Nuit/Jour

Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 :: New Abbotsford :: Centre :: Oasis Pleasure Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant

Laisse-moi entrer.



21.04.24 22:28

Omen
Tadaaaa
"Tout ce qui est à toi est à moi"
֎ Faciem : Adrien Brody
֎ Diem natalis : en 1515
֎ Officium : Skavenger
֎ Locus : Extérieur ou souterrains
֎ Creator : Silas
֎ Tutor : Silas
֎ Infants : Lyn
֎ Nuntium : 68
֎ Adventus : 16/05/2023
֎ Multicomptes : (De)Lucius
֎ Pseudo : Shenzy
Laisse-moi entrer. Tumblr_mvminqG6k61rijbg1o1_500
Omen
Les Apatrides
https://lrth.forumactif.com/t2181-omen-mauvais-ou-bon-presage https://lrth.forumactif.com/t2189-omen-les-liens-qui-nous-unissent#51030
Et tu en seras largement récompensée.



Je regarde en arrière avant de bondir sur le toit d'en face. Je fais un léger moulinet des bras pour ne pas tomber en avant, par-dessus la corniche. Je me penche pour constater que la milice continue à courir dans la mauvaise direction. Cela aurait pu sans aucun doute s'arrêter là si une des pièces d'or n'avait malencontreusement pas glissé entre mes doigts et tombé au sol. Malheureusement pour moi, la milice est composée de vampire à l'ouïe particulièrement fine. Au moment où le tintement de métal se répercute sur la pierre, la rue, ainsi que tous les murs aux alentours, je peux presque voir la répercutions de ce petit bruit tout autour. Les gardes s'arrêtent, se retournent, et regardent les ombres sans penser à lever le nez. Je n'attends pas plus pour filer dans l'autre direction. J'avise une corniche sur laquelle je m'accroche, puis un balcon sur lequel je me mets à courir, puis une fenêtre dans laquelle j'entre, et enfin je passe devant le seul et l'unique : Oasis Pleasure.

D'ordinaire, je fuis cet endroit parce que je ne sais que trop bien que l'appel de l'information y est grand, et la rétribution en argent peut être très généreuse... Et je n'offre qu'un seul service, celui de dérober. Mais là, je vais avoir sans doute besoin de mettre ma cavale en pause le temps de la journée qui ne devrait pas tarder à se lever. Je sors de l'ombre et file droit vers l'entrée. Quelques mètres avant, je me redresse, m'époussette, ralentis mon bas, et pénètre à l'intérieur.

L'ambiance change du tout au tout. Je suis l'un des seuls à entrer alors que la plupart est en train de sortir, probablement pour aller se cacher du soleil. Ceux qui restent sont visiblement suffisamment riches pour se permettre de se payer toute la nuit. Quelqu'un vient à ma rencontre et me demande ce que je recherche. Je prends un air assez sûr de moi pour répondre l'évidence.

"Ce qu'il y a de meilleur."

L'hôtesse a un sourire hautain que j'apprécie beaucoup. Si elle me prend de haut, alors je suis certain qu'aucun garde ne viendra jusqu'ici. Cependant, j'aimerais beaucoup être couvert d'une de ces lourdes tentures pour être certain que ça n'arrivera pas. Je glisse ma main dans ma poche et en sort deux pièces d'or, non sans bien souligner au passage que mes poches regorgent d'autres de ces petites merveilles.

"Rapidement, je vous prie."

Le sourire de la femme se fige avant de m'installer rapidement dans une des alcôves. Je croise les jambes et étends les bras sur le dossier du siège particulièrement confortable. Elle m'annonce que je devrais avoir de la visite sous peu et me demande ce que je veux consommer en attendant. Si je dois fêter ma liberté, autant le faire à fond. Boire seul ne se fait pas, aussi vais-je attendre cette mystérieuse compagne.

"Toujours ce qu'il y a de meilleur, je vous prie."

Un jour, je le sais, je me ferais attraper... Et sans aucun doute, un jour je n'arriverais pas à me sortir de prison seul. D'ici-là, j'ai bien l'intention de profiter de ces derniers instants de plaisir... Et dépenser mon argent au maximum.

Revenir en haut Aller en bas

22.04.24 17:49

Fantine Bahorel
֎ Nuntium : 45
֎ Adventus : 14/12/2023
Fantine Bahorel
Les Enregistrés Exclusifs
Nuit moyenne. Fantine regagnait tranquillement ses quartiers avec une impression d’inachevé qui lui déplaisait souverainement. Techniquement, elle ne pouvait pas se plaindre, mais il n’empêche que. Il manquait quelque chose à cette nuit. En attendant, elle regagnait ses quartiers en trainant quelque peu de pieds. Une bonne nuit de sommeil et elle irait s’entrainer, ça lui passerait ses idées grises. Elle en était là de ses réflexions quand elle vit passer une des petites mains du lieu qui se pressait dans le couloir, semblant chercher quelqu’un. Ce n’était peut-être rien, mais le flair de Fantine lui soufflait que ça mérite qu’on s’y attarde. Vers quoi pouvait-elle bien courir, surtout en fin de nuit ? De plus, ce n’était pas comme si elle avait mieux à faire.

Elle ne fit aucune manière et coupa tout simplement la route à l’hôtesse avec son bras.

-Tu es bien pressée, dis-moi, où cours-tu comme ça ?

Vu sa grimace, ce n’était pas après Avarice qu’elle en avait.

-Je dois y aller, il y a un client qui demande…

Oh ? Un client ? C’était peut-être l’occasion de rattraper sa nuit. Avec un peu de chance, c’était un nouveau sur lequel aucun des péchés n’avait eu la chance de poser ses griffes. En voilà une bonne nouvelle. Fantine avisa que l’hôtesse tenait quelque chose dans son poing serré. Sans ménagement, elle lui saisit le poignet et l’obligea à l’ouvrir. Les deux pièces d’or qui s’y trouvaient donnèrent à son regard quelque peu éteint un regain d’éclat.

-Et qu’est-ce qu’il demande, le client ?

-Ce qu’il y a de meilleur.

Banco. Lui, il était pour Fantine et personne d’autre. Le reptile avait une proie. La fin de nuit venait de prendre une toute autre direction pour la jeune femme. Il voulait le meilleur ? Il allait être servit.

-Et tu étais en train de chercher… ?

Le regard qu’adressa Fantine à l’hôtesse indiquait clairement qu’il n’y avait qu’une réponse acceptable à cette question.

-Toi, bien sûr !

-Bonne petite, souffla Fantine, en lui tapotant la joue. Maintenant tu vas me chercher une excellente bouteille et deux verres, et tu vas m’emmener auprès de ce client. Si tu n’es pas revenue dans 5 minutes ici précisément, je m’arrangerai personnellement pour faire de ta vie ici un enfer sur terre, me suis-je bien fait comprendre ?

Pendant que l’hôtesse disparaissait comme si elle avait le diable aux trousses, Fantine en profita pour aviser le miroir le plus proche. Le maquillage était au point, ses yeux de biches ourlés de noir. Ses longs cheveux bonds étaient détachés et savamment ondulés, sa longue robe fourreau noire avait un décolleté un peu sage mais une fente vertigineuse qui laissait voir une porte jarretelle ornée d’un serpent. Un collier en or en forme de serpent ornait son coup gracile. Elle remit un peu de mouvement dans ses cheveux, un petit coup de parfum de secours qu’elle avait caché dans un pli de sa robe, et elle était prête pour faire une entrée.

Cela tombait bien, la petite hôtesse revenait toujours en trottant, mais bien plus blême et moins enthousiaste qu’avec sa rencontre avec Fantine. Elle avait choisi une bouteille d’un cognac fort recherché par les connaissances.

-Bon choix, approuva la jeune femme. Il y avait de la monnaie ?

L’hôtesse acquiesça.

-Garde-là pour toi, en pourboire.

L’hôtesse adressa un regard surpris à Fantine. Oui, cela pouvait passer pour de la générosité mais il n’en était rien. Elle comptait bien extorquer beaucoup, beaucoup plus à son nouveau client. Mais avec ce petit geste, elle avait gagné une alliée. Au sein de l’Oasis, il fallait savoir manier la menace d’une main et la récompense de l’autre.

Une fois arrivée devant l’alcôve, elle fit signe à l’hôtesse de soulever pour elle la tenture. Pour faire une entrée, c’était mille fois mieux que d’ouvrir soi-même. Elle se glissa dans l’alcôve et d’un coup d’œil discret jaugea l’inconnu qui lui faisait face. Il avait l’air d’avoir prit ses aises, en même temps il aurait eu tort de se priver dans un lieu aussi confortable.

-Bonsoir, vous m’avez demandée ?

Elle s’avança doucement vers lui et déposa sur la table les deux verres avant de lui montrer la bouteille. Ce faisait, elle fit en sorte, sans avoir l’air d’y toucher, de lui donner un petit aperçu de son décolleté, histoire de lui donner l’eau à la bouche. Tranquillement, elle servit deux verres et en posa un devant lui.

-Ici, on m’appelle Avarice, mais je peux me montrer très généreuse… si l’on m’en donne envie.
Revenir en haut Aller en bas

22.04.24 22:19

Omen
Tadaaaa
"Tout ce qui est à toi est à moi"
֎ Faciem : Adrien Brody
֎ Diem natalis : en 1515
֎ Officium : Skavenger
֎ Locus : Extérieur ou souterrains
֎ Creator : Silas
֎ Tutor : Silas
֎ Infants : Lyn
֎ Nuntium : 68
֎ Adventus : 16/05/2023
֎ Multicomptes : (De)Lucius
֎ Pseudo : Shenzy
Laisse-moi entrer. Tumblr_mvminqG6k61rijbg1o1_500
Omen
Les Apatrides
https://lrth.forumactif.com/t2181-omen-mauvais-ou-bon-presage https://lrth.forumactif.com/t2189-omen-les-liens-qui-nous-unissent#51030
Et tu en seras largement récompensée.



J'attends, j'écoute, je recueille des informations, je repère des gens riches, des gens puissants. Je comprends rapidement que quiconque est ici, là, maintenant, possède un certain atout pécuniaire, sans aucun doute. Évidemment qu'ils ne sont pas tous là pour se planquer loin des mains baladeuses des gardes, mais je dois admettre que c'est l'une des premières fois que je viens consommer dans un tel bâtiment de luxe. D'ordinaire, les femmes étaient plutôt ravies quand elles n'étaient pas trop amochées après leur prestation.

Vous ai-je dit que j'ai un rapport très conflictuel avec ce qui touche de près ou de loin à l'esclavage ? C'est le cas. Après, ma notion d'esclavage va de la vie martyrisée par un maître jusqu'à la simple appartenance... Dont font partie les enregistrés de la cité...

Quand elle arrive, parce qu'il s'agit d'une "elle", je dois admettre qu'elle n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. J'avais imaginé une femme plus... moins... Disons une femme quelconque, quoi. Belle, mais sans plus. Quand la tenture s'écarte et qu'elle arrive comme en terrain conquis, je me redresse immédiatement pour la saluer comme je le ferais avec n'importe quelle cliente. Malgré toute ma bonne volonté, je ne peux m'empêcher de laisser glisser mon regard sur sa robe, ses bijoux, et le reste. Je me demande si elle est armée, et si elle l'est, où est-ce qu'elle cache son arme.

"Je ne pensais pas que je serais si généreusement servi."

Elle s'avance et nous sert deux verres d'un très bon alcool. La vue est très belle. Elle se présente sous le nom d'Avarice. Je peux me présenter moi aussi sous mon nom d'emprunt.

"Enchanté, Avarice, je me prénomme Omen, et je peux aussi me montrer très généreux également.."

Cette fois, c'est à moi de me pencher en avant, écartant une jambe pour qu'elle puisse aviser la bourse qui pend à ma ceinture.

"Tout d'abord, j'aimerais vous dire que je suis enchanté par votre accueil. Ensuite, j'aimerais vous préciser qu'il n'est pas impossible que des gentlemen me recherchent. Je vous saurais gré de ne pas les inviter à notre entrevue."

Bon, maintenant que les choses ont été dites, je prends le verre et l'inspire longuement. D'ordinaire, je préfère toujours me servir moi-même. Ce n'est pas que je n'ai pas confiance, mais je n'ai confiance qu'en moi-même. Finalement, je décide que je profiterai de cette soirée, je lève mon verre pour trinquer avec Avarice dont j'aimerais savoir le nom et les particularités.

"Alors, qui êtes-vous, Avarice ?"

Revenir en haut Aller en bas

23.04.24 8:49

Fantine Bahorel
֎ Nuntium : 45
֎ Adventus : 14/12/2023
Fantine Bahorel
Les Enregistrés Exclusifs
Fantine laissa un petit sourire lui monter aux lèvres. Ce n'était pas tous les jours qu'on prennait la peine de se lever pour la saluer, et c'était plutôt agréable. Elle avait beau faire partie de l'élite de l'endroit, cela ne voulait pas dire que les clients faisaient étalage de leurs bonnes manières avec elle.

La réponse de l'inconnu lui fit échapper un petit rire cristallin.

-Quand on demande, comme vous, le meilleur, il faut s'attendre à le recevoir.


S'il était aussi futé qu'il en avait l'air, il comprendrait qu'elle ne parlais pas que de la bouteille.

Elle s'assit en gardant une certaine distance avec le client. C'était une des technique qu'elle avait développées ici. Quand le client ou la cliente ne lui sautait pas directement dessus comme la misère sur le pauvre monde, elle pouvait prendre le temps de se laisser désirer. C'était aussi une manière de faire monter les enchères.

Et lui aurait visiblement les moyens de suivre. Tout en se présentant, il lui laissa entrevoir une bourse fort bien garnie. Cette simple vue la fit frissonner, et elle ne fit aucun effort pour le dissimuler. Ses yeux se mirent à briller encore plus et devinrent pétillants comme une coupe de champagne. Elle ne fit absolument rien pour dissimuler à son interlocuteur son intérêt pour le contenu de sa bourse. Après tout, il était face à Avarice, autant qu'il apprenne très vite que c'étaient les espèces sonates et trébuchantes ainsi que les présents qui lui mettaient le rose aux joues et l'eau à la bouche.

À présent, Fantine avait deux objectifs clairs : le contenu intégral de cette bourse en premier lieu, puis lui donner envie de revenir pour en avoir plus. Encore plus. Toujours plus.

Et rien ni personne n'allait l'en empêcher. Certes, cette histoire de gentlemen ne lui disait rien qui vaille, ceuix qui le cherchaient etaient peut-être dangereux. Mais l'attrait de l'or était bien plus fort que le reste. S'il se montrait généreux, cela vaudrait le coup de prendre quelques risques. Quant à savoir si l'argent 'Omen était volé, elle s'en fichait complètement du moment qu'il finisse dans sa poche.

- À moins que vos poursuivants possèdent une audace peu commune, je doute qu'ils viennent vous chercher ici.


L'Oasis savait protéger ses clients dès fâcheux en tout genre.

-D'ailleurs, il serait fort dommage que quelqu'un perturbe notre entretien. Voyez-vous, je serais ...contrariée de devoir partager votre attention avec quelqu'un d'autre. J'ai très envie de faire votre connaissance, voyez-vous ?


*Et si vous commenciez par me présenter le contenu de votre bourse*

Compléta t'elle en pensée.

La question qui suivit lui fit lever un sourcil interrogateur. Comme entrée en matière c'était franchement original. En général on lui demandait plutôt ce qu'elle pouvait faire.

-Pour un bon prix, je peux etre beaucoup de choses. Mais avant tout, je suis quelqu'un qui, comme vous, ne cherche que le meilleur, en toute chose. Car en échange...


Elle laissa planer un silence évocateur.

-J'offre le meilleur. Et vous, Omen, qui êtes vous ?
Revenir en haut Aller en bas

23.04.24 19:59

Omen
Tadaaaa
"Tout ce qui est à toi est à moi"
֎ Faciem : Adrien Brody
֎ Diem natalis : en 1515
֎ Officium : Skavenger
֎ Locus : Extérieur ou souterrains
֎ Creator : Silas
֎ Tutor : Silas
֎ Infants : Lyn
֎ Nuntium : 68
֎ Adventus : 16/05/2023
֎ Multicomptes : (De)Lucius
֎ Pseudo : Shenzy
Laisse-moi entrer. Tumblr_mvminqG6k61rijbg1o1_500
Omen
Les Apatrides
https://lrth.forumactif.com/t2181-omen-mauvais-ou-bon-presage https://lrth.forumactif.com/t2189-omen-les-liens-qui-nous-unissent#51030
Et tu en seras largement récompensée.



Il y a longtemps que ne n'attends plus rien de personne. C'est bien simple, si je veux quelque chose, je prends ce quelque chose. Pour ce qui est des conséquences, disons que je traverserai ce pont quand il se présentera à moi. Tout cela pour dire que oui, je suis ravi de me retrouver devant une femme qui joue aussi bien la comédie dans l'idée qu'elle puisse être séduite par moi. Je ne suis pas dupe, mais oui, j'apprécie, même si c'est son travail.

Une lueur de vérité vient dans son regard quand elle regarde ma bourse. Quelque chose me rassure : cet argent est pour elle, et non pas pour un quelconque employeur (que je soupçonne être un homme). Sans doute que j'aurais eu beaucoup de mal de profiter de cette machination... Mais non, là, c'est entre moi, elle, et l'argent. Je lui fais part de mon "petit problème" et elle semble parfaitement le comprendre.

"Rassurez-vous, si je suis ici, c'est justement pour ne pas être dérangé... À moins que vous n'ayez un endroit encore plus discret ?" Faire ma connaissance, voilà une manière très agréable d'entrer en matière. "Et j'ai très envie de faire la vôtre."

Après avoir trinqué, j'hésite à boire à nouveau. Je ne veux pas boire avant elle, mais il est interdit pour moi de reposer mon verre, alors je le garde à la main. Comme pour se préserver, Avarice ne se dévoile pas, voire pas du tout. Je plisse les yeux. Si je veux en savoir plus, il va falloir que je ruse. Quoiqu'en fait, elle annonce la couleur directement : un bon prix. Une couleur dorée, paraît-il.

"Je suis le capitaine d'un navire, on pourrait dire soit pirate, soit explorateur... Tout dépend de quel côté est la marchandise à soutirer, en fait. N'importe qui, et n'importe quoi, a un prix, et ce n'est pas parce que vous savez ce que vous valez que votre prix est moins élevé que les autres... loin de là."

Elle m'a dit qu'elle pourrait être qui elle voulait.

"Je payerai très cher pour vous avoir telle que vous voulez être..."

Si elle s'est installée à une distance respectable de moi, j'avale la distance qui nous sépare en me penchant vers elle. Je sors une nouvelle pièce d'or de ma bourse, sans chercher plus que cela à cacher mon geste, ou encore à le minimiser, et la lui glisse dans la main. Pour moi, l'argent n'a pas ce côté tabou que d'autres ont, et je suppose... enfin j'espère... qu'il en va de même pour Avarice.

"Je vais déjà vous dédommager pour les futurs problèmes. "

Comme un fait exprès, j'entends la porte s'ouvrir et un garde se présenter avant d'énoncer un avis de recherche.

Revenir en haut Aller en bas

24.04.24 21:15

Fantine Bahorel
֎ Nuntium : 45
֎ Adventus : 14/12/2023
Fantine Bahorel
Les Enregistrés Exclusifs
Décidément, cette entrevue dépassait les espérances de Fantine. Non seulement Omen n'avait toujours pas fait un geste pour se jeter sur elle comme l'auraient fait au moins 80% des clients de la demoiselle, mais il semblait décidé à converser. D'ordinaire, si Fantine faisait l'effort de prétendre s'intéresser à ses clients, l'inverse était rarement vrai. Lui avait l'air plutôt sincère quand il parlait de faire sa connaissance. Même s'il mentait, qu'il en fasse l'effort le plaçait au-dessus de beaucoup de celles et ceux que Fantine avait eu l'occasion de ...rencontrer. Cerise sur le gâteau, ce qu'elle découvrait de lui était fort plaisant.

-Vraiment... un pirate... c'est fascinant.

Qui disait pirate disait trésor. Et Fantine adorait les trésors. Jusqu'ici, il avait réussi à capter son attention, à présent, il avait réussi à vraiment attiser son intérêt. Même s'il s'agissait d'une vision bien naïve et certainement loin de la vérité, elle ne pouvait s'empêcher de l'imaginer avec des coffres remplis d'or, de pierreries, de bijoux et autres objets précieux. Si elle jouait ses cartes correctement, il pourrait peut-être la couvrir de présents...Cette simple pensée la mettait en émoi.

-Dites m'en plus, vous vous appropriez tout type de marchandise ?

Négligemment, elle avait posé le coude sur la banquette et son menton dans sa main. Elle avait parfaitement conscience de jouer avec le feu. Il semblait vraiment insister pour se dérober aux regards. Certains clients n'étaient pas à l'aise à l'idée d'être vus mais quelque chose lui disait qu'il ne s'agissait pas que de ça. Mais l'appât du gain était plus fort que la prudence.  D'autant plus que ce qu'il disait était très agréable à entendre. Sa remarque sur le prix des choses, par exemple. Cette remarque s'appliquait tout à fait à elle. Elle connaissait son prix qui était loin, très loin d'être modéré. Mais c'est surtout la phrase suivante qui lui plu beaucoup. Ainsi, il était prêt à payer très cher... doux mots à ses oreilles.

Quand il se rapprocha d'elle, elle lui adressait un petit sourire en coin plein de promesses. Alors qu'il sortait une pièce d'or, elle bougea de sorte que la fente vertigineuse de sa robe révèle sa jambe gauche. Elle était enveloppée d'un bas noir transparent et ornée d'une très jolie jarretelle en forme serpent. Il pourrait apprécier le détail.

Elle fit habilement disparaître la pièce et allait se rapprocher encore un peu plus d'Omen, ses yeux plongés dans les siens, quand un mot de ce dernier la fit réagir.

-Problèmes ? Quel genre de problème ?

Les bruits qui ponctuèrent sa question lui firent lever les yeux au ciel. Ce genre de problème. Des problèmes en uniforme.  Voilà pourquoi il tenait tant à disparaître.

-Vous avez dû sacrément les agacer pour qu'ils viennent jusqu'ici. Fit-elle remarquer.

En attendant, elle se retrouvait face à un choix. Elle pouvait le laisser se faire attraper comme un lapin de garenne, mais elle pouvait dire adieu à la bourse pleine de pièces d'or. Ainsi qu'à toutes les autres richesses auxquelles il pouvait avoir accès. Elle tendit l'oreille ; visiblement les miliciens se rapprochait dangereusement. Elle devait choisir.

Laissant échapper un soupir exaspéré, elle pivota et s'installa sans préambule à califourchon sur Omen. D'une main, elle ouvrit la fermeture éclair de sa robe jusqu'à la taille pour révéler son dos nu. Quand les miliciens rentrerait, ils seraient incapables de voir le visage d'Omen et les croiraient en pleine partie de Scrabble. Elle se penchant à l'oreille d'Omen.

-J'espère que vous n'imaginez pas qu'une seule pièce va suffire pour me dédommager. Votre liberté est en jeu et je doute que vous lui accordiez si peux de prix.

Elle ajouta.

-Je vais vous faire escorter dans une chambre où vous serez tranquille et faire diversion. Quand je viendrai vous retrouver, je vous suggère d'avoir une meilleure offre à me faire.

Elle l'invita à poser ses mains sur elle pour rendre la scène plus crédible. Elle pouvait déjà entendre la petite hôtesse de tout à l'heure tenter de freiner les miliciens.

- Mais je vous ai dit qu'elle est avec un client !

La tenture fut brutalement soulevée et Fantine laissa échapper le cri indigné approprié. Tout motivés qu'ils soient les miliciens se retranchèrent derrière la tenture tandis que Fantine se confondait en excuses auprès de son client. Trouver deux inconnus en pleine partie de Scrabble n'était jamais agréable, même pour des miliciens. Rn tout cas c'était suffisamment gênant pour offrir à Omen une porte de sortie.

-Mon cher je suis absolument navrée, croyez bien que ça n'arrive jamais...

Pressant sa robe toujours ouverte contre elle, Fantine sorti de l'alcôve l'air indigné. Ignorant les miliciens, lle s'adressa à l'hôtesse.

-Escorte mon invité dans la chambre bleue s'il te plaît. Là au moins, on ne nous dérangera pas.

En le disant ouvertement, cela donnait l'impression qu'elle n'avait rien à cacher.
Elle se tourna ensite vers les 3 miliciens qui la dévoraient du regard.

-Puis-je savoir en quel honneur vous venez saboter mon entrevue ?

Le meneur, sans quitter des yeux l'échancrure de sa robe, répondit

-Nous recherchons un fugitif.

-Je vois, suivez moi.

Elle passa devant eux et senti 3 paires d'yeux avides se coller à son dos nu. Diversion réussie, Omen n'avait plus qu'à suivre l'hôtesse. Quant à Fantine, elle avait une petite idée de comment se débarrasser des 3 nuisibles.
Revenir en haut Aller en bas

25.04.24 11:15

Omen
Tadaaaa
"Tout ce qui est à toi est à moi"
֎ Faciem : Adrien Brody
֎ Diem natalis : en 1515
֎ Officium : Skavenger
֎ Locus : Extérieur ou souterrains
֎ Creator : Silas
֎ Tutor : Silas
֎ Infants : Lyn
֎ Nuntium : 68
֎ Adventus : 16/05/2023
֎ Multicomptes : (De)Lucius
֎ Pseudo : Shenzy
Laisse-moi entrer. Tumblr_mvminqG6k61rijbg1o1_500
Omen
Les Apatrides
https://lrth.forumactif.com/t2181-omen-mauvais-ou-bon-presage https://lrth.forumactif.com/t2189-omen-les-liens-qui-nous-unissent#51030
Et tu en seras largement récompensée.



-
Avarice semble plus attirée par le côté piraterie de ma vie que par celui d’explorateur. Le pire étant qu’elle n’a pas peur, ou si c’est le cas, elle ne le montre absolument pas. Je suis très étonné par cet état de fait. Soit ce bâtiment est particulièrement sécurisé, à tel point que je ne suis pas certain d’y avoir ma place, soit elle a prévu de me vendre. Je pense qu’elle pourrait en tirer un très bon prix, et sans doute qu’elle en aura parfaitement conscience, si ce n’est déjà le cas. En tout cas, elle sait parfaitement jouer de ses charmes. Ses serpents dorés ne demandent qu’à relâcher leur étreinte sur sa peau, celle de son cou, celle de sa cuisse. Il ne tient qu’à moi de choisir entre les plaisirs de l’argent et de la chair. Ce soir, de l’argent, j’en ai... Elle me demande à propos de mes marchandises et me voilà en train de faire ma petite publicité.

"Toute forme de marchandise... Cela peut aller de certains livres aux objets du passé, jusqu’à des métaux précieux ou même des trésors familiaux que les gens veulent récupérer." Je tourne mou verre dans ma main. "Mes clients préféré sont sans conteste les collectionneurs et les passionnés. Déjà parce qu’ils payent bien, très bien, et ensuite parce qu’ils sont exigeants. Par la suite, quand j’ai fait une trouvaille particulière, les enchères peuvent vite monter. La dernière fois, c’était une… Comment ils ont appelé cela ? Une Game Boy ? J’ai passé du temps à trouver une personne qui pouvait la réparer, mais cela en valait pour finir largement la peine. Ils étaient trois dessus à renchérir."

Je n’ai aucune spécialité à part… les défis. Je ne peux absolument pas résister à un « c’est introuvable » ou encore un « ce sera trop dur à récupérer… » ou encore mon dernier adoré « Il est trop protégé. ». Je sais que ce sera dur, je sais que j’y laisserais des plumes, mais chaque défi en vaut la peine, et mon petit plaisir est de voir la prime sur ma tête monter, et monter encore, nuits après nuits, villes après villes. Malheureusement, je n’ai pas le temps d’aller plus loin dans mon discours que nous sommes interrompus. Ils ont dû fouiller les alentours avant d’essayer ici. Quoiqu’ils soient trois, je suis beaucoup plus recherché que je ne le pensais. Oui, cela me fait plaisir, très plaisir même. Je doute que mon apparence dissimule un diamant d’innocence, mais je prendrai bien la caverne aux merveilles ! Génis ? Mon souhait est qu’Avarice me soutire de l’argent, et qu’elle ne me vende pas. Si elle est un tant soit peu intelligente, elle ne me vendra pas. Si elle est plutôt du genre prudent, je passerai la journée en prison.

"Ce sont pas vraiment mes copains, j’en ai peur…"

Avant même que je n’ai pu dire quoi que ce soit, Avarice bondit sur moi comme une chatte et se déshabille du même mouvement. C’est la capture la plus bandante que je n’ai jamais subi. Ce n’est que quand elle se penche vers moi que je comprends ce qu’elle est en train de faire. Je passe une main contre sa nuque pour la garder encore un instant.

"Ma liberté se trouve facilement, mais ça…" Je donne un rapide regard sur son corps, englobant à la fois ses formes, mais aussi et surtout le geste qu’elle a fait. "Oui, ça vaut bien plus !" Nos lèvres sont si proches en cet instant, mais je la laisse aller, lui abandonnant le collier que j’ai accroché à son cou. Bien sûr, je pourrais dire que j’ai fait cela par gentillesse, pour la remercier de son geste et parce que c’est toujours très agréable de se faire sauter dessus… Ou par défi, il est plus simple de décrocher un bijou que de l’accrocher en douce… Mais la raison principale est toute autre : Je ne dois pas me faire attraper en possession d’un collier de femme. Si je suis fouillé et que les gardes trouvent cela, je suis fini. Là, j’ai encore une chance.

Je pousse un grognement de frustration exagérée quand elle se retire de moi, et je fais teinter une boucle de pantalon pour mimer le fait que je me rhabille... Et je suis sidéré de l’invisibilité qu’elle m’offre en cet instant. Je pense que je pourrais faire ce que je veux, agiter mon butin sous leur nez, brandir un avis de recherche qui me représente, rien n’y ferait. Tout le monde, moi compris, n’a d’yeux que pour Avarice… Et rapidement, me voilà seul avec une jeune femme qui me prie de la suivre. Je pourrais partir d’ici, ce serait facile ! Mais d’une part je suis trop curieux, et d’autre part, Avarice a mon collier, et je suis très curieux, et… ses serpents dorés doivent être retirés. Je suis donc, docilement, jusqu’à une chambre qui est effectivement bleue. Je prends place sur le lit et commence une inspection détaillée de la pièce.

J’espère qu’elle ne tardera pas trop.

J’espère qu’elle n’est pas en train de me vendre…

..ou qu’elle en négocie un bon prix, sans quoi je serai déçu et nous aurons tout perdu.

Revenir en haut Aller en bas

25.04.24 18:12

Fantine Bahorel
֎ Nuntium : 45
֎ Adventus : 14/12/2023
Fantine Bahorel
Les Enregistrés Exclusifs
Fantine traversa l'Oasis d'un pas digne de reine offensée. Elle sentait son dos nu et la fermeture éclair ouverte accrocher des regards pleins de convoitise. Mais elle avait un but et comptait bien l'atteindre. Une fois arrivée à une alcôve discrète près de l'entrée, elle se retourna. 1,2,3 ... ils l'avaient tous suivie sans prêter attention à Omen. La première partie de son plan était une réussite. À présent : la deuxième.

-Vous êtes donc à la recherche d'un fugitif, mais que comptez vous faire ici ?

Là encore, ils ne firent même pas l'effort de la regarder dans les yeux, ce qui la fit grogner intérieurement. En temps normal jamais ils n'auraient pu prétendre entrevoir ne serait-ce que ses cheville. Elle avait l'impression de donner de la confiture à des pourceaux. D'ordinaire, cela ne lui aurait pas fait grand-chose, mais après avoir conversé avec quelqu'un qui faisait l'effort de lui parler avec respect et intérêt, le contraste n'en était que plus flagrant.

-On va fouiller les lieux pour vérifier s'il ne se serait pas caché ici.

-C'est hors de question, répondit-elle.

Cette réponse eu le mérite de leur faire lever les yeux.

- Je crois que vous ne comprenez pas qui nous sommes.

Fantine ne se démonta pas devant cette pathétique tentative de l'impressionner.

-Je crois que c'est vous qui ne comprenez pas où vous êtes. L'Oasis est un des lieux les plus sélect de la ville, vous croyez vraiment qu'un vulgaire fugitif a pu entrer ? Je m’étonne déjà que vous ayez réussi. Parmi nos clients, nous comptons des gens dont l'influence est telle qu'un claquement de doigts leur suffirait pour vous renvoyer au néant que vous n'auriez jamais dû quitter.

Elle perçu l'ombre d'un doute traverser le regard de ses interlocuteurs. Certes, il était visible qu'ils n'appréciaient pas son ton mais ils l'écoutaient tout de même. Elle poursuivit.

-Si vous ne me croyez pas, demandez à vos supérieurs hiérarchiques, ils sont au bar.

Fantine les vit jeter un œil par-dessus son épaule et blêmir. Il y avait toujours un milicien ou deux haut-gradés qui traînaient autours du bar à l'Oasis. Pour une fois, ceux de ce soir servaient à autre chose que siroter le whisky le moins cher de la carte.

-Mais si vous y tenez, je vous en prie, faites...

Avant qu'ils puissent bouger, elle porta le coup de grâce.

-Et quand vous trouverez un conseiller en pleine action avec mes collègues, par exemple les fesses à l’air en train de recevoir une bonne petite correction, n'oubliez surtout pas d'indiquer vos noms et matricules, je suis sûre que vos carrières vont prendre un essor soudain...

*vers l'au-delà* Compléta-t'elle mentalement.  

Visiblement, ils avaient compris le message puisqu'ils se retranchèrent vite, trsè vite, vers la sortie. Fantine de son côté, tenant toujours sa robe, prit le temps d'aller récupérer la bouteille et les verres qu'elle avait partagés avec Omen. C'est alors qu'elle se rendit compte d'un nouvel accessoire, et pas des moindres, accroché à son coup. Il avait réussi à lui confier à son insu un colier, il devait être fort habile de ses mains... c'était à se demander ce dont il était capable avec ces mêmes mains dans un autre registre…

Fantine s'arrêta d'un coup. Elle venait de réaliser que, si son pas était plus léger, ce n'était pas juste parce qu'elle avait réussi à se débarrasser des miliciens, mais aussi parce qu'elle avait envie de retrouver Omen. De reprendre là où ils en étaient restés. Sentir leur souffles se mêler, plonger ses yeux dans son regard enfiévré. Elle pouvait encore sentir sa main sur sa nuque et surtout, entendre le petit grognement de protestation qu'il avait laissé échapper quand elle s'était levée, le cliquetis de sa ceinture...Elle se mordit les lèvres. Ça, c'était carrément dangereux. Elle avait très rarement envie de ses clients. Voire jamais. Et cela pouvait être un terrain glissant.

Elle s'autorisa un petit verre avant de reprendre son chemin, histoire de reprendre ses esprits. C'était sûrement un contrecoup de l'adrénaline, après sa confrontation avec mes miliciens. Après tout, elle avait prit de sacrés risques. Des risques inconsidérés, pour un inconnu qui lui avait donné un faux nom et une pièce d’or.  D’habitude, elle était du genre prudent. Mais là, il y avait non seulement une bourse pleine d’or à la clé, mais tous les trésors qu’il pourrait lui ramener.

Devant la porte de la chambre, la petite hôtesse l'attendait.

-Il est là je l’ai installé.

-Parfait. Vérifie que les miliciens sont bien partis, et fais passer le mot : le prochain ou la prochaine  qui vient m'interrompre pendant mon travail, je l'égorge.

Elle se fit ouvrir la porte et se glissa à l'intérieur. La chambre était plutôt sobre, mais meublée avec goût.  Un grand lit, un canapé confortable, une table basse et deux chaises en constituaient tout l'ameublement. Fantine posa les verres et la bouteille et fit demi-tour pour fermer le verrou de la porte, le laissant admirer encore un peu son dos nu. La robe glissaint sur ses épaules et ressemblait ainsi étrangement à une corolle de fleur.

-Les types qui vous cherchaient on eut le bon goût de comprendre qu'ils n'étaient pas bienvenus ici et sont partis. Je doute qu'ils reviennent. Quand vous désirerez partir, je vous ferai sortir par une issue dont ils ignorent l'existence. Maintenant que ce problème est réglé...

Elle s'installa sur le canapé. Le haut de sa robe laissait déjà voir l'arrondit de ses seins entre lesquels reposait le collier d'Omen. Et semblait à un souffle de glisser plus bas. Techniquement, Fantine aurait pu l’ôter, mais pourquoi s'en charger elle-même quant Omen serait certainement ravi de le faire ? Quant au collier, s'il le voulait il pouvait venir le chercher.

- À présent j'espère être le seul et unique objet de votre attention.

Elle allongea ses jambes devant elle et poursuivit.

-Voyez-vous, j'ai dû fournir des efforts considérables pour vous sortir de votre mauvais pas et faire déguerpir ces fâcheux. J'espère que votre gratitude sera à la hauteur du service que je vous ai rendu. Qu'avez vous à m'offrir Omen ?
Revenir en haut Aller en bas

25.04.24 20:27

Omen
Tadaaaa
"Tout ce qui est à toi est à moi"
֎ Faciem : Adrien Brody
֎ Diem natalis : en 1515
֎ Officium : Skavenger
֎ Locus : Extérieur ou souterrains
֎ Creator : Silas
֎ Tutor : Silas
֎ Infants : Lyn
֎ Nuntium : 68
֎ Adventus : 16/05/2023
֎ Multicomptes : (De)Lucius
֎ Pseudo : Shenzy
Laisse-moi entrer. Tumblr_mvminqG6k61rijbg1o1_500
Omen
Les Apatrides
https://lrth.forumactif.com/t2181-omen-mauvais-ou-bon-presage https://lrth.forumactif.com/t2189-omen-les-liens-qui-nous-unissent#51030
Et tu en seras largement récompensée.



Avarice met longtemps à revenir et j'essaie de ne pas être trop inquiet à ce sujet. Dans le pire des cas, elle m'a vendu, et je partirai aux bras de gentlemen armés plutôt qu'aux côtés d'une ravissante jeune femme... Que je retrouverai pour... au moins récupérer mon collier... Et nous allons nous en tenir là pour les fantasmes de vengeance. Nous verrons bien quand il nous faudra franchir ce pont. En attendant, je me repasse la scène en tête, où elle m'a sauté dessus. Je passe un bras derrière ma nuque, et souris au plafond. Je n'ai... Jamais été convoité... Pas ainsi. Et c'est particulièrement agréable. Dommage que ce ne soit que pour mon argent, pour une fois, je dois admettre que je le regrette. Mais bon, la vie est ainsi faite : ce genre de rapprochement des femmes humaines envers les hommes vampires n'est qu'un mythe.

Elle en met, du temps, non ?

Je ferme les yeux, ressentant la fatigue dans mon corps qui commence à se lasser de fuir encore et toujours. Je n'ai pas le temps de me reposer plus que cela que quelqu'un arrive derrière la porte. Je me redresse, passe ma main dans ma ceinture, me saisit d'une lame et attends silencieusement.

J'entends distinctement les mots de la jeune hôtesse, dont j'ai oublié le nom si toutefois il a été prononcé devant moi, et ceux, suaves et autoritaires, d'Avarice. Finalement, cette dernière entre, seule, et sans lâcher ma lame, je lui fais un sourire poli.

"Je vous remercie, c'est très aimable à vous."

Connaître une entrée secrète d'un lieu comme l'Oasis Pleasure est un luxe que je vais apprécier à sa juste valeur, sans aucun doute.

"Vous êtes une femme étonnante, Avarice."

Elle s'avance et, contrairement à ce que je croyais, va s'installer sur le canapé. Ce collier lui va particulièrement bien et vient de prendre beaucoup de valeur à mes yeux.

"Sans aucun doute, oui, vous l'êtes. N'en doutez pas."

Mes yeux parlent pour moi, et glissent sur ses jambes quand elle les exhibe, malgré ma bonne volonté de vouloir rester un gentilhomme.

"Je peux vous offrir tout ce que votre cœur désire naturellement." Je me lève pour venir près d'elle sur le canapé, toujours en gardant cette distance respectueuse qu'elle semble affectionner. "Vos désirs ne sont-ils que d'or ?"

Je prends une pièce dans ma main et hésite.

"Que diriez-vous d'un petit jeu ? Pile, je vous rétribue votre nuit entière sans que vous n'ayez rien à faire en échange. Face, je ferai de mon mieux pour mériter mon temps avec vous."

Je souris, et lance la pièce assez haut, je suis son regard, ses yeux vont-ils se poser sur moi, ou suivre la pièce avec convoitise ?

Revenir en haut Aller en bas

26.04.24 9:03

Fantine Bahorel
֎ Nuntium : 45
֎ Adventus : 14/12/2023
Fantine Bahorel
Les Enregistrés Exclusifs
Pour la première fois de sa carrière, Fantine était... partagée. D'habitude, elle avait un script mental, un plan qu'elle déterminait en début de rencontre mais là...Omen semblait échapper à ses prédictions et la surprenait à chaque détour de la conversation. Et plus il parlait, plus elle se sentait attirée par lui comme un papillon par une flamme. En elle, deux voix contraires s'élevaient.

Avarice trouvait  qu'elle avait suffisamment prit de risques et qu'il fallait en revenir à une nuit classique : il payait, elle s'exécutait et point. En lui arrachant un petit supplément de risques au passage. Mais Fantine, elle, voulait autre chose. Autre chose que ses nuits de travail. Elle voulait, pour une fois, suivre ses envies. C'était bien la première fois que ce genre d'idée fantaisiste lui venait. C'était cette même voix qui l'avait poussée a le sauver et non le dénoncer. Et elle n'arrivait plus à l'étouffer sous la raison.

- Mes désirs...

Elle laissa échapper un petit rire. Ses désirs étaient multiples, insatiables et contradictoires. Avarice voulait des bijoux, des objets précieux, des parfums. Fantine voulait quitter ce métier et cette ville, partir avec Alexandre très, très loin de vampires.

-Je suis à la recherche d'une parure. Quelque chose de suffisamment imposant pour que je puisse me contenter de la porter sans autres accessoires ou même vêtements. Auriez-vous ceci dans votre malle, monsieur le pirate ?

Un point pour Avarice. Alors qu'il s'asseyait sur le canapé, la demoiselle laissa tomber ses escarpins et se rapprocha de lui pour lui caresser la jambe du bout du pieds. Rien de méchant, rien d'osé, juste une petit pieds qui montait et descendait le long de son tibia. De son mollet.  

Quand il proposa le jeu, elle ne pu dissimuler sa surprise. Ça, jamais elle n'aurait pu le prévoir. Il lui offrait la possibilité de gagner sa nuit sans rien faire de plus. Si Avarice estimait avoir déjà fait suffisamment pour lui en éloignant 3 miliciens, Fantine lui soufflait qu'elle même ne serait pas rassasiée si jamais pile l'emportait. S'arrêter là où tout miser sur l'inconnu ? Ce lancer de pièce faisait douloureusement écho aux interrogations qui déchiraient la jeune femme. Elle chercha au fond du regard de son interlocuteur un indice, une réponse.

Quand la pièce retomba, elle s'en saisit au vol et la plaqua sur son avant-bras, dissimulant le résultat à ses yeux. C'était pile.

-Face, répondit Fantine et elle lui tendit sa pièce. Avant même de prendre le temps de réfléchir aux conséquences de ses actes, elle se redressa et reprit sa place de tout à l'heure, à califourchon au dessus de lui. Cette fois-ci, elle prit soin de lui retirée sa ceinture pour s'en saisir et la glisser derrière son coup et mieux l'attirer à elle. Cela lui donnait l'impression illusoire de maîtriser la situation, même si techniquement elle venait de jeter tout contrôle par la fenêtre.

Installée sur lui, elle ne put s'empêcher de pousser un soupir de contentement.

-Dites-moi, si jamais pile l'avait emporté, auriez-vous pu, si je l'avais décidé, passer ainsi toute une nuit avec moi sans me toucher ?

Elle déposa à la base de son coup un baiser.

-Sans me caresser ?

Et tout en ponctuant chaque phrase d'un baiser remontant le long de son coup vers son oreille, elle poursuivit.

-Sans m'embrasser ?

Un baiser.

-Sans me goûter ?

Un baiser.

-Sans me pénétrer ? Murmura t'elle à son oreille.

Elle s'éloigna pour à nouveau plonger son regard dans le sien.

-Je vous propose d'ajouter un petit enjeu. Si ma nuit avec vous me plaît, je vous donnerai mon prénom. Si je vous convainc de revenir à l'avenir, vous me direz le vôtre. Marché conclu ?

Elle lui laissa le temps de décider puis ajouta.

- À présent, nous pourrions sceller notre accord...

Et elle se pencha doucement vers lui, laissant leurs souffles se mêler, tirant doucement sur la ceinture pour l'inciter à se rapprocher d'elle. La petite lueur d'envie qu'elle avait ressentie se faisait de plus en plus grande et elle sentait son cœur battre de plus en plus fort. Enfin, elle déposa sur ses lèvres un langoureux baiser.
Revenir en haut Aller en bas

26.04.24 16:05

Omen
Tadaaaa
"Tout ce qui est à toi est à moi"
֎ Faciem : Adrien Brody
֎ Diem natalis : en 1515
֎ Officium : Skavenger
֎ Locus : Extérieur ou souterrains
֎ Creator : Silas
֎ Tutor : Silas
֎ Infants : Lyn
֎ Nuntium : 68
֎ Adventus : 16/05/2023
֎ Multicomptes : (De)Lucius
֎ Pseudo : Shenzy
Laisse-moi entrer. Tumblr_mvminqG6k61rijbg1o1_500
Omen
Les Apatrides
https://lrth.forumactif.com/t2181-omen-mauvais-ou-bon-presage https://lrth.forumactif.com/t2189-omen-les-liens-qui-nous-unissent#51030
Et tu en seras largement récompensée.



Dans ses yeux, je vois qu'elle est partagée. D'un côté, nous avons ce qu'elle a envie de désirer, ce qu'on lui a appris à vouloir, l'agent, les bijoux, et tout ce qui brille... et il y a autre chose à côté, quelque chose que je ne perçois pas encore bien, mais qu'il me tarde de découvrir. J'espère que ce n'est pas un enfant, ou un beau mariage avec un blondinet, ou un truc du genre. Non, j'aimerais que ce soit quelque chose que je pourrais lui apporter sur un plateau d'argent au moment où elle s'y attendendra le moins.

Une parure ? Je me note cela... Avant de répondre par la négative.

"Hélas, je crains que non, et j'en suis bien navré.""

Je vais sans aucun doute pouvoir lui trouver cela. J'aimerais savoir le modèle qu'elle a vu et qui lui a donné envie de posséder une telle parure. J'imagine des sous-vêtements faits en pièces et en bijoux, avec des fils de perle qui pendraient pour épouser la forme de ses côtes, et de ses cuisses. En moi-même, je me note cette commande de la plus haute importance.

Une fois tout danger écarté, je propose donc à Avarice un petit jeu. Le vrai jeu est son regard... et je dois dire que je suis... très étonné du résultat. Ses yeux ne m'ont pas quitté une seule seconde, intensément rivés dans les miens, et pourtant elle a attrapé la pièce au vol d'un geste souple. Ainsi donc les deux parties d'elle-même sont en parfaite synchronisation ? Qui l'eut cru ?

Je lui dédie un sourire appréciateur. Magnifique tour de passe-passe. En fait, elle aurait pu truquer le résultat que je ne m'en serais pas aperçu. Je suis sur le point de me lever mais elle me saute dessus, comme tout à l'heure, répondant immédiatement à l'envie qu'elle a fait naître quand elle a fait le même mouvement.

Mon cou se retrouve encerclé de cuir, et cela n'est pas pour me déplaire. J'aime cette sensation de piège, et pour une fois, je ne veux pas m'en défaire.

Me veut-elle ?

Ou est-elle incroyablement douée dans ce qu'elle fait ?

J'imagine que je n'aurai jamais cette réponse et que c'est pour cette raison qu'elle est à la place qu'elle occupe. Peu importe, j'ai bien l'intention d'en profiter tant que l'illusion est parfaite. Sa question me fait avoir un sourire amusé.

"...Sans vous toucher ?"

Cela aurait été dur, très dur et...
A mesure que sa bouche remonte, je sens mes yeux qui se révulsent un peu de tant d'attention... D'accord, cela aurait été pratiquement impossible... Mais je ne suis pas de ce genre-là, si elle n'avait pas voulu, je n'aurais pas forcé, je n'ai -étrangement- qu'une parole. Mais il faut admettre que son envie, ou du moins l'envie qu'elle manifeste, y est pour beaucoup.

Sa dernière question s'adresse à mon corps qui réagit instantanément, se dressant vers elle. Ma concentration est entièrement centrée sur elle quand elle me parle d'un nouvel enjeu. Cette fois, toute mon attention est à ses mots.

Mon prénom ? Ce vieux machin inusité depuis longtemps et qui n'a pas été prononcé depuis ma mort ? En quoi cela l'intéresse ? Il n'a aucune valeur marchande, ni non marchande. Du coup, c'est vite vu.

"Marché conclu."

J'aimerais beaucoup rajouter un peu de piment de mon côté, mais je suis trop impatient de commencer le jeu. Le cuir se resserre à mon cou. Je me rapproche d'elle, un peu surpris, et aussi sur la défensive. Les prostituées n'embrassent pas... habituellement... je crois ? Je ne peux m'empêcher d'inspirer son odeur à cet instant précis, sentant son souffle sur ma bouche alors qu'elle se rapproche.

Quand nos lèvres entrent enfin en contact, je pose mes mains sur ses hanches pour renverser la situation. Je la soulève, appréciant le contact de son corps sur le mien, avant de la reposer sur le canapé, sous moi. Son cœur s'accélère, je le sens avec toutes les fibres de mon corps. Je n'ai jamais été à proprement parlé un chasseur de vie, comme se targuent pas mal de mes pairs. Moi, j'ai toujours préféré les marchandises. Cependant, là, tout de suite, mon instinct est impeccablement réveillé par son corps chaud qui semble m'appeler.

Je l'embrasse sur les lèvres en un baiser que je fais de plus en plus exigeant, avant de descendre contre sa mâchoire, dans son cou, de la même manière qu'elle est montée à moi.

A gent always go down first

Mes mains passent derrière son cou pour la libérer de cette robe avant qu'il ne lui arrive malheur. Elle glisse sur sa peau, et je l'y aide. Il ne reste plus que les bas, ses sous-vêtements, et le collier. Je regarde le tout avec des yeux appréciateurs avant de continuer à descendre. J'embrasse sa poitrine, son ventre, et commence à retirer sa culotte, doucement. Je suis très attentif à ses réactions de plaisir ou de réticence.

Comme j'aimerais la prendre, là, tout de suite...

Mais j'ai plus envie encore de savoir son prénom, et chaque trésor vaut toujours le fait d'être patient.

Une fois la culotte glissée sur ses cuisses, puis sur ses chevilles, je parsème sa jambe de baisers pour remonter entre ses jambes. J'essaie de prendre mon temps, mais une légère impatience ne pourra pas lui échapper. Finalement, je continue jusqu'à l'objet de mon désir et commence à l'embrasser sur ses autres lèvres, doucement, d'abord, puis un peu plus passionnément à chaque coup de langue. Sentir son corps réagir est particulièrement satisfaisant.

Revenir en haut Aller en bas

27.04.24 13:00

Fantine Bahorel
֎ Nuntium : 45
֎ Adventus : 14/12/2023
Fantine Bahorel
Les Enregistrés Exclusifs
Omen semblait quelque peu sur la défensive quand Fantine initia un baiser. Elle pouvait le comprendre, elle-même n'embrassait presque jamais ses clients. Mais justement, c'était une manière pour elle de marquer que cette nuit, ce moment qu'ils allaient partager était particulier. Si particulier qu'elle était prête à lui donner son prénom.

Ici, même les 7, qui étaient ce qui s'apparentait le plus pour elle à des amis, voire une famille, l'appelaient Avarice. Peu connaissaient son prénom et personne ne l'utilisait. C'était donc une belle faveur qu'elle lui accorderait... s'il s'en montrait digne. Et il semblait plutôt déterminé. Il profita de leur baiser pour la renverser et l'allonger sous lui. D'ordinaire, Fantine préférait garder le dessus avec ses clients, mais elle se laissa faire d'autant plus qu'Omen lui accorda un second baiser. Il fut encore meilleur que le premier, plus sensuel, plus étourdissant. Omen embrassait avec une délicieuse avidité qui l'enivrait. De ses doigts elle parcourait son dos, son torse sous ses vêtements en se promettant de l'en débarrasser bientôt.

Leurs lèvres se séparément, et Fantine poussa un petit soupir de regret. Des baisers comme celui-ci, elle en voulait encore, des tas. Elle l'aida à enfin la débarrasser de sa robe. Elle avait l'impression d'émerger d'une chrysalide et le regard d'Omen sur son corps lui plaisait énormément. Voici un être qui prenait le temps d'apprécier avant de vouloir posséder.

Il se mit à lui ôter ses dessous, accompagnant son déshabillage de petits baisers fort agréables. Fantine ne put s'empêcher d'éprouver encore un peu de regrets. Elle aurait aimé prendre un peu plus de temps pour les préliminaires avant de passer au vif du sujet. Puis ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle compris ce qu'il comptait faire. Non, il n'allait pas... si ? Une exclamation rauque lui échappa quand elle sentit le contact de ses lèvres contre son sexe. Elle glissa une main dans ses cheveux tandis qu'elle se cramponnait de l'autre à l'accoudoir. Son dos s'arqua et elle se laissa complètement aller à savourer le plaisir que lui offrait Omen.

Sa langue habile lui procurait des délices tels qu'elle en frissonait toute entière. Elle était probablement en train de lui tirer les cheveux mais qu'importe, il n'avait qu'à être moins doué. Elle le laissa l'amener au bord du gouffre, presque au sommet. Quand elle se senti sur le point de succomber tout entière elle... s'arracha à ses attentions bien à contre-coeur. Elle lui adressait un regard un peu moqueur pour lui faire comprendre qu'il ne serait pas si facile de lui faire perdre la tête.

Du bout du doigt, elle lui fit lever la tête et l'invita à la suivre vers le lit. Discrètement elle en profita pour récupérer sa ceinture. Elle le guida et appliqua une légère pression sur son torse pour qu'il s'allonge. Elle le rejoint, se glissant le long de son corps, en profitant pour ouvrir son pantalon. Quand elle se redressa, elle pressa son intimité contre la sienne. Si elle pouvait sentir la preuve indéniable de son désir, il en était de même pour lui qui pouvait ainsi mesurer l'effet de ses attentions sur elle. Impossible de simuler la chaleur qui irradiait son bas-ventre.

Tandis que doucement, elle commençait à lui ôter son haut, elle se mit à onduler des hanches pour mieux ressentir la friction entre leurs deux intimités. Elle avait hâte de le sentir en elle mais ce prélude était exquis. En même temps, elle parcourait son torse dévoile petit à petit du bout des lèvres, tantôt embrassant, tantôt mordillant, attentive au moindre de ses soupirs, guettant ses tressaillements.

Une fois torse nu, tout en continuant de se mouvoir, elle se pencha et l'embrassa à nouveau, lentement, savourant chaque sensation, la douceur de ses lèvres, la danse lassive de leurs deux langues mêlées. Elle profita de ce baiser pour faire réapparaître la ceinture et l'enrouler autours des poignets d'Omen, au dessus de sa tête. Elle ne fit pas de noeud, ne serra pas beaucoup de sorte qu'il puisse s'en débarrasser dès qu'il le voudrait. Hors de question de l'empêcher d'utiliser ses mains si agiles dont elle comptait découvrir toute la virtuosité. Mais pour quelques secondes, elle appréciait de l'avoir à sa merci

À son tour, elle commença à descendre, tandis que d'une main, elle commençait à caresser l'objet de sa convoitise. Elle ponctuant sa lenre descente de petits baisers et morsures alternés. Il avait si généreusement donné, à son tour de recevoir.
Une fois arrivée à destination, elle baissa son pantalon et prit tout son temps pour jouer de sa langue habile, le savourant comme une friandise avant de l'enveloper de sa bouche, bien décidée à lui montrer l'étendue de ses talents dans ce domaine.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant

Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum


֎ L.R.T.H  :: New Abbotsford :: Centre :: Oasis Pleasure