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Même le fou, quand il se tait, passe pour sage



21.04.24 23:19

Elianne Woodlow
Même le fou, quand il se tait, passe pour sage - Page 4 Vu9h
֎ Faciem : Anya Taylor-Joy
֎ Diem natalis : 25 ans, née le 11 août 2365
֎ Officium : Danseuse à l'Oasis Pleasure - Colère
֎ Locus : New Abbostford
֎ Tutor : Oasis Pleasure - Exclusive de "M"
֎ Matricule : NA6537201
֎ Nuntium : 179
֎ Adventus : 06/01/2024
֎ Color : #1F618D
֎ Pseudo : Kyalema
֎ Crédits : avatar : @caelestisart
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Elianne Woodlow
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Même le fou, quand il se tait, passe pour sage



« Je ne vous ai pas trouvé faible. »

Perdu dans le lointain oui mais pas faible. Combien ne serait laissé aller à la morsure pour guérir plus rapidement ? Pour ne plus souffrir ? Alors nous avons le même problème ? Nous nous pensons plus faibles que nous le semble vraiment ? Sa certitude sur ma survie n’était pas nécessaire mais elle confirme ce que je pensais, ce que j’ai lu en lui. Et ça me plaît. Il va me faire mal mais ne me tuera pas. Son corps me le murmure dans sa façon de se mouvoir, d’entrer en contact avec ma peau, dans ses mains qui serrent mes poignets avec une délicieuse fermeté. Qu’est-ce qu’un esprit qui n’a jamais rien expérimenté dans ce domaine a-t-il pu imaginer et fantasmer pendant des siècles ? Qu’a-t-il pu désirer sans jamais pouvoir l’assouvir ? Je renverse ma tête dans l’oreiller en sentant sa putain de frustration remonter en flèche. Je ne peux pas le voir. Le fait-il exprès ? Se cache-t-il de moi ? Parce qu’il a honte de ce qu’il me laissera voir ? Parce qu’il joue avec moi ? Tout est sans doute possible.

Une prophétie ? Le mot est étrange à mes oreilles. N’est-ce pas quelque chose de religieux ? Ou tout du moins, qui amène à penser qu’une personne est en capacité de connaître l'avenir ? Comment peut-il savoir quelle sera sa réaction si quelque chose se passe en ce lieu, entre nous ? Et quelle est sa folie ? A quel point va-t-il la laisser le submerger ? Lui qui est pourtant si maîtrisé depuis si longtemps… J’ai envie de le savoir et encore plus d’en être responsable.

Il va faire de son mieux. Ils le disent tous mais il y a toujours un goût d’inachevé. Il y a toujours un manque, quelque part. Est-ce que Lucius pourra le combler ? Je ne veux pas le croire, je ne veux pas l’espérer. L’espoir est un poison. Nous en profiterons s’il y a à profiter.

« Alors nous verrons. » Je souffle sans rien espérer de plus que de le voir à l'œuvre.

Un acte de sang ? Bien sûr. ne suis-je pas en compagnie d’un immortel ? Je ne cherche pas à me débattre car je sais que cela serait peine perdue, je n’ai pas la force pour lui résister, pas physiquement. Il se retrouve libre de tout mouvement lorsque je suis prisonnière. Ça me frustre autant que le fait de ne pas pouvoir le voir mais j’aime ça. Il contrôle la situation, il la commande. Va-t-il se montrer égoïste ? Lui qui fait pourtant passer les autres avant lui ? Est-ce que dans cette chambre, dans ce lieu à l’abri des regards, il laissera tomber les masques en totalité ?

Je ferme les yeux pour arrêter d’essayer de l’apercevoir. Je sais que c’est peine perdue. Alors je savoure son toucher, chaque centimètre de peau qu’il touche ou effleure. Je lui mords violemment la lèvre lorsqu’il passe les siennes sur les miennes, assez fort pour que je fasse couler son sang. Je lèche avant de le sentir m’échapper, de ne pouvoir en faire plus. Je le sens parcourir mon corps, me demandant où il va décider à mordre, s’il mord vraiment. Mon corps vient parfois à sa rencontre, levant les hanches pour plus de sensations. C’est trop doux. Tout ça est bien trop doux. Jusqu’à la griffure. La douleur est vive et diffuse. J’en souris. C’est un début. Il descend plus bas, sans hésitation. Il sait ce qu’il veut. Lucius, ce vampire qui n’a jamais dormi avec personne, qui n’a jamais touché un corps sensuellement, sait visiblement ce qu’il désire. Et je suis dans l’incapacité de le deviner sans le voir alors je tente de sentir son corps réagir. Mais il peut s’abattre sur moi à tout moment. Cela me plaît terriblement. Cette fois, je m’exécute sous son ordre, sous cette voix qui gagne en intensité. Je ne bouge pas, du moins, j’essaye. Mais j’ai terriblement envie de ne pas faire ce qu’il me dit, de lui désobéir pour connaître sa réaction. Mais lorsqu’il s’installe sur une jambe et s’empare de l’autre, je le laisse faire. Je comprends ce qu’il cherche, l’endroit qu’il pourrait viser. Mon cœur s'accélère à ce qui pourrait suivre. Va-t-il réellement le faire ? Prendre ce risque ?

La morsure est soudaine et fugace. Seule la douleur qui reste et la sensation de mon sang qui glisse le long de ma peau me rappelle ce qui s’est réellement passé. Mais il n’a pas bu. Pas vraiment. Il triche. Je frissonne lorsqu’enfin, je le sens revenir vers moi. Sa langue est douce mais vive. Même si je tente de bouger ma cuisse pour la coller contre lui, il me maintient fermement. Est-ce donc tout ? L’ordre tonne. Sa voix est totalement différente de celle dont il use en général. Il est impérieux. Je souris et garde les yeux fermés. Je souris et tire violemment sur mes liens pour en tester leur solidité.

« Je n’appelle pas ça une morsure. Un pic aurait produit le même effet. »

Ce n’est pas vrai, nous le savons tous les deux. Mais je ne suis pas du genre à capituler rapidement. Et puis, n’ai-je pas dit que “peut-être” mon prénom serait révelé ?

« Pensez-vous qu’il vous suffit de durcir le ton, de verser un peu de sang, pour obtenir ce que personne n’a jamais obtenu ? Ce que personne ne soupçonne ? »

Qu’il ne pense pas que cela sera facile. Depuis dix-huit ans maintenant, ce prénom est tut, cette faiblesse est cachée, ce passé enfoui. Pense-t-il qu’il lui suffit de le vouloir pour l’obtenir ? Pas question. Il m’en faudra plus de lui avant ça.


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22.04.24 11:35

Lucius Malkavian
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Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
֎ Nuntium : 308
֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
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Lucius Malkavian
La Régence
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celle qui ferme ses lèvres est une femme intelligente


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Quand est-ce que notre relation est devenue ainsi : une séance de torture pour obtenir un aveu. Il n’y a qu’une chose ou deux que je sais sur la torture physique, par exemple le fait d’être allé trop loin, de casser un os ou une dent, ou quelconque modification physique qui ne se réparera pas de lui-même amène le sujet à se taire définitivement. Heureusement, il existe toute une variété de nuances dans la douleur, et je suis permis, et encouragé à jouer avec. En tout cas, je pense que sa limite se trouve là, et pas avant. Je ne la vois pas provoquer pour se rétracter après, je le sais maintenant. Je pense qu’elle a dû avoir son lot de clients qui n’allaient jamais assez loin ou qui ne s’y prenaient pas bien… Et les autres, ceux qui sont doués pour cela, je les chasse immédiatement de mon esprit. Il me faut un nom, son nom, et je vais pousser de plus en plus loin, tranquillement, en prenant mon temps, entre chaque strate de ce que j’ai l’intention de lui faire. Elle m’a demandé une morsure, je lui ai répondu.

Non, cela ne suffira pas. La dureté de son regard me le fait clairement comprendre. Je lui montre les dents comme pour lui montrer une frustration que je ne suis pas certain de ressentir tout à fait. Elle ne me donnera pas ce nom pour que j’arrête, mais bel et bien pour que je continue. Ses yeux ne m’accrochent pas et je me rends compte que la pénombre n’est pas suffisante pour lui permettre de me voir. Cela me fait garder mon sourire. Se pourrait-il que j’en tire partit ? Il n’y a qu’un moyen de le savoir. Cependant, avant de pouvoir faire quoi que ce soit, elle me mord la lèvre, violemment, absorbant de son geste mon sursaut de surprise. Elle tire et fini par percer ma peau et je me retiens de la repousser. Je ferai davantage attention la prochaine fois. Quand le moment sera venu, ce sera une vampire dangereuse, sans aucun doute. J’ai… presque hâte. Quand elle me libère enfin, j’ai le goût de mon propre sang dans la bouche.

J'ai un rire quand j'entends les entraves être testées. Un rire grave, presque moqueur.

"Cela sert à maintenir calme un vampire fou furieux. Vous n'allez pas vous échapper si facilement. Mais j’aime vous voir essayer"

Cependant, cela serait très agréable de la laisser partir, et de la pourchasser. Apprécierait-elle la traque ? Moi, oui. Il faudra juste que je sois particulièrement discret. Cependant, je n'ai aucunement l'envie de la laisser partir là, tout de suite. Je le rappelle d'elle à notre première rencontre, ses plaies, son odeur de sang et de sueur. Est-ce réellement cela qu'elle recherche ? Du travail bâclé, uniquement là pour faire semblant, du paraître. Je caresse sa plaie encore chaude, du bout des ongles, avant de suçoter mon doigt, pensivement. Je caresse sa jambe, tantôt griffant, tantôt doucement. Je veux la rendre réceptive au moindre de mes mouvements. Je réalise que si je vois son derme se dresser, cela ne dure pas longtemps. Je descends le long de sa jambe, puis du mollet, avant de planter violemment mes crocs dans sa cheville, sans prévenir. Cette fois, comme un chien enragé, je ne lâche pas. Pire encore, je serre, plus fort, avant de commencer à bouger lentement mes dents. Le sang coule dans ma bouche, sur mon menton, et je maintiens fermement la jambe pour lui éviter de m'échapper. Après plusieurs gorgées, je fini par me retirer avec un certain regret. À nouveau, à coup de langue consciencieuse, je nettoie la plaie tout en la maintenant ouverte presque délicatement, délicieusement en tout cas…

Enfin, je remonte sur elle, le long de son corps, jusqu’à sa bouche, et je pose mes lèvres sur les siennes, avant de lui intimer silencieusement l’ordre d’ouvrir la bouche en lui attrapant fermement la mâchoire afin qu’elle puisse goûter à nos sangs mêlés.

"Ton nom. "

Ma main glisse sur sa gorge afin qu’elle puisse me répondre, mais ma poigne est toujours là, menaçante, prête à serrer. La chose la plus horrible est sans doute que je n’ai pas envie de répondre tout de suite, j’ai encore d’autres choses à essayer…

Quelque part, je me dis qu’elle ne pourra sans doute pas travailler aujourd’hui non plus

Quelque part, cela me réjouit.

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22.04.24 13:54

Elianne Woodlow
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Même le fou, quand il se tait, passe pour sage



Même attachée, je l’ai surpris en le mordant. Ça me plait. Il va devoir apprendre à se méfier de moi s’il ne veut pas être blessé pendant nos rapprochements. Si j’aime avoir mal, j’aime tout aussi infliger la douleur. Je lèche mes lèvres, satisfaite de moi, bien que ce soit très peu… Mais il y a toujours cette douce frustration à laquelle je ne parviens pas à me détacher… Je déteste ne pas pouvoir le voir alors qu’il a toute la possibilité de m’observer sans aucune retenue. Je déteste ne pas pouvoir plonger dans son regard dans un moment pareil. Je ne peux qu’imaginer en fonction des sons, en fonction de comment bouge son corps et je suis sûre que ce n’est pas à la hauteur de mon imagination. Son rire me fait frissonner. Il augure le pire, il laisse percevoir son envie de prédation. Son aura elle-même a changé depuis quelques minutes. Il y a quelque chose de plus sombre qui flotte autour de Lucius et qui ne demande qu’à tout engloutir. Manipule-t-il les ombres ? Impossible. Personne ne le peut. Et pourtant, j’ai l’impression que la faible lueur, qui vient de l’autre pièce, vacille. C’est mon imagination. En réponse à son envie de me voir me débattre, je laisse retomber mes bras. Pas question de lui donner ce qu’il souhaite. Pas encore.

« C’est intéressant de savoir que vous gardez ce genre d’objet, ici. »

Je souffle en sachant pertinemment que nous n’avons pas les mêmes projets en général pour les entraves. Du moins, cela devait être le cas avant cette nuit, cette journée ? Je n’ai aucune notion du temps, la lumière du jour ne filtre pas jusqu’ici. Mais qu'importe au fond. Nous sommes ici et maintenant, inutile de penser à ce qui se passe à l'extérieur.

« Je ne m’épuiserais pas pour rien. » Pas si je n’ai rien à y gagner. Et si les chances sont quasi nulles que je parvienne à me libérer en tirant, alors je garde cette info dans un coin de mon esprit. Peut-être qu’en déboitant mon pouce…

Je laisse échapper un soupir de frustration quand il caresse cette plaie. Il pourrait faire tellement plus ! Mais il joue. Il a compris. Et je ne peux pas contrôler les réactions de mon corps. Faux, je pourrais les contrôler mais je n’en ai pas envie. Je referme les yeux, que j’ouvre de temps à autre en pensant pouvoir l’apercevoir. Pour quelqu’un qui n’a jamais rien connu, il commence bien. Il jauge ce qu’il me donne, sans jamais que ce soit trop. Mais ce n’est jamais assez. Et je suis sûre qu'il le sait aussi.

Je l’imagine glisser sur ma jambe, tous crocs dehors, attendant le bon moment pour mordre. Va-t-il seulement répondre à ma provocation ? S’il désire mon prénom, il le devra. Un hoquet de surprise mêlé à de la douleur franchit mes lèvres lorsqu’il fond sur… Il me faut un instant pour savoir à quel endroit il m’a mordu exactement. Ma cheville. Je fronce les sourcils tout en sentant mon coeur s’accélérer à cette nouvelle sensation. Personne n’a jamais osé s’attaquer à mes outils de travail. Personne n’a jamais pris le risque de toucher mes chevilles. J’ouvre la bouche pour le menacer mais il choisit ce moment précis pour serrer encore davantage sa prise, ce qui me fait gémir. Il n’y a plus aucune once de douceur dans ce geste. Il pourrait sans aucun doute m’arracher le tendon et me rendre inapte à la danse s’il le voulait. Cette peur se fait sentir autant que le plaisir qui l’accompagne. Il n’oserait pas aller jusque là. Il sait ce que représente la danse pour moi mais.. Et s’il décide de s’en foutre ? C’est une possibilité. Je ravise ma menace, s’il est vraiment joueur, alors il tentera de pousser le vice le plus loin possible. Mais il a sans aucun doute entendu les liens bouger en réponse à cette morsure.

Il remonte si lentement que j’ai l’impression qu’il met des heures à atteindre mon visage. Je sens ses lèvres sur les miennes et son ordre de le laisser passer. Ne craint-il pas de nouveau pour sa peau ? Je suis sûre que non. Etrangement docile, j'ouvre la bouche pour le laisser passer. Mais il ne vient pas. A la place, il déverse mon propre sang. Y goûter est étrange mais pas si désagréable que cela devrait l’être. C’est même excitant de savoir qu’il est d’abord passé par lui, par sa bouche, pour me le donner en offrande. Cette fois, je lèche ses lèvres sans le mordre.

Je souris sous ce nouvel ordre, toujours le même. Et après, quand je lui aurais donné cette information, que se passera-t-il ? Sera-t-il satisfait au point de tout arrêter ? Je ne suis pas prête à prendre ce risque, pas alors qu’il commence tout juste à me montrer ce qu’il cache. Est-ce pour cette raison qu’il n’a jamais eu personne ? Parce qu’il avait déjà ce genre d’aspiration, généralement mal vue, mais personne pour y répondre ? Pour les accepter ? Même si je ne peux pas croire que je suis la première à essayer de le voir, ça me satisfait de l’être au final. Je sens sa poigne se resserrer sur ma gorge, comme pour m’inciter à parler, à lui souffler ce secret. Je souris avant de prendre la parole.

« Il commence par un A. »
Mon arrogance s’entend toujours dans ma voix bien qu’elle soit légèrement plus sensuelle.

Je ne peux pas ne rien lui donner au risque qu’il arrête tout. Alors peut-être qu’une lettre après l’autre, en fonction de ce qu’il accepte de me montrer de lui… Cela pourrait nous satisfaire tous deux ? Je prends ce parti et nous verrons jusqu’où cela va nous mener.

« Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour le savoir ? »


Jusqu’où suis-je prête à aller pour me taire ?

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22.04.24 17:53

Lucius Malkavian
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Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
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celle qui ferme ses lèvres est une femme intelligente



"Cet objet est là au cas où la folie viendrait me prendre en pleine journée."

En réalité, il est facile de s'en défaire, mais pour cela, il faut être conscient. L'avantage est que si je m'éveille en n'étant pas moi-même, attaché au lit, mon esprit s'imagine que je suis encore à l'asile et ne lutte pas plus pour me faire me lever.

"... Ou pour maintenir les jeunes femmes tranquilles."

Elle est non seulement la première personne à part moi qui les utilise, mais de surcroit, elle est sans doute la seule à les avoir vus. J'en ai des similaires, dans ma chambre actuelle, moins rudimentaire et beaucoup plus discret. Ce n'est que maintenant que je me rends compte à quel point ce genre d'accessoire peut avoir aussi son charme, un peu comme un fou peut voir de la beauté dans ses médicaments.

"Vous avez raison, gardez votre énergie."

Son sang a un goût délicieux. Je n'en avais pas eu conscience la première fois, m'étant concentré sur l'aspect curatif... Mais est-ce parce qu'il m'a sauvé qu'il a l'air aussi bon ? Ou est-ce elle qui me séduit et qui me fait apprécier son parfum délicat et unique ? Cela faisait tellement longtemps que je n'ai pas mordu pour me nourrir, je ne pensais pas que cela reviendrait aussi instinctivement que cela...

La mordre à la cheville était cruel, vraiment très cruel, un sentiment qui s'évapore immédiatement au profit de l'appréciation du cri. Cela faisait longtemps que je n'avais pas apprécié un cri humain, et celui-ci dépasse en qualité tous les autres que j'ai pu entendre. Il est vif, tranchant comme une lame, et il vient des poumons autant que du cœur, en passant par sa délicate gorge. Je me repaie de la chaire que j'ai mise à vif. J'ai su lui faire mal sans l'abimer, sans même atteindre son muscle. Comme un loup qui prend la domination, jusqu'à la limite, flirtant avec le point de non-retour, sans jamais le dépasser.

Je sais qu'en cet instant, je pourrais la menacer de tout arrêter, si elle ne me dévoile pas son nom... Mais j'ai trop pris goût au sang, à son sang, pour me permettre de prendre un tel recul. J'ai juste envie de prolonger le jeu, encore et encore.

"A ? Comme Alice ? Anna ?"

Sans lui répondre, je me redresse en me mettant à califourchon sur son corps. Je me penche sur elle pour prendre une bougie sur la table de chevet ainsi que des allumettes. Pendant un instant, je crains qu'elles ne soient humides, mais il s'avère que l'allumer est très facile, comme si elle n'attendait que de se consumer. Absorbé, je regarde la flamme venir embrasser la mèche de la bougie avant de s'immobiliser devant moi et mon absence de souffle.

"Je suis certain que vous dansez comme le feu."

Immobile, comme une panthère qui traque sa proie, puis qui s'agite soudainement pour tout dévorer, tout avoir.

"J'aimerais vous voir danser."

Mes yeux passent au travers de la flamme pour contempler la femme sous moi. Je souris, de manière à ce qu'elle me voit sourire, un sourire qui dévoile l'une de mes canines. Je la contemple, en prenant tout mon temps. Sans la quitter des yeux, malgré la flamme qui m'aveugle, je réponds d'un air pensif.

"Je serais prêt à aller très loin pour savoir votre nom, j'espère plus loin que vous n'avez jamais emmené un homme. En fait, juste le voyage me suffirait... Mais avoir votre nom reste tout de même une belle récompense."

Je souffle sur la flamme, uniquement pour la voir s'affoler, sans l'éteindre. Mon sourire devient plus large, et je penche la bougie de manière que la cire chaude de la bougie se mette à couler directement sur le ventre de la désormais inconnue. Sa peau se met à rougir immédiatement. J'approche la flamme de sa peau pour le voir avec une précision nouvelle.

"Et vous, jusqu'où seriez-vous prête à aller pour garder votre identité secrète ?"

La bougie redressée, j'attends quelques instants qu'une nouvelle coulée de cire brûlante se forme.

"Ton nom."

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22.04.24 19:04

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"Cet objet est là au cas où la folie viendrait me prendre en pleine journée."

Il faut donc que je vienne à lui pour observer pareil moment. Je note cette information dans un coin de ma tête, même si nous sommes déjà dans un instant qui sort du temps. Il ose dominer, de surcroît, une humaine. Je suis sûre que ça n’arrive pas souvent, voire rarement ou même jamais. Je laisse échapper un rire amusé à la seconde option qu’il me lance. Je crois que je préfère la première. Non pas qu’être attachée m’est désagréable -ce serait mentir- mais parce que cela voudrait dire qu’il le fait avec d’autres et ça, je pense que je n’apprécierais certainement pas.

« Oh ? Suis-je donc une parmi tant d’autres ? » Je marque une pause, j’essaye de discerner son visage sans pouvoir y parvenir avec cette luminosité inexistante, puis je souffle, menaçante. Je me redresse sur les coudes pour venir à sa rencontre. « Attention à votre réponse Lucius. » Je ne peux rien faire dans l’immédiat, nous le savons tous deux. Mais il ignore à quel point je suis patiente pour obtenir vengeance.

Je ne suis pas une parmi d'autres. Je suis Colère, l’une des Sept. Je suis celle qui cherche à le voir entièrement, celle qui lui a sauvé la vie. Un mot de sa part qui pourrait me faire penser le contraire et tout ce qui se passe en cet instant peut voler en éclat. Mon orgueil n’est pas aussi élevé que celui d’Ephraim mais il l’est assez pour mettre à mal ce lien entre Lucius et moi. Serais-je prête à perdre l’occasion de goûter à ce qu’il cache ? S’il le fait avec d’autres, bien sûr. S’il s’est joué de moi depuis le début, assurément.

Lentement, je reprends ma position dans le lit, lui laissant tout le plaisir de répondre. Et s’il préfère garder le silence ? Je ne lui conseille pas non plus de jouer sur ce terrain. S’il connaît des choses sur moi, il n’a aucune idée de mes réactions une fois dans une chambre à coucher. Et s’il veut les tester, il doit être prêt à en assumer toutes les conséquences.

Je ferme les yeux pour apprécier les pulsions dans ma cuisse et à ma cheville. Serais-je capable de danser ? Je souris intérieurement en sachant que ce sera évidemment le cas. Qu’importe la douleur, si je dois me produire sur scène, je danserais. L’a-t-il fait exprès ? Pour m’empêcher de partir, une fois la nuit tombée ? C’est mal me connaître. Ne lui ai-je pas dit combien l’Oasis est important pour moi ? Plus que passer du temps en sa compagnie ? Pour l’heure, la réponse est cruelle mais positive. Tout cela n’est que temporaire. Ça l'est toujours. Il passera à autre chose. Peut-être même à quelqu’un d’autre s’il voit que ce n’est pas si terrible d’agir ainsi. Et je n’aurais que l’Oasis où retourner.

Il tente de savoir si l’un de ces deux noms est le mien. Je secoue la tête. Sans le voir, je le sens bouger et venir tout contre moi. Sa chemise me caresse le visage. Oh ? Soulevant doucement mon torse du lit, je viens lui mordre la peau qui est à ma portée. Je sais que la marque ne restera pas longtemps mais ce n’est pas grave. Il ne doit pas oublier que si je reste sage, c’est uniquement parce que je l’ai en partie décidé.

De la lumière. Mes yeux mettent quelques secondes avant de s’habituer à ce changement. Je les lève ensuite pour l’observer. Enfin. Son visage encadré par la flamme ressort d’une façon singulière. Presque menaçant.

« Un jour. Auprès d’un piano. C’est ce qui était convenu, il me semble. » Je réponds, sans le lâcher des yeux.

Bien sûr, je pourrais aisément danser pour lui sans aucune raison. Je n’ai pas besoin d’en avoir une pour laisser mon corps s’enivrer et se déchaîner. Tout bon danseur peut même se prêter au jeu sans aucune musique, seulement avec celle de son esprit. Et je fais partie de ces bons danseurs.

Son sourire me fait frissonner. Il est dangereux. C’est autant ce que me murmurent ses yeux que son sourire. Devrais-je lui demander de me libérer ? Absolument pas. Si je suis dans cette situation, c'est que je n’ai pas arrêté de l’y pousser. Et maintenant qu’il est là, je serais folle de reculer. Non, je vais accepter tout ce qu’il s’apprête à me faire. Sauf bien sûr, s’il décide de me priver de mes jambes. Mais il ne le fera pas, sa requête me le confirme : il veut me voir danser. Alors qu’il joue avec moi, je l’accepte.

« Alors voyageons ensemble. Faites-moi goûter à ce qui se passe dans votre esprit quand il n’est pas muselé. »

Vais-je le regretter ? Aucune chance. Tout ce qu’il me montre est une promesse de douce souffrance, un supplice qu’il veut maîtriser. Y arrivera-t-il ? Son sourire se fait carnassier, joueur et un peu fou. Est-ce la proximité de la flamme ? Cette possibilité qu’il a de jouer avec ? Je cambre le dos dès que la cire entre en contact avec ma peau. C’est extrêmement brûlant et ordinairement, c’est moi qui joue avec ça. Avec cette peur qu’on les vampires pour cet élément. La sensation se calme et finit par s’apaiser, ne reste que celle du durcissement sur ma peau. Je devrais regarder la bougie entre ses doigts pour savoir quand il va recommencer mais ça m’est impossible. Maintenant que je peux le voir, je ne le quitte plus des yeux. Il prend plaisir à ce qu’il fait, à me faire mal. Mais il n’en demande pas plus. Il ne me détache pas pour profiter à son tour. Il donne, encore. Mais cette fois, j’ose espérer que ce n’est qu’à moi.

« Pour ne pas l’utiliser à nouveau ou l’entendre… Très loin. »


Est-ce que je supporterais que l’on m’appelle de nouveau Amicia ? Qu’il m’appelle ainsi ? Je n’en sais rien. Je me suis tellement habituée à utiliser le prénom de ma sœur depuis tant d’années, que j’ai l’impression qu’il me sera impossible de répondre à mon vrai prénom.

« Vous pouvez faire mieux qu’un peu de cire… C’est trop doux… »

Pas de nouvelle lettre cette fois-ci. Une seule goutte de cire ne mérite pas qu’il obtienne la suite. Bien que… Le fait de le voir ainsi, sur moi et me surplombant, avec ce regard. Cela pourrait presque valoir la suite mais c’est autre chose qui franchit mes lèvres.

« Vos yeux sont magnifiques Lucius… »


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22.04.24 20:03

Lucius Malkavian
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Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
֎ Nuntium : 308
֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
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celle qui ferme ses lèvres est une femme intelligente



Une parmi tant d'autre ? Je suis tellement étonné que je m'arrête de bouger et de penser immédiatement. C'est une idée assurément... absurde.. Inenvisageable. En fait, ça me fait mal de voir qu'elle puisse le penser. Elle semble croire que je vais garder le silence parce qu'elle me met immédiatement en garde. Pourquoi cela me fait mal ? Parce que j'entrevois la possibilité qu'elle m'interdise ce qu'elle va me faire subir après ce soir, nuits après nuits, avec d'autres, tant d'autres. Je serre les dents à m'en briser l'email, si elles étaient fragiles. Cette fois, je ne souris plus du tout, je la regarde droit dans les yeux qu'elle ne voit pas. Finalement, je m'approche tout près d'elle, tout près de son oreille, et je murmure très bas.

"Vous êtes autant une parmi tant d'autre que je suis un parmi tant d'autres, soyez sans crainte."

Non, c'est totalement faux. Peu importe ce qu'elle pense de moi, elle sera toujours unique pour moi, comme personne ne l'a jamais été à mesure que je repoussais cette folie de plus en plus loin dans mon esprit. Personne n'a jamais réussi à la faire ressurgir comme elle réussit aujourd'hui... Et personne ne pourra jamais me faire autant de mal qu'elle-même pourrait, et cela n'a rien à voir avec la douleur physique. En me liant à elle, en l'attachant à mon lit, je suis en train de signer ma perte. Pourquoi je ne lui dis pas tout cela ? Parce qu'elle le sait déjà, bien entendu... Et aussi parce qu'elle semble nourrir un étrange sentiment de jalousie envers moi, sentiment que j'aimerais voir s'enflammer.

Quand nous serons deux à brûler, nous serons enfin ensemble.

Au moment où je m'avance pour aller chercher ma bougie de chevet, elle mord à nouveau la peau de mon torse qui passe à sa portée. Cette fois, je grogne avant de l'attraper par les cheveux pour la faire lâcher, beaucoup plus fermement que la fois précédente.

"Sage."

La lumière commence par m'éblouir avant d'éclairer toute la pièce d'une lumière nouvelle. Elle est belle dans la flamme vacillante d'une bougie.

"Oui, un jour, ou une nuit. Vous danserez pour moi."

Nos yeux se sont happés, et s'attachent l'un à l'autre, sans jamais vouloir se lâcher. Nos regards communiquent beaucoup à présent, plus que jamais je n'ai pu le faire auparavant. Est-ce qu'elle regarde ses autres clients ainsi aussi ? Il faut que j'arrête d'y penser, ou cela commencera à me consumer avant qu'elle n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit de moi. Je verse de la cire sur sa peau pour le simple plaisir de la voir rosir. Mes cuisses enserrent vigoureusement ses hanches, et je réitère le mouvement, plus lentement, cette fois. La cire refroidit sur sa peau. Je la touche du bout des doigts, pour en éprouver le craquement souple.

"Voyageons ensemble..."

Ce qui se passe dans mon esprit ? Cela s'affranchit de toute notion de sagacité, de consensus, ou même d'ennui. Mon esprit brûle, encore et toujours. Je souris à mes ennemis tandis qu'ils hurlent au milieu du feu dans ma tête. Je verse encore un peu de cire sur le ventre de ma douce... Compagne... de la journée... de la nuit... de la vie... Je secoue la tête avant d'ouvrir les yeux pour voir à nouveau la cire se durcir.

"Vous ne voulez pas entendre votre nom ? Ni même l'entendre prononcé... ou crié ?"

Très bien, cela ne sera que dans ma tête. Ça me va, après tout... Pourquoi pas ? Moi seul penserait à elle aux termes qui lui conviennent. Sa vraie identité, celle qu'aucun autre ne connaîtra jamais...

A...

"Je ferai mieux, alors."

Elle me fait un compliment que personne n'avait jamais fait jusqu'alors. Je la regarde, assez étonné, avant de reprendre contenance. Non, je ne me laisserai pas amadouer par ce genre de choses. Cependant, je consens à faire quelque chose pour elle, une faveur à double tranchant.

Déjà, je lui détache une main dans laquelle je glisse la bougie.

"Interdiction de renverser."

Je place ce bras volontairement au-dessus de son propre corps. Ainsi, elle ne se fera mal qu'à elle-même.

Du bout de l'index, je glisse sur son ventre, puis sur son épaule avant de tendre mon doigt sur son bras afin de commencer à graver à l'aide de mon ongle, sur le côté gauche, un A parfaitement calligraphié, avec des boucles qui tournent et qui se retournent à l'infini. Le résultat n'est pas probant, alors je recommence plus fort, jusqu'à marquer la chair. Je repasse une troisième fois, puis une quatrième, jusqu'à ce que des petites perles de sangs se mettent à pousser entre les chairs meurtries.

"La seconde lettre, je la graverai avec les dents... Si vous voulez bien me la donner.."

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22.04.24 23:26

Elianne Woodlow
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֎ Diem natalis : 25 ans, née le 11 août 2365
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Il réagit. L’espace d’un instant, il devient la statue que tout immortel peut devenir s’il le décide. Mon attaque l’a atteint. Bien plus qu’aurait sans doute pu le faire l’un de mes gestes. Au fond de moi, je le sens, je le sais. Est-ce un reliquat de son sang dans mon organisme ? Peut-être. A moins que ce soit l’ensemble de nos discussions qui me reviennent en tête en cet instant où sa voix se fait si basse qu’elle est à peine perceptible. La colère fuse en moi le temps d’une seconde. Une seconde où je l’entrevois avec une autre. Je n’ai jamais été jalouse. Envieuse oui, souvent, avant d’obtenir ma place mais pas jalouse. Alors pourquoi cette émotion s’en mêle ? Parce que je l’ai amené à se dévoiler. Moi et personne d’autre. N’ai-je donc pas le droit à l’exclusivité ? Et puis, la différence entre nous, c’est qu’il sait ce que je suis. Ce que je fais depuis des années. Et il sait comment m’inciter à n’être qu’à lui. Tout ne dépend que de lui et de ses talents. Pourquoi ai-je ainsi douté ? Je ne doute pourtant jamais.

« Pas de mensonge Lucius. » Je réponds sur un ton aussi bas que le sien et je me redresse s’il s’est déjà reculé. « Il n’y aura personne d’autre que moi. » Est-ce un ordre ou une évidence ?

Personne d’autre que lui ? Rien n’est encore décidé. L’idée est toujours autant effrayante à mes yeux. L’idée de l’attachement. Mais n’est-ce pas déjà un peu trop tard ? J’éloigne toutes ces pensées parasites de mon esprit. Ce n’est pas le moment de réfléchir à tout ça. Le moment est de profiter de ce qui peut être offert sans concession.

Sa poigne ferme accélère les battements de mon cœur. Il n’accepte pas, pour l’heure, que je le touche. Pas s’il ne l’a pas décidé. Ce qui me donne terriblement envie de ne pas  l’écouter. Sous son ordre, je me mords la lèvre inférieure. Il ne me laisse pas le loisir de ne pas être sage, je ne peux pas bouger davantage.

La cire tombe de nouveau, toujours aussi brûlante mais la fine douleur semble être accentuée. Est-ce à cause de son regard ? Est-ce parce que je peux le voir m’observer ? Est-ce parce qu’il se laisse sombrer en ma compagnie ? Est-ce à cause de cette confiance qu’il m'octroie ? Peut-être un mélange de tout ça. Je frissonne quand il fait de nouveau tomber la cire, l’endroit est de plus en plus sensible, de plus en plus douloureux. Mais c’est agréable. Terriblement agréable. Ce n’est pas aussi violent que cela pourrait l’être mais il y a quelque chose d’autre. Il joue avec une autre sorte de résistance.

« Dix-huit ans qu’il n’a pas été prononcé… »
Je ferme les yeux en essayant de l’imaginer le dire, essayant de l’imaginer être le seul au courant. « Peut-être qu'entre vos lèvres, vous arriverez à me le faire accepter. »

Serait-ce un nouveau défi ? La seule façon de savoir s’il peut réellement le relever serait de lui dire maintenant. Mais je reste joueuse. Et surtout, je reste persuadée qu’il ne m’a encore rien montré. Il finit par me détacher une main pour y glisser la bougie. Interdiction ? Je suis libre de mes mouvements à condition que je prenne la décision de me faire mal si je lui désobéis.

Je ne bouge cependant pas quand il gratte, de façon presque douce, ma peau. Avec cette terrible douceur, il parvient à produire une sensation étrange. Une sensation de picotement puis de brûlure. C’est différent de la bougie. Bougie que je serre pour qu’elle ne se renverse pas. Si je la lâche, je ne pourrais plus le voir. J’observe son ongle faire sans le lâcher des yeux, jusqu’à ce qu’il m’indique la suite prévue. Je ne veux pas avoir ce prénom sur moi. Cette simple lettre est déjà bien assez. Mais … Je soupire. Je veux découvrir s’il est réellement capable d’une telle chose. Je veux savoir quelle sensation cela procure.

«  M… » Je souffle en le regardant dans les yeux. J’imagine déjà m’arrache ces lettres à coup de couteau pour m’en laisser aucune trace. A moins que… « Vous me donnerez votre sang. Pour ne garder aucune trace de ces lettres. » Les marques de crocs s’effaceront également, j’en ai conscience, tout comme il y avait déjà pensé.

Je l’observe s’avancer sur sa peau déjà douloureuse. Combien de temps mon bras va-t-il tenir avant de lâcher sans que je ne puisse le décider ? Ma respiration se fait calme alors que mon cœur bat la chamade et qu’il m’est impossible de le contrôler. La douleur est intense mais Lucius n’est jamais brutal. C’est un contraste si étrange qu’il m’enchante.  Il me tient d'une façon que je n'avais pas imaginer. Alors je souffle, comme pour l’inciter à continuer.

«… I …»


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23.04.24 9:00

Lucius Malkavian
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-
Je l’ai touché, sans savoir comment je suis parvenu à ce phénomène. C’est un fait, pour m’avoir, il faut n’être qu’à moi, c’est ma seule et unique condition. Peu m’importe qu’elle déteste les humains, qu’elle soit coléreuse, violente, ou qu’elle en connaisse autant sur moi qu’elle pourrait détruire ma réputation en une simple conversation. Je veux juste qu’elle soit à moi, elle a accepté, quelque part, cet état de fait, et elle goûte tranquillement à ce que cela ferait si nous n’étions pas totalement l’un à l’autre. Pourquoi cela la touche ? C’est une excellente question. Je pense que ma possessivité l’a atteinte, d’une manière ou une autre, et je n’ai aucunement l’intention de la laisser aller.

"Ce n’est pas un mensonge. J’aimerais être le seul et unique pour vous, comme vous l’êtes pour moi."

Ce qui est certain est que je ferai absolument tout pour y parvenir.

"Personne d’autre que vous… Tant que je sens la trace de personne d’autre que moi sur votre peau."

Cela ne tient qu’à moi, comme cela ne tient qu’à elle. A elle de voir si elle tient à moi comme je tiens à elle. Je vois le doute dans son regard comme le doute s’efface du mien. Elle sera à moi. Là, tout de suite, j’en suis certain. Suis-je fou de le penser ? Sérieusement, la question ne se pose même pas tant la réponse est évidente. Elle est en train de m’entraîner dans un état que j’affectionne particulièrement, que je n’ai pas laissé s’exprimé depuis longtemps. Ma place était à l’asile, et je n’ai jamais été réellement soigné… et je m’apprête à savoir qui elle est.

"Votre nom, dans ma bouche." Murmuré, gémit, crié, appelé…

Comme mon nom dans la sienne pourrait me faire obéir au doigt et à l’œil, si elle en avait conscience. Heureusement que ce n’est pas le cas pour le moment, ou du moins, elle ne sait pas à quel point elle pourrait me mettre à genoux. Je trace donc cette première lettre dans sa chair, en volutes et en boucles qui s’entrecroisent. Cet art calligraphique a l’air de lui plaire.

A…

Je suis surpris qu’elle me donne la seconde lettre, agréablement surpris. Je dévoile mes dents, prêt à commencer à trancher quand elle me donne un ordre.

"Si vous me donnez toutes les lettres, oui. Sinon, il va falloir me le prendre de force."

J’aurais tellement envie de voir jusqu’où elle serait capable pour me subtiliser du sang. Elle userait de force, comme de ruse. Une nuit, peut-être, mous jouerons à ce petit jeu. Je pose mes lèvres sur son bras, à côté du A, et enfonce mes deux canines avant de tirer vers le bas, formant les deux barres du M, déchirant finement la peau comme le feraient les canines effilées d’un chat. Puis, sans me retirer, je remonte dans les traces déjà formées et continue pour finir la lettre avec ma canine gauche. Je contemple le résultat avec une large satisfaction. Son souffle forme alors une nouvelle lettre, L. Sans me faire prier, je tends à nouveau le bras pour prendre une plume dont la pointe est tranchante comme une lame. Le bras, entre mes doigts, se met à chauffer sous le coup de la douleur. Sur cette lettre, j’admets y aller plus vite, quand la pointe perce la peau, afin que la déchirure soit plus nette. A nouveau, je regarde le résultat, et je suis satisfait.

"Votre nom vous appartient, mais je suis persuadé qu’il n’a jamais été aussi beau."

Mon regard se tourne vers elle. J’aimerais tirer la nouvelle lettre de ses lèvres directement. Je pose mes lèvres sur les siennes, avant de mordre sa lippe inférieure.

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23.04.24 10:38

Elianne Woodlow
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Alors que je devrais m’en foutre totalement, sa menace m’atteint et ne me plait pas. Osera-t-il la mettre à exécution ? Pour me punir ? Pourrait-il partager ce qui se passe entre nous avec quelqu’un d’autre ? Je veux garder cette exclusivité pour moi seule. Alors suis-je capable de lui donner la même chose ? Serais-je capable de n’être qu’à un seul immortel ? En cet moment, la réponse est cruellement et étonnamment positive. Je pourrais prendre ce risque. "Vie, mort, je serais à ses pieds, ses désirs seraient des ordres." Pourquoi est-ce que ces mots me reviennent en tête maintenant ? Parce que je pourrais être cette personne pour lui. Un déclic se fait dans un coin de mon esprit à cette pensée. Ne le suis-je pas déjà ? Ne voulait-il pas d’une confidente ? Si. Ne le suis-je pas devenue, par la force des choses, par nos échanges sérieux et intimes ? Une amie ? Celle qui lui a sauvé la vie ? Mon cœur s’accélère à mesure que la lumière se fait dans mon esprit, à mesure que j’apprécie ce que cela peut impliquer pour lui. Il sera à moi. Il est à moi. Bien plus qu’aucun autre immortel ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Et ça me plait terriblement. Et ce, sans jamais avoir couché ensemble.

Je ne sais pas ce qu’il m’a fait, pourquoi je suis si sensible à son aura, à son appel mais je crois qu’il m’est impossible de m’en détourner. Telle le papillon attiré par le feu, je ne peux m’empêcher d’avancer dans sa direction, de plonger avec lui dans ce lien qui se forge. Je devrais faire demi-tour. Je n’ai jamais cherché pareille relation. "Si quelqu'un devait devenir une telle personne, elle en vaudrait tous les risques.” Merde. Je sais aujourd'hui qu'il ne mentait pas.

« C’est entendu… » Je souffle comme une promesse, mon regard dans le sien pour qu’il comprenne que je suis consciente -pour moi- de ce qu’implique cette décision. « Mais nous devrons discuter… »

Car même si j’accepte de n’être qu’à lui, je reste la propriété de l’Oasis et l’établissement n’autorisera jamais de perdre de l’argent si je ne me donne plus aux riches vampires de la Cité. Il doit s’en douter. Mais nous discuterons de cela plus tard. Ce n’est pas le moment de faire entrer d’autres personnes dans l’équation pour l’heure. Il n’y a que nous et cela doit rester ainsi. J’aime ce cocon qui se forme autour de nous, cette impression de ne pas savoir depuis combien de temps nous sommes ici.

Je souris lorsqu’il me défie de lui voler son sang si je ne lui fournis pas mon prénom dans sa totalité. C’est terriblement tentant et ce jeu pourrait sans aucun doute me plaire mais… Je pense qu’il est temps de me dévoiler à lui. Et uniquement à lui, comme il le fait actuellement avec moi. Comment vais-je réagir par la suite ? Nous verrons bien. Alors je ne réponds rien pour lui mettre le doute. Pour qu’il se demande ce que je vais choisir comme option. Me taire et le pousser à faire toujours plus ? A faire terriblement plus ? Au risque de ne rien avoir en retour ?

Mon avant-bras, toujours en feu, reçoit ses crocs dans un gémissement plaintif de douleur et de plaisir mêlé. Il est atrocement doux dans sa façon de me faire mal. J’aimerais pouvoir caresser sa mâchoire pendant qu’il me marque, griffer sa nuque sous le plaisir que me procure cet instant. Mais mon bras est entre ses lèvres et l’autre est toujours prisonnier de cette sangle. Ce sera pour plus tard. Je sens ma chair se déchirer sous le passage de ses crocs, mon bras commence alors à trembler sous la tension qu’il lui inflige depuis tout à l’heure. Un peu de cire glisse sur mes doigts avant de tomber sur mon ventre, accentuant le plaisir qui parcourt mon corps.

Je regarde sa main se saisir de la plume, mon bras être maintenu entre ses doigts si délicats et terribles. Cette fois, je ferme les yeux sous ce coup vif et net. Mon bras me lance, il est atrocement chaud. Il répond à ce qui se passe sur mon ventre, ma cuisse et ma cheville. La douleur irradie mon corps et le plaisir emplit mon âme. Ce doux mélange comble ce vide en moi. Il comble ce vide.

J’observe le résultat, la respiration un peu courte. Voir le sang perlé, ces lettres sur ma chair faite par ses soins, j’en ai des putains de frissons. Il a raison. C’est beau. Tout comme il l’est à cet instant, lui aussi. Il n’est pas l’immortel le plus beau que j’ai croisé mais il possède ce qu’aucun autre n’a. Il possède cette aura qui m’appelle, ce regard qui m’attire, ce feu qui m’attise. Ce qui le rend plus magnifique qu’aucun autre ne l’a jamais été à mes yeux.

Lorsque ses lèvres se posent sur les miennes, lorsque ses crocs me mordent, je lâche la bougie. Je la renverse sur mon ventre, appuie la flamme sur la cire pour l’éteindre et laisse tomber le bâtonnet. J’attrape alors ses cheveux d’une poigne moins impressionnante que je le voudrais -je pense que la douleur joue sur mes muscles- pour appuyer son visage contre le mien. Je tire sur mon dernier lien alors que je me redresse pour me coller à lui un maximum. Je l’embrasse. Sensuellement, violemment. Je réponds à sa morsure en allant chercher sa langue avec la mienne en prenant garde à ses crocs, pour l’inviter dans ma bouche pour le mordre en retour. A bout de souffle, je me détache de ses lèvres. Elles s’effleurent toujours et dans un murmure infime, je cède.

« Amicia. »

Quelle récompense va-t-il m’offrir pour m’en remettre à lui ? De quelle façon va-t-il terminer ce prénom que je ne pensais plus jamais prononcer ? Car il est sûr qu’il va terminer ce qu’il a commencé. En rallumant la bougie ? Ou va-t-il m’infliger plaisir et douleur dans le noir avant de m’exposer son œuvre ? Qu’importe le temps qu’il m’emmène avec lui dans ces affres si désirables.


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23.04.24 16:28

Lucius Malkavian
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Ces mots, je ne les entends pas, je les ressens, je les vis, je revis. Elle est donc d’accord pour s’offrir à moi ? Ses yeux abyssaux pénètrent dans les miens d’une manière qui aurait dû me rendre très mal à l’aise.

C’est entendu.

Non, il n’y aura plus d’odeur d’un autre vampire sur elle, il n’aura plus les marques d’autres crocs, elle n’aura plus ce regard pour personne d’autre. Et le plus fou, dans tout cela, c’est qu’elle a choisi sciemment de le faire, sans aucun besoin, aucune contrainte… à part celles auxquelles je suis en train de la soumettre. Elle est à moi, l’inconnue au prénom qui reste à graver. A moi, et à moi seul. Alors c’est ainsi, cette émotion de douce culpabilité dont tout le monde parle ? Je ne sais pas comment le vivent les autres, mais pour ma part, il y a eu un avant, et il y aura un après.

"Nous discuterons."

Peu importe si les règles du jeu ne sont pas établies encore. Pour ma part, il n’y en aura qu’une, pour toujours. Est-ce qu’elle sera parfaite pour ce rôle ? J’espère sincèrement que non. La perfection, je la laisse aux bâtiments religieux dont l’excellence de l’architecture défient le temps et les catastrophes. Elle ? Elle n’est pas parfaite, parce qu’elle ne comble pas une emprunte prédéfinie. Je sens qu’elle peut aller bien au-delà du concept même de perfection, transcender ma volonté et même surpasser ses propres attentes. J’espère qu’elle non plus ne se rend pas encore compte d’à quel point elle sera tout pour moi, et tout ce que je pourrais faire pour elle.

J’aime son sourire de conspiratrice au moment où je lui laisse entrevoir un affrontement entre nous, un vrai, pas un pour lequel elle est payée, un qui ne connaitrait aucune limite, aucune règle. Tandis que je pense à cela, je trace une partie de son nom dans sa chair, lentement, comme pour apprendre à la connaître pleinement. Je remarque que son bras se met à trembler, et est très chaud entre mes doigts serrés. Elle regarde ses lettres, avant de me regarder, moi, pour de vrai, de ses yeux abyssaux. Je l’embrasse, mais elle donne des exigences dans ce baiser qui devient brasier. Au moment où je la mords, la lumière devient ténèbres, comme si nous venions de signer un acte entre nous. C’est… puissant. J’entends juste le petit sifflement de la flamme qui s’éteint directement sur sa peau.

Alors que j'essaie de poser ma main là où le feu s'est éteint, pour en sentir moi-même la brûlure, je sens que ma tête est violemment maintenue entre ses mains. Elle me tire les cheveux, sans ménagement. Cette fois, je le sens, tout son désir délirant pour moi. Jamais personne ne m'avait embrassé comme cela, et d'ailleurs, jamais je n'aurais pu même le fantasmer. Ma bouche s'ouvre pour laisser passer sa langue. C'est une sensation très étrange. La totalité de mon corps est actuellement attiré vers le sien, et j'aimerais me détourner, pour qu'elle ne le sente pas, et peut-être même m'en excuser... Mais elle me maintient contre elle, m'empêchant de parler, de penser. Je réponds à cette langue exigeante, dansant avec elle comme elle me le fait sentir. Jamais je n'aurais cru qu'un baiser pouvait être aussi exaltant, jouissif.

Quand elle me lâche enfin, ma capacité de réflexion me manque. Cependant, elle souffle un mot qu'il me sera désormais interdit d'oublier.

"Amicia..."

Dans le noir, je savoure ce prénom, le laisse débuter sur mes lèvres, puis rouler sur ma langue, jusqu'au fond de ma bouche. Il faut que je termine son prénom sur son bras, avant toute chose. Je ramasse la bougie encore chaude et trace un C avec la mèche rougeoyante que je laisse glisser sur la peau. La marque est moins nette, mais voyante tout de même avec le résidu de cendre. La nouvelle lettre est marquée à nouveau avec la plume, comme l'autre I, mais cette fois, l'encre est son propre sang que la mine a bu. Je souffle dessus pour que le sang sèche en une lettre impeccable. Je retourne la mine contre moi et perce ma peau afin de tracer cette dernière lettre avec mon propre sang. Après avoir souligné avec une ultime boucle, j'admire mon œuvre, seul, dans le noir, avant de consentir à allumer la bougie une nouvelle fois. Au moment où son visage s'éclaire, le mien s'éclaire aussi d'un sourire.

"Bonjour, Amicia."

Ce prénom n'est qu'à moi, que pour moi, tout seul. Je ne l'utiliserai pas en public, seulement en esprit. Je me penche une ultime fois, mettant ma main sur sa bouche pour éviter qu'elle ne me morde, et détache l'autre main.

"Tu as droit à une récompense. Je te laisse libre de la prendre."

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23.04.24 19:55

Elianne Woodlow
Même le fou, quand il se tait, passe pour sage - Page 4 Vu9h
֎ Faciem : Anya Taylor-Joy
֎ Diem natalis : 25 ans, née le 11 août 2365
֎ Officium : Danseuse à l'Oasis Pleasure - Colère
֎ Locus : New Abbostford
֎ Tutor : Oasis Pleasure - Exclusive de "M"
֎ Matricule : NA6537201
֎ Nuntium : 179
֎ Adventus : 06/01/2024
֎ Color : #1F618D
֎ Pseudo : Kyalema
֎ Crédits : avatar : @caelestisart
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Elianne Woodlow
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Même le fou, quand il se tait, passe pour sage



Ce baiser a quelque chose d’irréaliste. Il l’accepte et mieux encore, il y répond. Il plonge en ma compagnie sans hésiter. Il goûte à ce simple plaisir sans concession. Je ne regrette pas d’avoir toujours refusé d’embrasser mes clients avec tant de passion. Si mes lèvres ont pu effleurer certaines, jamais elles ne se sont satisfaites d’un moment aussi… Unique.

Reprenant doucement ma respiration, je ferme les yeux en l’entendant prononcer mon vrai prénom. Il lui souffle comme une promesse de ne jamais l’oublier. Comme une promesse de ne jamais le divulguer. Comme quelqu’un qui tient à moi. Merde. Ma gorge se serre sous l’émotion. Le pire dans tout cela, c’est que ça me plait. Moi qui me targuais de ne pas vouloir de lien fort, de ne pas en avoir besoin… Je pense que je me fourvoyais lourdement. Que je ne voulais pas le voir parce que ça ne m’aurait apporté rien de bon. Mais Lucius m’a ouvert les yeux sur cette évidence. Ce vampire protecteur d’humains, trop bon avec cette espèce pathétique, avec qui je n’ai pourtant que peu de point commun. Peu mais pas aucun. Et celui qui semble le plus nous rapprocher est aussi le plus dangereux : notre acceptation de l’autre. L’acceptation de cette part sombre. Mais jusqu’où cela peut-il nous mener ? Comment va-t-il réagir en apprenant les morts dans mon sillage ? Tous causés par des accidents dont je suis secrètement la responsable ? Lui qui passe sa vie d’immortel à les protéger ? Ai-je peur de sa réaction ? Pas le moins du monde. Mais il me tarde presque de la découvrir. Lui qui n’a pas apprécié lorsque j’ai recousu violemment ce jeune homme. L’envie de l’obliger à me regarder faire souffrir un humain me vient à l’esprit. M’arrêtera-t-il alors que j’y prendrais du plaisir ? Prendrait-il la place du/de la malheureuse ? Je chasse ses idées de mon esprit, aussi loin que je le peux.

Et il m’aide à les éloigner en bougeant. Je sens ses doigts glisser sur ma peau meurtrie pour récupérer la bougie délaissée, puis attraper mon bras douloureux pour continuer son œuvre. Je souris à cette évidence. Il n’allait pas arrêter en si bon chemin. Pas en sachant que ça me plait. Je soupire de plénitude quand la chaleur irradie violemment ma peau. Quel sera le résultat de toutes ces lettres ? La morsure de la plume me fait légèrement gémir. Mon bras est si sensible et douloureux qu’un simple effleurement rend tout plus intense, meilleur. Je sens son souffle me parvenir, l’odeur de sang me donne envie de l’embrasser de nouveau. De goûter de nouveau à sa langue, de la mordre encore et de me couper sur ses canines. Que fait-il ? Impossible pour moi de le savoir. Jusqu’à sentir la fine lame de cette plume glisser sur ma peau. L’encre s’inscrit sur mon derme. Est-ce parce que j’ai le bras en feu que j’ai l’impression que c’est chaud ?

Lucius finit par allumer de nouveau la bougie. Il a sans doute pitié de moi qui suit incapable de voir dans la nuit. Je l’envie, cela doit rendre l’instant d’autant plus précieux qu’il se déroule à l'abri de tous regards, comme si seules les ombres devaient en être témoins.

Je souris à sa façon de s’adresser à moi. C’est comme s’il s’agissait d’un nouveau départ, d’une nouvelle vie… en sa compagnie. Je pensais que j’allais détester l’entendre l’utiliser, le lui interdire même de le faire en ma présence, l’autoriser uniquement à le penser mais… Ce n’est pas le cas. Peut-être que si nous ne sommes que tous les deux, c’est acceptable. Peut-être n’est-ce pas si terrible que quelqu’un me voit réellement, même si cela implique des souvenirs douloureux.

Je ne prends pas la peine de lui dire de garder le silence et de ne jamais l’utiliser en public. Je sais qu’il en a conscience. Jamais je ne lui pardonnerais de divulguer pareille information, même si elle doit sembler risible.

Je pose alors mes yeux sur ce prénom calligraphie. Sur chacune des lettres qu’il a pris le temps de graver dans ma peau. Il se penche sur moi avant que je n’ai le temps de tout regarder. Sa main sur ma bouche m’amuse fortement. Oh ? Il se protège de moi ? Il craint une nouvelle morsure sur son torse ? Je pourrais néanmoins lui mordre la paume. N’en a-t-il pas conscience ? Au lieu de cela, je viens plutôt la lui lécher, rappel de notre échange passé.

Une récompense ? Je bouge légèrement l’épaule puis le bras enfin libre. Mon premier geste est de venir caresser de l’index, toutes les lettres sur mon bras. J’observe chaque différence. Le M ayant jusqu’à présent une place particulière. Jusqu’à ce que je vois et je comprenne le dernier A. C’est son sang. Sans que je ne sache pourquoi, mon cœur loupe un battement à cette évidence. Je suis à lui. Est-ce le message qu’il veut me faire passer ?

Je redresse le visage en sa direction. Il est toujours sur moi. Bien trop habillé à mon goût mais… Cela restera ainsi pour cette nuit. Ne pressons pas les choses. Bien que je brûle d’envie de le découvrir entièrement. Au lieu de ça, j’ôte mon haut, me retrouvant simplement vêtue de ma culotte pour tout vêtement. Toute la suite est calculée. Je viens me saisir de cette plume qu’il a utilisée sur moi. Sans le lâcher des yeux, j’en lèche la pointe, me coupant consciemment la langue dans le processus. Habilement, je me défais de sa prise, m’extrait de ses jambes pour passer au-dessus de lui et m'asseoir directement sur lui. Je sens comment nous pourrions passer les heures à savoir et combien il y serait préparé, physiquement. Me sortant ces images de la tête, je viens déchirer le haut de sa chemise.

« Vous avez atrocement joué de douceur dans cette application de douleur. Je ne pensais pas que cela puisse être aussi bon. »

Je viens tracer à mon tour mon prénom sur son trapèze. Mais de façon bien plus profonde que lui, bien moins douce. Assez pour que son sang se mette à couler sur son épaule, sur son torse et imbibe son vêtement. Vêtement que je fini par lui ôter. Il a parlé de récompense, je me l’approprie donc. J’attends que le sang atteigne son pectoral pour venir le lécher et remonte sur son corps en suivant ce liquide qui perle de ses plaies mais qui se referment bien trop vite. Je remonte jusqu’à son trapèze que j’ouvre de nouveau à l’aide de la plume, m’en servait davantage comme un couteau aiguisé. Puis je fonds sur lui pour venir le mordre, collant ma poitrine nue contre la sienne et enserrant mes bras autour de lui. Je mords et j’aspire son sang alors même que je ne suis pas une vampire. Mais j’aime cette sensation. Bien que je ne m’accroche pas à lui comme j’ai pu le faire quelques heures plus tôt. C’est un autre genre d’attachement à cet instant.

« Vous ne devriez pas me laisser faire. » Je souffle à son oreille, me léchant la lèvre inférieure alors que mes plaies les moins profondes se referment doucement avant de prendre son lobe entre mes dents et de mordre violemment.

Je ne devrais jamais devenir une immortelle, pas en ayant déjà tant envie de le mordre et qu’il me morde. Et pourtant, je rêve de l’instant où toutes les blessures que nous pourrions nous faire resteraient gravées dans nos esprits.


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23.04.24 22:50

Lucius Malkavian
Même le fou, quand il se tait, passe pour sage - Page 4 1b13b969adb0c0a3415ef5bcf3449082ea707fb2
Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
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֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
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Lucius Malkavian
La Régence
https://lrth.forumactif.com/t2186-lucius-malkavian-la-folie-est-un-don-de-dieu https://lrth.forumactif.com/t2188-lucius-malkavian-les-vivants-savent-qu-ils-sont-fous#51023
celle qui ferme ses lèvres est une femme intelligente



Ce que j'aime le goût, l'odeur, et le son de sa respiration... Je pense que je pourrais passer mon existence à le savourer, nuits après nuits, jours après jours, caché au monde dans ses bras chauds. Je ne sais absolument pas combien de temps nous sommes ensemble, ni combien de temps nous allons encore rester l'un à l'autre, mais la séparation sera dure, très dure. Quelque part, je sais qu'elle se dit la même chose. Je soupçonne même que son étonnement à notre lien soit aussi grand que le mien, et je sais que nous n'avons pas tout vu, ou tout appris l'un de l'autre. Que le quotidien sera compliqué, à présent, aider les autres, devoir écouter et se taire... Sans aucun doute, j'ai changé en cet instant, je sais que je lui dois de ne plus me laisser faire comme avant. Bien entendu, je continuerai de protéger les humains, mais ce ne sera plus au détriment de moi-même. Elle mérite un homme qui a le courage de se soulever pour ce qu'il croit, un homme que j'étais et que j'ai oublié d'être avant de la trouver, elle.

La bougie est là, la lumière l'éclaire à nouveau. Elle regarde son nom sur sa peau, et je ne peux pas m'empêcher de la caresser du regard aussi. Cependant, il est temps de libérer l'animal de feu que j'ai contribué à créer, alors je m'exécute. Sous ma main, je sens son sourire sur ma paume, avant de sentir sa langue. Même la plus petite de ses attentions pour moi me fait beaucoup d'effet. Je sais que je ne suis pas prêt pour aller plus loin dans l'intimité, et je doute être véritablement préparé un jour.

Mon corps se réchauffe à la simple vue de sa peau qui se dénude. Mon regard est toujours vissé dans ses yeux, mais je devine la naissance de ses épaules, sa poitrine, ses seins, sa taille... Sait-elle que je ne brule qu'à poser mains et lèvres sur sa peau ? Certainement ! Mais je ne vais pas céder à ces pulsions, pas encore. Je ne l'ai pas mérité pour le moment.

Mes lèvres s'entrouvrent alors qu'elle se saisit de ma plume, une plume qui a signé des documents officiels, une plume qui a écrit des lettres assassines, une plume qui m'a toujours suivie. Sa langue en parcourt la pointe. Je sens mes pupilles se dilater au maximum quand je vois le sang perler sur sa langue. Quel... magnifique... piège... Si je pensais pouvoir la posséder, je me rends compte qu'elle joue de moi, avec moi, comme la plus délicieuse des virtuoses. Son corps passe au-dessus du mien et il me faut toute la volonté du monde pour me laisser faire. Il faut que je calme la Bête en moi, à présent. Il faut que je devienne à elle. Ses mains viennent en contact avec mon torse qui se retrouve nu d'un coup. Je prends une inspiration en cet instant, ne sachant absolument pas ce qu'il va advenir de moi sous ses doigts délicats.

Moi ? Doux ? Sans la lâcher des yeux, je lui souris, triomphal. Je lui ai fait découvrir autre chose. L'application de la souffrance n'est pas mon domaine de prédilection, mais répondre à une attente l'est, en revanche. Répondre à ses attentes à elle en particulier.

"Apprenez-moi à être brutal."

Cette fois, je sens une douleur fulgurante dans mon épaule, je gémis, laissant s'échapper l'air de mon torse. Elle m'a planté ma propre plume dans l'épaule et mon sang noir est en train de couler de la plaie. A... M... Elle retire ma chemise, me forçant à jouer des épaules pour m'en débarrasser. À présent, nous sommes à demi nus, l'un et l'autre, et voir ses seins arrogants ne fait définitivement plus partie de mon imagination. Sait-elle qu'elle est en train de me soumettre à un tout autre type de torture ?
I...C...I...

"Aaah..."

Sa langue sur ma peau me force à me cambrer vers elle. Je pourrais la bousculer, la chasser, la prendre, là, tout de suite. Je suis actuellement en train de lutter contre moi-même pour me maintenir, je suis mon propre ennemi.

Chaque parcelle de chair qu'elle écarte me tend un peu plus. Je sens très clairement la lame venir meurtrir ma peau et la maintenir ouverte. Elle est comme une sauvage des légendes, en train de se repaitre de sa proie qu'elle a traquée pendant des jours. Au moment où elle fond sur moi, je m'agrippe à elle, et enfonce mon visage dans son cou. Elle me mord, aspire mon sang, lèche la plaie. C'est à présent que je comprends ce que d'être mordu a d'agréable...

Non, pas agréable...

Jouissif.

Mes yeux se révulsent de plaisir alors qu'elle est en train de réparer un affront qui m'a été fait au moment de ma mort. Sa langue qui passe sur ma plaie agit comme un baume magique. L'Ombre n'a absolument plus d'emprise sur moi. Je n'ai plus peur des vampires, je n'ai plus peur d'être mordu et d'être la marionnette de qui que ce soit.

Son murmure me tire de mon extase un instant.

"Je sais."

Bien sûr que je ne devrais pas la laisser faire... Alors, je me redresse en position assise, gardant Amicia sur mes cuisses, la serrant contre moi. Je pose ma main derrière sa tête pour la pousser contre mon cou.

"Encore... Mordez... Encore... Plus... Fort..."

C'est un ordre. Ma main se crispe pour attraper ses cheveux, et la forcer à aller plus loin.

Mes mains passent dans son dos, et je sens la totalité des plaies les plus anciennes se refermer. Sa peau redevient lisse et souple, sans aucune aspérité propre aux traces du passé. Elle est mienne à présent, mon sang coule en elle. Je sais que son prénom partira de nos peaux, mais qu'importe à présent. À l'intérieur, je suis elle, et elle et moi.

Le plaisir commence à monter en flèche, pour devenir pareille à une braise prête à embraser tout ce qu'elle trouvera sur son chemin. J'ouvre les yeux, grands, affolés.

"Non... Attendez !"

J'ai senti que quelque chose était sur le point d'arriver, quelque chose que je ne maîtrise absolument pas. L'entièreté de mes muscles s'est contracté et me rend presque tremblant. Je réalise alors qu'elle ne peut pas ignorer ce qui était sur le point de m'arriver.

"Navré, je me suis trop laissé aller, je pense."

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