea le Strigoï en souriant légèrement, conscient que les humains de New Abbotsford n'avaient pas droit à un traitement aussi juste que dans d'autres cités, ce qui le poussait d'autant plus à se comporter mieux que nombre de ses semblables. Ça et l'éducation de son Père, ainsi que le souvenir encore vif de son humanité pas si lointaine que cela. Se laissant porter par l'atmosphère, par les battements de cœurs environnants qui s'accéléraient, par les effluves que les corps dégageaient, par l'air qui s'emplissait d'un désir que tous semblaient partager désormais, Erwin osa se rapprocher, caresser et frôler cette peau, ce corps dont le petit cœur s'emballa, faisant rosir des pommettes finement dessinées qui trahissaient le plaisir que suscitait son audace. Et elle le toucha encore sans crainte, venant susurrer à son oreille comme en miroir à ce qu'il venait de faire.

J’adore « danser », Mr King, et vous m’avez l’air d’être un bon « danseur », souffla-t-elle doucement.

Le sourire du brun s'étira alors qu'il constatait qu'elle était joueuse, son regard brûlant accrochant les pupilles noires où brillait une vive lueur qui semblait répondre à la sienne. Les bras passés autour de son cou valaient bien plus qu'un long discours et le Strigoï glissa les siens autour de la taille de la jeune femme, ses lèvres se glissant de nouveau contre sa peau, révélant l'image à la fois fugace et persistante de l'odeur qu'il sentait sur elle, de cette sensation plaisante qu'elle lui inspirait... pas étonnant que Viktor n'en tarisse pas d'éloges et ait tenté une approche avec elle, cette femme semblait receler des trésors insoupçonnés. Une main effleura la joue, un bref rire s'envola entre eux et l'expression de l'immortel se para d'un mélange d'attendrissement et de désir brûlant.

Il fallait me dire que vous étiez un Don Juan…

S'il avait eu un souffle, nul doute qu'Erwin en aurait été privé à cet instant, alors que les doigts d'Agatha glissaient le long de son torse jusqu'à agripper sa ceinture, les yeux noirs suivant chaque mouvement avant de revenir plonger dans ceux de l'humaine si à l'aise au milieu de cette soirée dont on disait qu'elle battrait tous les records.

Pourtant vous vous trompez, je ne suis pas un rayon de soleil… Je suis le soleil, un soleil dont vous n’avez pas à craindre la mort éternelle…

Haussement de sourcils, clin d’œil complice en réponse, et voilà que la brune l'entraîne à sa suite jusqu'à une banquette sur lequel elle le pousse sans hésiter, l'homme  se stabilisant dos contre la banquette en écartant les bras, levant la tête vers la jeune femme juste à temps pour la voir s'installer à califourchon sur lui, un irrépressible sourire étirant les lèvres de l'aubergiste. La façon dont elle ramena ses longs cheveux sur le côté, dont elle se pencha sur lui pour venir susurrer une fois de plus à son oreille alluma un feu bien plus ardent que ceux qu'il partageait d'ordinaire avec la plupart de ses partenaires. Elle était si belle, si désirable et pourtant... si sincère à sa façon, sans artifice inutile, sans cinéma ni comédie.

Craignez-vous les coups de soleil, Mr King ?

- Erwin.

La main du brun vint se placer sur la nuque d'Agatha pour l'empêcher de s'écarter, l'autre glissant sur la jambe repliée à portée, remontant le long de la cuisse en une caresse légère, ne touchant pas immédiatement à sa tenue, le bout de ses doigts effleurant sa hanche avant que la paume ne vienne se poser doucement contre elle. Les yeux noirs ne voyaient plus ce qui se passait autour, l'attention toute entière du Strigoï tournée vers l'humaine qu'il regardait avec une certaine fascination, ne cherchant pas à paraître à son avantage ou même supérieur à elle. Ici, ce soir, ils étaient tous égaux et cela lui convenait parfaitement.

- Appelle-moi Erwin.

La main glissa de la nuque vers la joue, la caressant avant de l'attirer vers lui alors qu'il se redressait pour venir à sa rencontre, plaquant ses lèvres contre les siennes alors que son autre main agrippait le tissu de sa tenue pour l'attirer plus étroitement contre lui, son bassin ondulant de manière équivoque, laissant parfaitement comprendre le désir impérieux qui s'était emparé de lui aussi.

- J'ai déjà été brûlé par le soleil, Agatha, je ne le crains pas.

Sourit l'immortel contre les lèvres de la brune, visiblement amusé bien qu'un éclat sombre perça à travers la lueur qui l'habitait à cet instant, sa main effleurant sa joue alors qu'il la fixait doit dans les yeux. Prononcer son prénom, faire glisser les syllabes le composant sur sa langue, fut un droit qu'il s'octroya avec un plaisir nullement coupable.

- Et j'adorerais me brûler contre ta peau si c'est ce que tu veux aussi.

Ses doigts glissèrent contre le pan de la tenue de la brune alors qu'il prononçait ces mots en une invitation presque poli, ses lèvres caressant les siennes en une longue tentation destinée à la convaincre de céder, si tant est qu'elle ait encore besoin d'être convaincue. Son visage, son regard, son cœur, l'odeur qui émanait d'elle, tout... tout lui indiquait qu'elle était aussi consentante que l'on pouvait l'être et, si quelqu'un en doutait encore, il suffisait de la voir ainsi à califourchon sur lui pour comprendre que Erwin ne lui imposait rien, si ce n'est sa volonté de passer la nuit avec elle.

- Je pourrais me vanter d'avoir dansé avec le soleil.

Fit-il avec légèreté, riant un peu avant de la fixer de nouveau avec un mélange de désir et de gravité. Elle était belle, mais pas seulement pour les yeux, et c'était là que résidait le plus bel effet qu'elle puisse lui faire.


@Agatha Pearson
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08.04.21 13:01

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d8d9ca39cb28691c936cc386eb67ae08.gif« Lyn ! T'es adorable et j'espère bien qu'il appréciera la tenue aussi. Mais encore faut-il qu'il se décide à venir. Ce n'est pas le premier à se ruer dans les fêtes huppées de la cité en général, d'autant plus lorsqu'elle est organisée par un De Conti. Quoi qu'il en soit tu es absolument divine dans cet ensemble, une vraie tigresse, j'adore ! », ne put-elle s'empêcher de dire avec un large sourire en tombant sur son amie d'enfance, l'une des rares à ne jamais l'avoir jugée au vu de ses choix de vie. Surprise tout de même par sa présence en ces lieux, elle ne pouvait que saluer sa venue et ce choix vestimentaire pour le moins osé la concernant. Si Bianca n'avait aucun complexe en matière d’accoutrement et de gestuelle, elle n'avait que trop souvent connu Lyn plus réservée et introvertie. Sa joie de la voir ainsi n'en était donc que plus renforcée. Cette dernière fut d'ailleurs happée par d'autres et la latina la laissa ainsi en bonne compagnie avant de rejoindre un autre groupe d'invités tout aussi renversants. Prenant le temps de saluer un à un les divers membres, elle admira les accoutrements de chacun avec attention, une pointe de malice dans ses yeux noisettes. Aux paroles douces et respectueuses de la Conseillère Wanda, que la brunette avait toujours vu en héroïne, Bianca abaissa légèrement la tête, une risette aux bords des lèvres pour la remercier du compliment à son encontre. Elle se tourna ensuite vers celle qu'elle voyait comme une grande sœur ou une mère de substitution tant elle avait continuellement été attentionnée et patiente avec elle, lui offrant alors un amour plus féminin, plus maternel que Heinrich ne pouvait lui offrir. « Il est vrai Agatha et tu as bien raison d'en profiter, surtout vêtue de manière aussi sublime. Nul doute que tu vas attirer bien des regards cette nuit », précisa-t-elle sur un ton complice, une sincérité profonde dans ses dires. Même si elle était jeune et d'apparence inexpérimentée pour tous ces immortels présents dans cette salle, la demoiselle savait très bien comment l'attirance et les jeux de séductions fonctionnaient. En travaillant à l'Oasis Pleasure, elle voyait ce genre de scènes se déroulaient tous les jours, apprenant même à utiliser ses atouts pour en tirer avantage, notamment auprès de son maître adoré. Elle en vînt finalement à porter son attention sur l'aubergiste de New Abbostford. « Erwin. Le plaisir est partagé. Pour rien au monde je n'aurais raté cette soirée qui s'annonce d'ores et déjà mémorable. J'ai été ravie de recevoir l'invitation du Prince. Et contente de voir que mon choix  de tenue soit validé par l'assemblée ». Fort extraverti qu'il était, Bianca avait toujours apprécié ce vampire pour cette folie passagère qui l'animait de coutume, se moquant éperdument du monde qui l'entourait. Un choix de vie qu'elle admirait d'autant plus. Gloussant face aux paroles acerbes de son frère fraîchement retrouvé, la jeune femme ne put s'empêcher de le taquiner. Une façon bien à elle de lui montrer toute son affection. « Eh bien tu vois Tiago, à médire des vampires tu dois reconnaître que certains ont très bon goût. Même si j'aurais aimé être une petite souris pour voir ta tête lors des diverses propositions ». Des aveux totalement véridiques et envieux d'une telle scène manquée. « Ah tu trouves ? Merci ! Ce n'est pas tous les jours que la petite diva des lieux fête ses 20 ans. Il fallait marquer le coup ». Une chose qu'elle estimait avoir fait au vu de la foule de compliments qu'elle avait reçu concernant cet ensemble de cuir vinyle blanc. Nul doute qu'elle aurait aimé toutefois partager tout ça avec celui qui la possédait entièrement. Perdue l'espace d'une seconde dans ses pensées, le Prince Lockwood la ramena finalement à la réalité en faisant cesser la musique pour un discours des plus captivant. S'il y a bien une chose que tous les humains présents dans cette pièce pouvaient penser en cet instant, c'est que le jeune Ephraim avait énormément de chance d'appartenir à l'héritier De Conti et même si Bianca n'était nullement envieuse de leur relation, elle était heureuse pour le mortel. Elle suivit du regard ce dernier s'approcher d'ailleurs de son aîné non sans retenir un petit rire histoire de ne pas trop se moquer. Si Tiago acceptait les avances d'Ephraim, elle ne doutait pas une seconde que celui-ci passerait l'une des meilleures nuits de sa vie. Le voyant partir avec lui, elle l'encouragea avant de soupirer en observant que tout le monde ou presque commençaient à prendre au pied de la lettre les recommandations du propriétaire de l'établissement pour la soirée. Portant son verre à la bouche, elle fut rapidement accosté par un couple de vampires désireux sans surprise de découvrir davantage l'humaine.

@Agatha Pearson @Ephraim Lawrence @Wanda Bożena @Tiago Alvarez @Erwin King @Lyn Hawkins  @Heinrich Zachow
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10.04.21 21:56

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d8d9ca39cb28691c936cc386eb67ae08.gifLa soirée était pourvue son ambiance bien à elle. Une ambiance où joie et festivité se mêlaient langoureusement à la luxure et l’expression des corps. Une odeur de volupté flottait intensément dans l’air. Des frissons parcouraient des échines tandis que la température ambiante en faisait transpirer d’autres. Alcool et sang coulait à flot, ainsi que bon nombre d’autres substances.
Donnée en offrande, offerte en cadeau par un Prince à autre Prince, Andromaque avait dansé. Elle avait fait son plus beau numéro, suspendue à plusieurs mètres du sol, ne tenant que par deux draps de soie dans lesquels elle s'était roulée, enroulée, dissimulée, dévoilée… Elle avait captivé l’audience et elle en était ravie. Et après avoir remis les pieds sur terre, grisée par ses efforts, ses sensations et la voix voluptueuse de son maitre, elle avait rejoint la star de la soirée. Car oui, ce soir voyait la plus resplendissante des étoiles briller. Il y avait un anniversaire à fêter, la vie à célébrer. C’est pour cette raison que la jeune femme rejoignit rapidement Ephraim. Elle se présenta à lui, et cela fait, voulu lui offrir un autre cadeau en l’embrassant passionnément. Toutefois, la réaction du jeune homme ne fut, sur l’instant, pas celle attendue. Certes il parut sensible et ravi de la performance qu’elle avait présenté, mais le baiser fut celui de trop.
Un mince sourire, quelque peu contrit, fleurit sur ses lèvres, tandis qu’elle baissait les yeux et le chef en signe de soumission et de pardon. « Oh, toutes mes excuses ! J’espère que mon geste déplacé ne vous aura pas offensé, ni vous et certainement pas votre majestueux souverain. » Ses mots, s’ils n’étaient d’apparence que courbettes et cajoleries, n’en étaient pas moins sincèrement pensés. Certes la danseuse connaissait les codes et les convenances de la haute société, mais elle espérait réellement n’avoir froissé ni l’humain ni le Prince. « Et pour ce qui est de ces autres possibilités... je n’y vois pas d’inconvénients. Bien au contraire, si mon maitre me l’y autorise. » Ajouta-t-elle en relevant la tête, répondant au regard lubrique d’Ephraim par des pupilles aussi pétillantes que les siennes et jetant un coup d’oeil vers son divin. Ce dernier était bien installé au bar, et sirotait un verre d’hémoglobine tout en observant les lieux et les convives. Andromaque savait combien ce genre d’évènements pouvait lui être difficile, d’autant plus lorsqu’il ne connaissait pas les individus autour de lui. Cela la peinait de le voir isolé au bar, mais il lui avait confié une mission et elle avait bien l’intention de la remplir.

Son attention fut soudainement captée par le Prince lui même qui sautait sur la scène où elle se produisait un peu plus tôt. Elle l’écouta énoncer son discours et dispenser son affection pour le jeune humain qui faisait ce jour ses 20 ans. Alors sa majesté descendit rapidement de la scène pour venir offrir un magnifique présent à son enregistré. À peine le vampire s’était-il approché que la jeune femme reculait d’un pas, imposant donc une distance respectueuse entre le souverain et elle-même. Et surtout ne souhaitant pas se montrer indiscrète face à ce moment d’intimité du coeur manifeste. Le jeune homme déballa son présent et Andromaque ne put qu’écarquiller les yeux d’admiration. Il s’agissait d’un diadème d’une finesse et beauté infinie. Invisible et muette, elle assista alors à cette effusion de joie et d’émotions qui parfois galvanise les êtres dans un silence révérencieux. Les yeux s'humidifièrent, et la voix se fit l’espace d’un instant fébrile. Elle réalisait alors qu’un véritable amour était partagé par le vampire et son esclave. La passion qui les unissait était autre que palpable, et l’espace d’un instant c’était comme si le temps s’était suspendu pour laisser leur regard se croiser et leur âmes communiquer. Quelque part en elle, profondément, elle se sentie touchée par ces émotions. Puis le charme se brisa lorsque Ephraim posa de nouveau ses yeux sur elle, exigeant, alors que l'humain se faisait maitre et le vampire esclave, que ce dernier s'occupe d'elle. Lui couper le souffle, telles étaient les attentes de la vedette de la soirée. Aussitôt le coeur d'Andy bondit, et elle redressa la tête, fière et altière, bombant le torse pour dévoiler ses charmants attributs et sa peau se piquetant de chair de poule à l'anticipation de ce qui pourrait suivre.

Elle esquissa alors une révérence parfaite. « Votre Altesse. Je me ferais un plaisir de vous servir pour ce que vous souhaitez ce soir. » Elle jeta un rapide coup d’oeil à son divin, cherchant son approbation et lui criant silencieusement sa satisfaction d’avoir un entretien privé avec le prince. Elle reposa alors son regard fiévreux sur le monarque et lui tendit la main afin d’établir un premier contact physique. Sa peau froide la fit frissonner, ce qui ne l’empêcha pas de s’approcher de lui. « Ma danse aérienne vous a-t-elle plu mon seigneur ? »
Et sans attendre sa réponse elle approcha ses lèvres du cou du vampire. « Pas sur la bouche si j’ai bien compris. » murmura-t-elle avant de déposer de langoureux baiser sur la peau du strige, et venant délicatement coller son corps contre le sien.



Spoiler:
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20.04.21 22:53

Orphée De Valroy
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❝ Symphonia excoriari vivit. ❞

֎ Faciem : Maxence Danet-Fauvel.
֎ Diem natalis : 710 ans. Né en 1680.
֎ Officium : Co-gérant de l'Oasis Pleasure / Propriétaire de nombreux sites de minerais aux USA et en Europe.
֎ Locus : Quelque part entre son établissement et la Haute Cour.
֎ Creator : Lazare.
֎ Proprietas : Ash, son calice, ainsi que la plupart des employés de l'Oasis Pleasure.
֎ Nuntium : 1637
֎ Adventus : 09/07/2019
֎ Color : darkred.
֎ Multicomptes : Mikhaïl Azarov.
֎ Pseudo : CITIZEN WAR.
֎ Crédits : hemerasmoon (avatar), la baronne (gif sign).
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Orphée De Valroy
Les Nantis

d8d9ca39cb28691c936cc386eb67ae08.gifUne fois de plus toute l'attention lui avait été portée. Une fois de plus il avait galvanisé la foule avec ce discours pour le moins émoustillant. Dorian était ainsi : éloquent, captivant et charismatique. Il aimait être au centre de l'intérêt des autres. Son égocentrisme n'avait pas de limite si ce n'est auprès de quelques rares exceptions, et encore. Mais ce soir le britannique ne voulait pas tirer la couverture. Ce soir il voulait que tout le monde voit et admire une seule et même personne. Ce soir il laissait volontiers sa place afin qu'Ephraim brille de mille feux. Après tout ce n'était pas tous les jours que l'on soufflait ses vingts bougies. Les siennes semblaient si loin désormais, toutefois le vampire se sentait les revivre au côté de la fraîcheur du garçon. Avec lui, c'est comme si une partie de son humanité avortée refaisait surface.

« Une Princesse se doit d'avoir un diadème digne de ce nom », souffla-t-il à l'encontre de son petit protégé tandis que celui-ci ne pouvait cacher sa joie bouleversante vis à vis de son premier cadeau. Dorian avait frappé fort et il le savait. Il avait mûrement réfléchi à cette offrande, y avait mis le prix pour que son enregistré puisse recevoir un bijou à la hauteur de sa personne, une tiare à la valeur équivalente de l'affection qu'il lui portait. Jouant de ses connaissances auprès des marchands de luxe de la cité et ceux de passage, il était parvenu à obtenir cette pièce exceptionnelle. Un vestige de l'empire des Romanov, un héritage qu'on ne pouvait décemment offrir à un vulgaire mortel penseraient la plupart de ceux de son espèce. Mais n'en déplaise à ces ignares, le Prince faisait ce que bon lui semblait. Il avait suffisamment d'argent, d'influence et une bonne dose de je m'en foutisme pour estimer le poids de sa dilection envers le jeune homme. La folie des grandeurs, voilà comment Dorian voyait les choses depuis toujours. Et cette idée ne fit que prendre davantage d'ampleur à l'annonce du second présent. Un cadeau de taille faisant bégayer le roi de la fête tandis que ses yeux brillaient d'un éclat indescriptible. Un large sourire se dessina aux commissures des lèvres de l'héritier, amplement satisfait de la réaction de son amant. Il avait frappé fort une fois de plus et il en avait conscience. Se mordillant légèrement la lèvre inférieure, ses perles bleutées le fixèrent avec une lubricité sans faille. « Mon esprit est soumis à votre bon plaisir et mon corps tout entier vous appartient Maître ». Sa voix était suave. Ses mots soigneusement choisis pour faire frissonner le danseur. Il opta même pour le vouvoiement histoire de pousser le jeu de rôle à un réalisme total. Sagement agenouillé, il se leva alors à la demande de son nouveau maître pour venir répondre à ses attentes par un baiser des plus profond et sincère sans que le reste de son corps ne vienne frotter contre le sien. Une retenue bien difficile pour ce vampire libidineux terriblement attiré par ce petit mortel. Ephraim l'aida d'ailleurs dans cette lutte en le jetant au cou d'une autre. Une surprise pour l'immortel qui laissa un petit sourire en coin orner ses lippes rosées tout en haussant un sourcil en guise d'étonnement. « A vos ordres », répondit-il aussitôt comme l'esclave obéissant qu'il était devenu avant de se tourner vers la charmante créature lui faisant face. Pour sûr qu'Ephraim l'avait guidé vers une ravissante femme, celle-là même qui avait retenue la foule quelques minutes plus tôt. Une humaine délicieuse qui semblait en plus être en lien avec l'un des Voltchenkov à en juger par le regard que l'asiatique haut placé et l'humaine s'échangèrent. Une relation sur laquelle il s'attarderait plus tard, préférant s'approcher de la belle pour satisfaire la volonté de sa petite diva adorée. Tout près d'elle désormais, à quelques centimètres l'un de l'autre, un rictus appréciatif apparu sur son faciès pendant qu'il la contemplait de ses yeux de chat. « En voilà de jolies promesses. Permettez-moi dans ce cas d'exécuter les envies du maître de la soirée », s'enquit-il de répondre d'un ton rauque et le regard fiévreux suivi par un baise-main de convenance comme tout bon dandy qui se respecte. « Oh ma chère, vous étiez divine, à n'en pas douter. Aurais-je le plaisir de connaître le nom qui se cache derrière ce si joli minois ? ». Une évidence qu'il mit en avant alors que ses doigts venaient déjà errer sur des mèches de cheveux vagabondes de la demoiselle. Le toucher était délicat, soyeux et il laissa faire la miss lorsque celle-ci vînt l'embrasser dans le cou. « Ce que le maître désire.. », laissa-t-il échapper pour donner teneur à ses précédents propos. « Mais il y a bien d'autres moyens de vous faire perdre votre souffle. Laissez faire l'artiste ! ». Une assurance sans faille pour le Prince libertin grandement expérimenté. Un regard excité à l'encontre de l'éphèbe déjà en quête de sa proie suivi de près par un petit clin d'oeil complice pour sa partenaire improvisée et le voilà déjà en train de passer ses mains sous le fessier d'Andromaque pour la soulever tout contre lui. A la vitesse vampirique il vînt l'allonger délicatement sur l'un des sofas en velours rouge de la pièce à la vue de tous. Même si les festivités avaient commencé et que de nombreux corps s'entremêlaient de par et d'autre, certains laissaient leurs iris se poser sur ce magnifique tableau. Pour satisfaire la populace, le Casanova de la cité se positionna au dessus de la brunette afin d'y déposer de sensuels baisers dans son cou. Puis, lentement il dériva sur sa poitrine à sa merci ainsi que sur ce ventre qu'il conquit en un rien de temps. Sentant les battements de son cœur redoubler, douce mélodie à ses oreilles expertes, il put sentir le frisson envahir son épiderme de mortelle tandis qu'il lui écartait légèrement les jambes pour restreindre son appétit vorace à la chaire de ses cuisses voluptueuses. Un avant goût de son talent redoutable dans ce domaine.

@Ephraim Lawrence  @Andromaque Āto  @Yomi Voltchenkov


made of catacombs
“Regard noir dans le vide, je dévisage ce qu'il reste de mon avenir. Mes souvenirs deviennent liquides, je voudrais en quitter le navire.' nuit incolore
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01.05.21 14:13

Ephraim Lawrence
[RP COMMUN] - Cuir & Dentelle. - Page 3 47d7625676b77c48040f59d38f19ded5
֎ Faciem : t. chalamet
֎ Diem natalis : 22 ans - 23 novembre 2367
֎ Officium : prostitué et danseur - orgueil
֎ Locus : new abbostford
֎ Tutor : cité
֎ Matricule : NA6738501
֎ Nuntium : 1650
֎ Adventus : 13/04/2018
֎ Color : #009999
֎ Multicomptes : fitzwilliam h. ; circé h.
֎ Pseudo : nepenthès
֎ Crédits : ethereal.
Ephraim Lawrence
Les Enregistrés Exclusifs
https://lrth.forumactif.com/t2182-ephraim-lawrence-you-don-t-care-if-it-s-wrong-or-if-it-s-right https://lrth.forumactif.com/t2198-ephraim-lawrence-put-on-the-red-light
d8d9ca39cb28691c936cc386eb67ae08.gifInstinctivement, il aurait sans doute intimé à Dorian de rester à genoux devant lui et de s’occuper correctement de lui mais il s’était retenu au dernier moment sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce qu’il sentait les regards noirs de certains vampires suprématistes qui ne supportaient pas cette vision et cette étincelle aurait suffit à embraser ces lieux non plus de luxure mais de violence. Peut être parce que les murmures des autres enregistrés présents ne laissaient aucun doute sur leurs jalousies qui les tourmenteraient quand, en rentrant auprès de leur Maître, il réaliserait ne pas avoir une telle chance qui les y attendait. Ou plus sûrement parce qu’il voulait garder ça pour lui, pour eux. C’était un moment dont il avait toujours rêvé sans le savoir et moins encore se l’avouer. Il voulait partager cela avec le Prince de la Cité dans l’intimité d’une chambre, dans la discrétion d’une alcôve mais pas en plein milieu de la scène et des projecteurs, là où des regards trop curieux, trop envieux pouvaient les observer. Ce qui reliait Ephraim à Dorian était bien plus que le lien d’esclave à maître. Il n’appartenait qu’à eux. Rien d’étonnant donc qu’il l’incite donc à tourner ses faveurs sur la talentueuse jeune femme dont la peau délicieusement caramélisée avait éveillé bon nombre d’appétits. Il les avait observé quelques secondes, se passant lentement la langue sur les lèvres, lancer les hostilités et ce fut comme le déclic pour les spectateurs souhaitant devenir acteurs le temps d’un soir. Certains étaient des habitués et n’avaient pas besoin de plus pour laisser libre cours à leurs fantasmes et désirs. Pour d’autres, il s’agissait de la première fois à l’instar du jeune homme séduisant sur lequel la star de la soirée avait jeté son dévolu. Tiago. Sur le papier, il avait tout ce qu’il fallait pour séduire et travailler au sein de ces lieux. C’était d’ailleurs une grande perte financière pour l’Oasis Pleasure qu’il ne mettre pas son physique d’Apollon et ces yeux de Poséidon à leur service. Après le départ d’Ephraim, peu de danseurs possédaient la stature nécessaire pour prendre la relève. Le jeune homme appréciait particulièrement la preuve flagrante de son caractère irremplaçable mais la baisse des revenus financiers rendaient Jaroslav bougon et incitait moins encore le danseur à croiser sa route.

« Tout. » répondit Ephraim en remontant son regard émeraude vers le visage de l’enregistré tout en laissant sa main parcourir son torse, ses doigts offrant de voluptueuses caresses à ce dernier en remontant le long de son cou. « Ce soir, personne ne sortira d’ici… » murmura-t-il avant de laisser ses lèvres mordiller la nuque puis l’oreille de celui-ci. « … avant d’avoir joui au moins une fois. » Il se décala légèrement en haussant un sourcil d’un air entendu, leur rencontre intervenu quelques jours auparavant n’étant plus qu’un lointain souvenir. Ce soir, leurs retrouvailles étaient d’un tout autre ordre. Ephraim se détacha quelque peu, décidant de lui tourner littéralement autour d’une démarche féline tandis que ses doigts frôlaient son physique comme pour l’ensorceler. Léger comme des ailes de papillon, la pulpe de ses doigts glissaient tantôt sur la chair déjà ardente du jeune homme, tantôt sur le cuir de son pantalon de manière plus marquée. Son regard fut attiré magnétiquement par Dorian et Andromaque qui semblait aussi légère et sensuelle sur terre que dans les airs. Un désir creux naquit dans son pantalon en observant le Prince butiner un corps svelte et athlétique, provoquant des envies exponentielles en lui. Guidant Tiago, il le retourna pour qu’il fasse tout deux face au couple improvisé du Prince et de la danseuse avant de se coller à lui, ondulant ses fesses contre son entrejambe. Le dos collé contre son torse, ses boucles brunes retombaient légèrement aplaties contre son front sous le poids de la tiare qui étincelait de milles feux tandis qu’il glissa sa main en arrière vers les propres fesses de Tiago qu’il empoigna sérieusement afin de rapprocher leur corps suffisamment pour qu’aucun souffle d’air ne les sépare. « Dis moi. » s’adressa-t-il de nouveau à Tiago sans quitter des yeux le spectacle indécent offert par les invités. « Que penses-tu de l’hospitalité de la Cité ? Elle te plaît ? » Son bassin commença à entamer des vas-et-viens d’avant en arrière qui visaient explicitement à durcir certaines parties de l’anatomie du corps de son partenaire de danse particulier. Il émit un petit gémissement en se mordillant les lèvres avant de reprendre, comme une invitation. « Et rassure moi. On vous appelle Sauvage pour autre chose que vos conditions de vie ? »

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❝Don't try to hate me because I am so popular❞
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20.05.21 9:27

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Tiago déglutit à la réponse d' @Ephraim Lawrence. Tout était donc permit, et soudain les choix multiples qui s'offraient à lui lui donnaient le tournis. Le sexe pour lui n'avait jamais été que l'affaire de quelques minutes, toujours dans la précipitation, pas de douceur, pas de sentiments. Du sexe à sa forme la plus pure, la plus primale et bestiale. Il frissonna sous les caresses et les mots du brun, comprenant aisément pourquoi il avait été la star de ses lieux lorsqu'il y travaillait encore. Il avait posé quelques questions Tiago après sa rencontre avec Ephraim, pour en apprendre plus sur lui, pour savoir si parier sur lui était une bonne idée. Il n'en savait encore rien, mais ce qu'il avait apprit l'avait néanmoins fait réfléchir. Mais ce soir, il ne parvenait pas à réfléchir, son sang migrait lentement mais sûrement vers le sud de son anatomie, vers un membre bien trop négligé depuis des années. Tiago ne savait pas à quand remontait ses derniers ébats, avant son arrivée ici c'était sûr, donc dans la Bordure mais là encore, il n'aurait pu dire quand cela s'était produit pour la dernière fois. Il déglutit face à son regard, face à la promesse (l'ordre) énoncé par le brun. Ce soir tout le monde trouverait son plaisir, comme une condition sine qua none avant de quitter ces lieux de débauche. Sa peau était traversée de frisson à chaque caresse du calice du prince, et Tiago avait de plus en plus de mal à garder son calme, même s'il avait cédé à Ephraim, il était dur de faire tomber les murs qu'il avait érigés tout autour de lui. Il avait toujours vu le sexe comme un risque à prendre, un plaisir qui n'était, selon lui, pas nécessaire à la vie. Peut être un sacrifice auquel il avait consenti lors de la perte de sa famille, se sentant responsable de ce qui était arrivé alors. Il se laissa faire par Ephraim, telle une marionnette dont les fils étaient tirés par l'humain. Il fit alors face au couple formé par le prince et sa conquête du soir, ses yeux attirés par le spectacle qu'ils offraient au reste de l'assemblée, qui était elle aussi occupée. Il y avait un léger voyeurisme mais autour d'eux, les couples se formaient tour à tour, entrainés par le spectacle auquel ils assistaient. Tiago déglutit à nouveau, sentant son corps commencer à chauffer, le manque de sexe se faisant de plus en plus ressentir. C'était comme si Ephraim avait fait sauter un verrou dans son cerveau et que des années de désirs enfouis en sortaient. Il posa par instinct ses mains sur les hanches d'Ephraim lorsqu'il vint se coller à lui, bien qu'il ne chercha pas à le coller contre son corps rapidement éveillé par le spectacle devant lui, et le corps jeune qui se trémoussait contre lui. Une part de lui essayait bien de lutter encore un peu, mais le combat était en réalité déjà perdu de toute manière, avant même d'avoir commencé. Il garda Ephraim contre lui lorsqu'il se plaqua plus contre lui, rien ne se trouvant entre leurs corps désormais. Tiago était donc incapable de cacher l'effet que toute cette situation provoquait en lui et malgré la gène provoquée, il ne chercha pas à s'en défaire, à fuir. Pour une nuit il pouvait laisser tomber le masque et n'être qu'un homme à la recherche du plaisir. Il sursauta lorsqu'il empoigna ses fesses, cela faisait bien longtemps qu'on ne l'avait pas touché de la sorte. "Je...je ne m'attendais pas à ça." souffla t'il à l'oreille de son futur amant, le souvenir de sa capture, de sa détention et du marché des esclaves revenant en un flash avant de repartir aussi vite. Il ne voulait pas se sentir coupable de jouir du moment présent, d'oublier la lutte, juste une fois. Il voulait juste vivre merde, comme dans le temps avant dont Erwin lui avait quelques fois parlé, avant que les vampires ne prennent le monde. "Ce n'est pas...Déplaisant." confessa t'il. Et quel homme, ou quelle femme, aurait pu dire le contraire ? malgré la dure vie qu'il avait vécue, il ne pouvait mentir à Ephraim en disant que tout ceci, tout ce stupre était ignoble. Humains et vampires se mélangeaient dans une certaine harmonie que Tiago n'aurait jamais pu imaginer. Il reporta son attention vers Ephraim à sa question, déglutissant une nouvelle fois mais réalisant que sa gorge était bien sèche désormais. "J'imagine...que tu vas devoir le découvrir par toi même." tenta t'il, le flirt et tout le reste ce n'était pas vraiment son domaine d'expertise. Mais il colla un peu plus le corps du brun contre le sien, pour lui montrer clairement qu'il avait envie de lui. "Est ce que ta proposition lors de notre rencontre tien toujours ?" demanda t'il, taquin, comme pour effacer définitivement cette rencontre ne s'étant pas déroulée sous les meilleures hospices. Il regarda autour d'eux, les corps se collant, se découvrant, mais il ne s'y sentait pas prêt, pas ainsi devant tout le monde, d'autant qu'il se trouvait avec la star de la soirée. "Est ce que..." Il le fit se retourner vers lui, pour plonger son regard dans le sien. "C'est obligé de faire ça ici ? Je n'ai jamais...enfin pas comme ça quoi." demanda t'il, presque timidement. Serait ce mal vu s'il s'éclipsait de la soirée avec lui ?

holla:
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28.05.21 15:55

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d8d9ca39cb28691c936cc386eb67ae08.gif Cela faisait presque quatre décennies que je foulais les abords de New Abbotsford et sa cité. Quatre décennies que je côtoyais humains et vampires, hommes et femmes. Quatre décennies durant lesquelles j’avais appris à changer de nom et d’apparence, à devenir celle qu’ils voulaient que je sois, sans que je les contredise afin de mieux écouter leurs secrets et leurs confessions. J’avais rapidement compris qu’il n’existait que deux moyens de soutirer des informations à un homme ou une femme. Il y avait ceux qui parlaient noyés dans l’ivresse et ceux qui parlaient noyés dans le plaisir. Que ce soit l’un ou l’autre, je n’avais jamais hésité à les employer, de façon plus ou moins réussie. Si j’avais essuyé quelques échecs dont je me souvenais malheureusement encore très bien, j’étais assez fière de parvenir régulièrement à obtenir ce que je voulais incarnant les fantasmes qui sauraient délier la langue de celle ou de celui que je voulais écouter. De fait, j’avais rarement eu l’occasion d’être moi-même face à ce genre de situation et je n’étais pas certaine de l’avoir jamais été. Être celle qu’ils ou elles souhaitaient était une solution de facilité, une routine à laquelle je me pliais par instinct de survie et professionnalisme.

Or entre les bras d’Erwin King, j’avais la sensation d’être moi-même pour la première fois depuis bien longtemps. Attention à ne pas trop baisser la garde, Agatha, il en va de ta vie, tu ne sais rien de lui. Je me figeai une seconde alors qu’il me demandait de l’appeler par son prénom. Me redressant, je le regardai dans les yeux, presque stupéfaite par cette demande car elle était rare. Les vampires aimaient le pouvoir et l’ascendant qu’ils avaient sur les humains et ne se privaient pas pour en user. Même les plus faibles d’entre eux compensaient leur désavantage par rapport aux leurs en compagnie des humains. Le pied d’égalité sur lequel Erwin venait de nous mettre me déstabilisa. Il glissa une main sur ma joue et je lus dans son regard une sincérité qui me désarma un peu plus.

Lorsqu’il se redressa pour m’embrasser, je me laissai complètement aller. Je n’étais pas la seule à être moi-même ce soir et c’était d’autant plus surprenant dans une soirée telle que celle-là. Qui aurait cru que je trouverai autant de chaleur et de sincérité auprès d’un vampire que j’avais à peine croisé par le passé ? Je souris légèrement au moment où il évoquait sa danse avec le soleil. Je devais bien reconnaître que les mots étaient agréables à entendre. Et alors qu’autours de nous les corps s’enflammaient un à un, trouvant partenaires solitaires ou multiples, se fondant déjà les un dans les autres, je glissai de ses genoux pour effeuiller le peu de vêtements qui me couvraient. Loin d’être pudique, je me tenais devant lui dans le plus simple des apparats que pouvait porter une femme.

Une humaine me frôla au son de la musique qui résonnait encore sourdement dans la salle où se mêlaient désormais des gémissements équivoques. Me laissant porter, j’ondulai quelques secondes avec elle sans lâcher mon partenaire du regard. Quand je revins près de lui, ce fut pour sceller une nouvelle fois nos lèvres et le libérer d’une ceinture qui devait particulièrement le gêner. Attirée par notre désir débordant, la jeune femme qui avait dansé avec moi nous rejoignit, demandant son approbation à Erwin d’un regard éloquent.

Je les observai tous deux avec attention, hésitante, avant de hausser les épaules. Ce n’était pas la soirée pour se la jouer solo, c’était même écrit sur le carton d’invitation et je ne tenais pas à passer pour la rabat-joie.

Si elle vous plaît, je n’ai rien contre le fait de partager, Erwin, chuchotai-je à son oreille.

Je l’embrassai furtivement avant de m’occuper plus sérieusement de ce qui se trouvait sous sa ceinture et qui, ma foi, aurait pu me faire rougir en d’autres circonstances.


@Erwin King
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28.05.21 16:37

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d8d9ca39cb28691c936cc386eb67ae08.gifCette nuit était sa nuit. Celle de ma belle Andromaque. Bien sûr, je n’avais pas l’intention de m’oublier au passage, je n’avais pas cette abnégation dont se targuait certains autres, celui qui fanfaronnait avec un cadeau hautement discutable offert à son protégé. Le geste m’écœura tout bonnement. Si je concevais que l’on puisse éprouver pour un humain des sentiments forts dans le but évident d’en faire un infant, jamais au grand jamais, je n’offrirais une telle supériorité à l’un d’eux, pas pour une nuit, ni même pour une heure. Les mœurs de New Abbotsford et des De Conti étaient définitivement très particuliers. Cependant, je fus moins dégoûté par cette tournure de la situation lorsque l’heureux humain fêtant son anniversaire plaça de lui-même Andromaque sous les lèvres de ce cher Prince Dorian. Je souris imperceptiblement alors que le regard de mon humaine croisait le mien. Les choses étaient finalement plus simples que je l’avais cru. À peine le prince avait-il suivi le regard de sa partenaire que je me détournais afin de ne pas éveiller une curiosité que je ne souhaitais pas voir naître pour le moment.

Ce fut avec beaucoup de satisfaction que je bus une gorgée du verre que le jeune serveur me tendit. Il semblait bien que les choses sérieuses de la soirée avaient commencé au top départ du Prince et de son amant. Les plus rapides se prélassaient déjà les uns contre les autres dans un nuancier de couleur de peau tout à fait charmant. Les plus timides se faisaient aborder par les extravertis, tandis que ceux qui préféraient les préliminaires flirtaient avec de moins en moins de retenue sur la piste de danse. Je sentais l’énergie sexuelle se déployer pour mieux envahir le club par vagues lourdes et entêtantes, une énergie que je connaissais bien et dans laquelle je me plaisais à nager sans jamais boire la tasse.

Un couple me percuta soudain vivement, trop occupé à s’embrasser avec une passion violente. Ils cognèrent contre le bar, rapidement houspillé par le serveur qui leur ordonna de s’éloigner vers les banquettes prévues à cet effet. Le jeune homme m’interrogea du regard, je lui souris en lui expliquant que mon corps était un temple sacré que les humains ne pouvaient pas souiller avec aussi peu de préparation. Il n’eut pas l’air de comprendre, il parut aussi un peu déçu, mais me servit un autre verre. Je l’observai, tandis que je sirotai le sang mélangé à un alcool de qualité, le pauvre n’avait plus rien à faire, tous était occupé à d’autres choses. Glissant un coude sur le comptoir, je lui fis signe d’approcher. J’agrippai fermement son bras, retroussai la chemise blanche sur une peau marquée de cicatrices. Je grimaçai. La perfection se perdait. Il frissonna quand je passai la pulpe de mon index dessus. Ce que je voyais à travers ses scarifications n’était pas son passé dont je n’avais rien à faire, mais bien la façon dont j’allais pouvoir rendre cela beau. Un véritable challenge que j’allais tenter de relever.

Je sortis une bouteille d’encre et un pinceau de ma poche pour dessiner un ciel orageux sur océan bouillonnant. Après s’être débattu une seconde, l’humain se laissa finalement faire, écarquillant les yeux sous l’éclat noir de l’encre qui changeait son bras en un chef-d’œuvre palpitant. Son sang battait la mesure sous le pinceau, il désirait bien plus alors que je levais lentement les crins de son bras. Mais je n’avais pas l’intention de lui donner ce qu’il souhaitait. Quand son regard croisa le mien, je lui ordonnai simplement de me servir un autre verre et sans plus lui accorder la moindre attention, je nettoyai mon pinceau sur une serviette et rangeai mon matériel dans ma veste à la coupe parfaite.

@Andromaque Āto @Dorian Lockwood
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03.06.21 6:31

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Elle était le soleil, assurément. Non pas un soleil blond aveuglant qui vous entraînait dans son sillage et pour lequel vous aviez envie de vous consumer jusqu'à disparaître entre ses bras, mais un soleil d'hiver qui vous réchauffe de ses rayons alors que dehors le froid glacial pourrait vous tuer en quelques heures si vous étiez humain. Agatha avait semblé surprise lorsqu'il lui avait dit de l'appeler par son prénom, leurs regards s'étaient croisés et Erwin y avait lu tout l'étonnement du monde mais, également, une lueur oscillant entre la joie et la reconnaissance, avivée d'un désir qui venait de trouver un nouveau souffle. Ses lèvres avaient la douceur d'une pêche, sa peau était semblable à la plus douce des soies et le feu qui brûlait en elle valait bien celui du soleil à cet instant. Et quand elle se releva de ses jambes, le vide qu'elle laissa l'espace d'une seconde donna l'impression au Strigoï qu'on venait de lui arracher quelque chose, ses yeux noirs se levant sur la silhouette qui lui faisait face et qui, d'un geste délicat, se débarrassait du moindre tissu couvrant encore sa peau dont l'éclat nacré contrastant avec le sombre de ses cheveux le percuta aussi sûrement que si Vénus lui était apparue.

- ...

Il voulu lui dire qu'elle était belle, mais le compliment lui sembla presque trop léger malgré la sincérité de sa pensée, et son attention fut alors détournée par une autre humaine qui venait danser contre la couturière, laquelle ondula sensuellement sans quitter l'aubergiste des yeux. Le regard du brun s'était assombri d'un mélange de désir et de quelque chose d'indéchiffrable, mais lorsque finalement Agatha revint pour embrasser ses lèvres, l'ombre s'évanouit une fois encore tandis qu'il répondait à son baiser avec plus d'ardeur, ses mains glissant sur ses hanches, découvrant sa peau, remontant dans son dos, sur ses épaules, glissant dans son cou jusqu'à sa joue. S'il avait eu un souffle, il en aurait manqué, et la sensation d'avidité teintée de trop peu lui donnait envie de la découvrir pleinement, de se débarrasser de ces vêtements trop étroits dont la jeune femme défaisait déjà la ceinture, lui tirant un léger grognement étouffé contre ces lèvres douces et pulpeuses qu'il ne voulait plus lâcher. Et puis, une présence tierce, une odeur qui n'était pas celle du bois et du tissu, un regard posé sur lui que le Strigoï perçu aussi vivement que s'il s'était agit d'une paire de yeux le scrutant de l'autre côté d'une vitre sans teint sous une lumière crue blanche aveuglante. Le baiser fut interrompue et l'attention du brun se porta soudain sur... l'humaine qui venait de danser avec son soleil et qui semblait attendre son autorisation pour s'approcher.

Si elle vous plaît, je n’ai rien contre le fait de partager, Erwin

Les yeux sombres se reportèrent sur celle qui le surplombait et dont la main glissa dans son pantalon, lui tirant un soupir inutile mais bien réel contre les lèvres qui revenaient doucement à la charge. Les mains vinrent alors prendre le visage en coupe, la tête se tournant vers l'involontaire importune, se secouant négativement avec un air peu avenant malgré lui, pour mieux reporter l'attention sur la brune sur ses genoux. Plongeant son regard dans le sien, un air grave et parfaitement sérieux apparu sur ses traits alors que son pouce caressait sa joue.

- En temps normal je n'ai rien contre partager, mais pas ce soir.

Un léger sourire étira le coin des lèvres d'Erwin, ses mains raffermissant leurs prises sur ce visage et ce cou à portée pour mieux l'embrasser avec passion, dévorant soudain ses lèvres comme si on venait de menacer de les lui enlever, comme si le temps était compté, comme s'il voulait prendre sa dose tel un drogué en manque dont le souffle, court et inutile, vint s'échouer sur les fines lippes rosées quand il interrompit l'échange pour sourire plus franchement.

- C'est toi que je veux connaître cette nuit, toi et seulement toi, Agatha.

Et son corps contre lequel elle avait sa main réagit de plus belle, ses lèvres revenant à la charge contre les siennes avec une avidité renouvelée, ses mains délaissant son visage pour glisser sur ce corps à portée, traçant la ligne de ses courbes, s'échouant dans le creux de ses reins pour mieux remonter le long de son dos, ses doigts effleurant sa peau le long de la colonne vertébrale pour lui soutirer des frémissements délicieux qui le firent sourire contre ses lèvres. Le sexe n'était pas qu'affaire de satisfaire un désir primaire, c'était un art qu'il convenait de manier avec subtilité en alternant tendresse et passion, douceur et once de brutalité, un mélange détonnant qui faisait corps avec l'esprit du Strigoï de nature si instable. Ses doigts partirent en exploration là où la douceur était requise, son autre main continuant ses caresses alors que ses lèvres se glissaient dans le cou de la couturière, percevant délicieusement chacun de ses soupirs et de ses battements de cœur agités. Autour d'eux le concerto de gémissements, de soupirs et de cris allait déjà crescendo, mais lui n'avait de yeux que pour celle qui s'abandonnait entre ses bras. Un nouveau baiser passionné et, soudain, il passa ses bras autour d'elle pour mieux se lever en la portant dans le même mouvement, l'embrassant encore avant de l'installer dans le canapé où il était assis l'instant d'avant, se redressant pour ôter rapidement les vêtements qui l'entravaient. Ainsi libéré, ses yeux noirs se portèrent sur la jeune femme avec un sombre désir tandis qu'il prenait plusieurs secondes pour l'observer, gravant dans son esprit cette vision unique et éphémère.

- Tu es magnifique.

Lâcha l'immortel avant de la rejoindre, glissant sa main sur sa joue en même temps que ses lèvres se scellaient aux siennes en un baiser passionné, l'allongeant à même les coussins pour mieux venir à elle. Ses yeux, loin de se fermer, demeuraient ouverts et rivés aux siens, ne voulant rien perdre de l'instant, ne voulant pas douter une seule seconde de la réalité de ce qu'il se passait et, aussi, pour garder à l'esprit le contrôle nécessaire afin que ses crocs restent loin de cette peau qui devait demeurer immaculée.



***

Happé, emporté, il se sentit partir de la plus belle des façons et, l'espace de quelques secondes, le reste du monde disparu autour d'eux pour ne laisser que leurs deux corps, leurs deux esprits, et aucun autre parasite pour venir perturber d'une façon ou d'une autre cet instant où la folie, alors, battit en retraite et alla se terrer dans l'ombre durant ce bref instant suspendu. Agatha Pearson, réalisa-t-il, était véritablement unique, et lorsqu'un râle rauque lui échappa finalement, lorsqu'il la serra entre ses bras en se tendant tout entier, ses crocs ripèrent l'espace d'une seconde sur la peau du cou immaculé, sa mâchoire tremblant violemment sous l'envie de mordre qu'il parvint à réfréner, réussissant à plaquer finalement ses lèvres scellées contre la peau en lieu et place de ses crocs. Le brun gémit alors lourdement, mélange de plaisir et de frustration, puis soupira fortement avant de la serrer plus étroitement encore, calant son menton sur son épaule alors qu'ils demeuraient, alanguis et couverts de fluides sur le canapé, tandis qu'autour d'eux la nuit déjà avancée commençait à trouver des échos similaires parmi les autres invités. Depuis combien d'heures cela durait-il ? Aucun d'eux n'y avait prêté attention, d'ailleurs est-ce que cela était réellement important ? Non, bien sûr que non. Erwin demeurait encore accroché à la brune, non pas comme un jaloux refusant de lâcher prise, mais plus comme un amant qui savourerait encore quelques secondes de tendresse après des ébats agités, un léger souffle faisant se lever et s'abaisser sa cage thoracique, comme si l'espace d'un instant il avait oublié qu'il n'avait pas besoin de respirer, comme un écho du souvenir de ce que cela faisait, il y a une éternité de cela. Et lorsque finalement il se redressa pour regarder Agatha, ses yeux noirs la scrutèrent avec une profonde réflexion, un éclat intrigué et intéressé brillant dans son regard.

- Je crois que je me suis brûlé.

Lâcha-t-il sur un ton presque grave avant qu'un léger sourire n'étire ses lèvres, l'une de ses mains venant repousser en arrière une mèche de cheveux chez la couturière, son pouce revenant s'attarder sur sa joue en une légère caresse.



@Agatha Pearson
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