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Quand on arrive en ville



03.03.23 14:03

Invité
Anonymous
Invité
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La ville
Le monde s’est écroulé. Le phare a pris feu. Je ne sais plus où je vais.

avec ma moitié indissociable  @Lucius Malkavian .
Quand on arrive en ville 7-Murs-interieurs

Le monde est devenu fou.
Nous pensions qu'il en était fini du monde tel que nous le connaissions. Nous savions que plus rien ne serait comme avant. Mais à ce point…

Ils nous ont sorti de chez nous. Cela faisait pourtant une éternité que nous n'avions plus à nous cacher. Mais cette bande de dégénérés a débarqué avec des lance flammes.
Pour le coup je peux littéralement dire que j'ai vécu l'enfer. Toi, fasciné par la danse de ces flammes autour de toi. Tout ce que nous avions bâti dans la lumière de la nuit qui brûlait sous nos yeux. Et tu avais cet air d'enfant devant un spectacle de magie… J'ai dû te secouer, fort. Je sais que je t'ai fait mal, je l'ai ressenti moi aussi… je déteste avoir à te faire mal quand ce n'est pas toi qui me le demande.  Mais tu avais des airs de Satan, Maître au travers des flammes, ce rictus de satisfaction se dessinait sur ton visage illuminé par les reflets des âtres. Le reflet de la destruction. Je frissonne encore à cette image de toi.
Rares sont les fois où tu m’as fait peur. J’ai toujours eu pour toi une admiration sans limite, un amour sans faille. Et c’est toujours le cas, rassures-toi. Seulement pour la première fois en des siècles d’existence, j’ai eu peur de toi. Je sais que tu ne m’aurais pas jeté au feu, non. Tu m’aimes bien trop pour ça. Mais ton enchantement soudain pour ce qui détruisait notre chez nous m’a fait mal. M’a blessé l’âme bien plus que je ne peux l’admettre.

Les dernières décennies ont été éprouvants. Tout ce chaos, de la disparition d’une grande partie de notre confort à ce respect forcé qu’on éprouvait pour nous. Eux aussi, ils nous craignaient. Tous ces citadins qui n’osaient pas croiser notre regard, et qui pourtant savaient qu’ils avaient besoin de nous pour survivre. Tous ces esprits atrophiés qui ne savaient pas même allumer un feu, ni comment se nourrir sans ces enseignes lumineuses… Navrant, quand on y pense.

Nous étions devenus les phares, dans la nuit.

Mais nous avons fui, encore. Et, Ô, mon Amour, je suis lassée de fuir, tu sais. J’ai encore plus fort aujourd’hui ce besoin de nidation au creux de mes tripes. Cette envie de rentrer chez moi. Pour une fois, je me sentais chez moi… Je sais ce que nous nous sommes dit : nous ferons même d’une cime venteuse un foyer, tant que nous sommes ensemble. Je le sais, ma merveille. Et pourtant Ô combien me manque notre chez nous. Je n’en voulais pas d’autre.

Nous avions entendu parler de cette mégalopole, qui promet monts et merveilles. Qui promet une vie sans enragés. Qui promet la protection. Une vie où même les vivants ne se rebelleraient pas contre nous. Où nous formerions cette espèce d’élite presque aristocratique. Mais même les nouveaux départs n'ont plus le même goût… je suis lassée de tout perdre, même si je sais que je t'ai, toi. En même temps, si tu n'étais plus là, je n'aurais plus aucune raison de…

Je secoue la tête, et la relève pour voir ces immenses barricades. Bordel, ça a un air de camp de concentration, en plus chic. Qu'est-ce qu'on fout là… ?!
Je sais que je ne peux pas feindre d'aller bien très longtemps… je sens tes bras m'enserrer avant que nous ne franchissions les portes. Qu'est-ce qu'on va faire de nous ?


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06.03.23 9:43

Lucius Malkavian
Quand on arrive en ville 1b13b969adb0c0a3415ef5bcf3449082ea707fb2
Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
֎ Nuntium : 315
֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
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Lucius Malkavian
La Régence
https://lrth.forumactif.com/t2186-lucius-malkavian-la-folie-est-un-don-de-dieu https://lrth.forumactif.com/t2188-lucius-malkavian-les-vivants-savent-qu-ils-sont-fous#51023
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La ville
Le monde s’est écroulé. Le phare a pris feu. Je ne sais plus où je vais.

avec ma chaire et tendre @Héloïse De Barruel
Quand on arrive en ville 7-Murs-interieurs

Le temps est passé et nous cacher et fuir étaient devenu des exercices pratiquement décennal, puis à chaque lustre, jusqu'à cette nuit. Ce qui est particulier est que les seuls endroits parfaitement sécurisés pour nous étaient les bâtiments religieux. Solides, en pierre, sombres, et souvent pourvus de cryptes, ils étaient parmi les seuls édifices à être encore debout et à servir de phare dans la nuit à nos fuites. Et un jour, tout a été révélé, les vampires, les humains qui nous vénèrent et qui nous détestent tout à la fois, et ces abominations sans âmes et décérébrés qu'ils appellent enragés.

Et puis il y a eu cette nuit où j'ai vu cette chapelle brûler. Les hommes sont devenus fous, de cette folie douceâtre et fascinante. Allons, mon amour. Pourquoi y vois-tu de la destruction ? Ne vois-tu pas à quel point c'est magnifique ? Je vois de la lumière dans les flammes, des esprits, des idées, de l'espoir et de la rédemption. J'y vois, je sens… mais tu m'empêches d'aller les rejoindre. Tu me retiens, jusqu'à ce que je sente tes ongles s'enfoncer dans mon bras, et ta main s'abattre sur mon visage. Je te vois à présent, toi et tes larmes de sang que reflète le feu. Elles ne te vont pas, ces larmes, je ne veux plus jamais le voir sur ton visage. Le seul rouge qui a le droit d'être sur ta peau et celui qui orne parfois le contour de tes lèvres délicieuses.

Tu aurais pu fuir, m'abandonner à ma mort définitive. Tu ne l'as pas fait. Je sais que si je n'avais pas daigné bouger, tu aurais péri avec moi. Il faut fuir, encore. Je reviens peu à peu à la raison et je te suis.

Je t'entends. Notre prochain foyer sera le dernier. Il y a eu plusieurs grandes villes qui se sont déclarées vampirocrates. Pour d'évidentes raisons, nous avons toujours voulu fuir ces cités car elles sont l'une des raisons qui font que les humains nous détestent aujourd'hui. Et pourtant, nous sommes, à cheval, en train de rejoindre l'une d'entre elles. Après tout, je suis et resterai au service des réprouvés. Pourquoi ne pas proposer mes services dans un tel endroit ? Je me sens, soudainement, pris d'une ferveur profonde, une envie d'aider les autres qui ne m'avait pas saisi depuis un trop long moment.

Je sens ta déception alors que nous découvrons la ville. Nous allons nous présenter, n'étant manifestement pas traités de la même manière que les humains arrivants. Oui, il y a bien une église, et oui, elle est à ma disposition bien qu'elle se trouve dans le quartier pauvre et humain de la ville, peu m'importe.

Cependant, nos dirigeants semblent beaucoup plus apprécier la médecine spirituelle que tu as à offrir. Ils t'assurent que tu trouveras du travail très facilement, et te proposent une demeure bien plus luxueuse que la mienne. Je suis heureux pour toi, tu le sais, mais j'éprouve un sentiment de possessivité irrépressible à l'idée de devoir te partager désormais. Tu le sais, tu le sens. Qu'est-ce que tu es en train de penser à cet instant ?

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06.03.23 14:17

Invité
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La ville
Le monde s’est écroulé. Le phare a pris feu. Je ne sais plus où je vais.

avec ma moitié indissociable  @Lucius Malkavian .
Quand on arrive en ville 7-Murs-interieurs

Plus nous avançons, plus notre monture me ballote. J’essaie de me replacer, de reprendre contenance. Je n’ai jamais aussi mal monté à cheval, mais je sais que, bien que ce soit l’une de tes passions, tu ne jugeras pas ma posture.

La tienne est aux antipodes. Tu te tiens droit, fier, comme un chevalier. Et je sens, je ressens dans un recoin de mon esprit qui t’appartient, que tu vois cette énorme muraille et ce qu’elle renferme comme une opportunité de faire les choses bien, de te mettre au service – toi qui adore cela par-dessus tout. Je sais à quel point ce sentiment te fait pousser des ailes. Je sais que tu as besoin de te sentir utile et important, et pas que pour moi. Je suis jalouse, jalouse à en crever et tu le sais. Mais pour ton bien, je vais devoir accepter que tu sois utile à d’autres, que tu serves d’autres personnes, loin de mon regard. Je le tolérais tant que je t’avais près de moi, mais ici… Ici j’ai un mauvais pressentiment, j’ai peur d’avoir mal compris tout ce qu’on a pu nous dire. Ou plutôt de l’avoir trop bien compris.

On me promet un appartement très bien situé dans les quartiers riches de la cité, tandis que ton église restera au contact des humains. Ces mêmes pourritures qui ont cramé notre foyer. Je secoue la tête : tu m’as interdit de tous les mettre dans le même panier, tu m’as conjuré de ne jamais perdre espoir, ni foi en l’humanité. Celle qu’on a quitté.
Mais voilà le problème, c'est que je ne compte plus le nombre de décennies que j'ai passées à vivre avec toi, pour toi, en toi. Mon tout, ma merveille. L'idée d'être séparée de toi m'est insupportable, comme un millier d'épines qui transperceraient mon abdomen dans le seul but de me faire souffrir sans réellement me tuer. Ca ne me rappelle que trop bien ces années où j'ai du vivre sans toi, avec la culpabilité de t'avoir laisser tomber, et l'horrible sentence d'avoir perdu l'amour de ma vie. Je m'étais jurée, quand je t'ai retrouvé, de ne laisser rien ni personne nous séparer. Mais face à la fin du monde tel que nous l'avons connu, je n'ai d'autre choix que de capituler...

Profiteras tu de cette opportunité loin de ma vue et de mes bras, pour refaire ta vie ? Pour créer cet infant que je te refuse depuis des décennies, sans moi ? Pour repartir de zéro ? Balayeras tu nos belles années ?

Je refreine un nouveau sanglot, et je relève la tête. Les murailles sont toujours plus hautes. Droit devant, nous devrons décliner notre identité. Notre arrivée est préparée. Nous serons séparés. Je me redresse vivement sur ma monture qui se cabre alors. Non, je ne veux pas, je ne peux pas… Je ne peux pas me séparer de toi. J’ai peur. Et je fais même peur à mon cheval, qui s’agite. Je ne peux pas fuir, cette fois tu ne me suivras pas. Et si je fuis de toute façon, même si tu me suis, nous mourrons… Je ferme les yeux, et contrôle le tremblement de ma lèvre inférieure en inspirant à pleins poumons. Même si cette partie de mon anatomie n’a plus grand intérêt, visualiser l’air qui y rentre permet tout de même de se focaliser et de calmer l’angoisse naissante.

Quand je rouvre les yeux, tu as pied à terre, et calme mon destrier tout en maintenant le tien à la longe. Mon regard croise le tien, et tu peux y lire cette supplique.
Aujourd’hui pour moi, pour nous, j’ai l’impression qu’il n’y a pas de bonne solution.
Je déglutis, comme pour ravaler la boule qui s’est formée dans ma gorge. J’expire alors tout l’air de mes poumons et hoche la tête en te regardant.
« Allons y »

Tu remontes à cheval, et je m’agrippe un peu plus fort à la crinière du mien, enfouissant mes mains comme pour y chercher un contact réconfortant. Je ne peux pas quitter ton dos des yeux, et je sens mon cœur se déchirer en lambeaux, lentement. Je n’ai jamais eu aussi peur de te perdre, alors que la raison devrait me hurler que nous allons enfin être en sécurité. Mais, je ne sais pas… ce pressentiment atroce me colle à la peau.
Nous nous arrêtons devant l’immense porte que nous allons devoir franchir pour rejoindre la sérénité de l’enceinte qui nous est promise.
« Tu vas me manquer »
Ces derniers mots échappés malgré moi me tirent une larme que je tente immédiatement de cacher dans ma manche. Tu m’as demandé d’y croire, tu m’as demandé d’avoir la foi. Je dois faire de mon mieux.

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07.03.23 21:11

Lucius Malkavian
Quand on arrive en ville 1b13b969adb0c0a3415ef5bcf3449082ea707fb2
Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
֎ Nuntium : 315
֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
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Lucius Malkavian
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La ville
Le monde s’est écroulé. Le phare a pris feu. Je ne sais plus où je vais.

avec ma chaire et tendre  @Héloïse De Barruel
Quand on arrive en ville 7-Murs-interieurs
"Je…"

Quoi ? Te manquer ? Mais pourquoi faire ? Je me retourne vers toi pour te regarder dans les yeux. La ville est en vue à présent, et il ne nous reste que quelques centaines de mètres à parcourir… mais pas ainsi, pas comme ça, pas alors que tu es pétrie de regrets !

Je m'avance vers ta monture à plus grandes foulées, passe rapidement un bras autour de tes hanches, et saute pour te faire tomber à ma suite. Ce n'est pas prudent, c'est même très idiot. Mais je m'en fiche. Les chevaux ont fait un écart avant de se retourner pour nous regarder, étonnés. Puis, ils vont chercher quelques herbes du bout de leur museau.

Pour ma part. Allongé sur toi, je me redresse pour bien te regarder.

"Jeune fille, il semble que tu n'aies pas bien compris. Il est simplement hors de question que tu caresses l'idée que nous puissions être séparés. En fait, la seule chose que tu as le droit de caresser, c'est moi."

Ce qui devait être un petit jeu se transforme peu à peu, dans mon esprit, en quelque chose de beaucoup plus lascif. Allongé sur elle, loin de la ville… non ! Non, ce serait stupide, dangereux, et nous aurons tout le temps ce soir pour cela.

"N'y pense même pas. Il n'y a non pas un, mais deux lits qui nous attendent sur lesquels je me ferais une joie d'expérimenter de nouvelles manières de te... faire te tenir tranquille..."

Je me relève, tendant la main pour t'aider à te relever. Je récupère nos montures les tenant par la bride. Inutile de remonter en selle, elles sont fourbues du voyage, et j'ai comme l'impression que tu n'es pas pressée de passer ces portes.

Mon amour, je sais ce que tu ressens. Je le sais parce que je le ressens aussi. Tu as peur que le retour à une vie plus normale soit très dure à supporter pour nous, que ce changement soit celui de trop. Tu as peur de me partager, comme j'exècre l'idée de te partager.

"Dans le pire des cas, je redeviens fou, et tu m'auras constamment comme patient."

... Dans le pire des cas, si tu es malheureuse, nous partirons, toi et moi.

Quand nous arrivons aux écuries de la ville, un homme nous propose immédiatement de prendre soin de nos montures. Je ne récupère que nos maigres bagages avant de venir te rejoindre. Nous avons pour ordre de nous présenter à l'administration dès demain, mais le jour va bientôt se lever et nous devons prendre une décision.

"Alors... Chez toi ou chez moi ? À moins que tu ne souhaites que nous passions la journée dans une auberge. Tu as faim ?"

C'est presque déroutant de parler d'une activité aussi normale. Après avoir traversé des forêts, des déserts de cailloux, ainsi que des marécages interminables, pouvoir prendre une chaise et s'asseoir dessus me paraît être le summum du luxe. Cependant...

"En fait, non. Ne dis rien. Je t'invite."

Il y a quelque chose d'assez étrange dans l'idée que je vais partager une chambre d'hôtel pour la toute première fois avec toi.

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08.03.23 15:12

Invité
Anonymous
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La ville
Le monde s’est écroulé. Le phare a pris feu. Je ne sais plus où je vais.

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Quand on arrive en ville 7-Murs-interieurs

Je tombe au sol, comme une poupée de chiffon. Le bruit sourd de mon corps sur le chemin de terre n’étonne que les chevaux. Te voilà au-dessus de moi, tout près… Le poids de ton corps sur le mien est une sensation divine dont je ne saurai me passer. J’en ai presque un pincement au cœur quand tu te redresses. Je ne veux pas que tu t’éloignes. J’entends tes sous-entendus, je sens ton souffle, et mon esprit effleure les pensées lubriques qui te traversent, mais je n’ai absolument pas la tête à ça…

Tu m’aides à me relever, tentant de me rassurer par tes mots. Mais rien n’y fait, ce pressentiment me colle à la peau comme le goudron colle aux plumes. Comme si on tentait de me couper les ailes, sans que tu t’en aperçoives. Mon regard croise la profondeur du tien, et je sais que rien ne sert de tenter de te cacher ma détresse et mon profond sentiment d’impuissance. Je ne sais dire si c’est de la maladresse induite par la gêne de la situation, ou si c’est pour me faire réagir, mais je ne trouve absolument pas l’ironie de ta phrase drôle. Le pire des cas, je l’ai déjà connu. J’ai déjà été témoin de tes absences, de ta démence… Plus jamais. Plus jamais je ne veux sentir ton esprit si loin du mien, plus jamais je ne veux perdre cette connexion, surtout si je dois en être la raison encore une fois.
Je dois rester la gardienne du fou. Je ne sais juste pas si c’est encore ma place. J’aimerais en être aussi convaincue que tu l’es, mon amour. Mais l’instinct au fond de mes entrailles ricane de constater que je t’ai dévoué mon éternité, et que maintenant ton chemin se sépare du mien.

Je te suis comme un pantin, je t’attends quand tu te charges de notre arrivée. Le mutisme a gagné la bataille, et je ne peux aligner deux mots. Je te laisse gérer, moi qui avait pourtant l’habitude d’être si extravertie, de prendre les devants, d’organiser nos départs, nos nouvelles identités jusque dans les moindres détails…

Je sais que tu es inquiet, mais je n’en suis pas désolée, car je sais que tu es aussi persuadé d’avoir la solution pour me sortir de mon apathie. Tu me laisses un choix, que mon cerveau n’est absolument pas en état de faire. J’ai à peine le temps de ricaner ironiquement, que tu me coupes déjà la parole pour m'inviter.
Tu sais très bien que chez moi, c'est dans tes bras, et nulle part ailleurs. Que loin de toi il n'est pas question d'un endroit où je me repose,  où je me sente à ma place. Il n'y a que toi qui me complète jusqu'à me combler, et qui me fasse sentir chez moi. C'est toi mon foyer.
Je me contente alors de hausser les épaules, grommelante.
« Comme tu le souhaites. »

Je sais, que c'est simplement reculer pour mieux sauter, que ce qui nous attend arrivera inévitablement. D'autant nous l'aurons constaté dans l'évolution des rapports amoureux dans la société moderne : les gens se séparent, divorcent, passent de l'amour à la guerre ou pire, de l'amour à l'indifférence. Nous nous pensions au-dessus de cela, mais maintenant que nous sommes jetés dans la fosse aux lions, au milieu de nos semblables, nous devrons nous sociabiliser. Le temps de notre Royaume doré, de notre cage rien qu'à nous est révolu. Et cela me terrifie...
Je te suis tout de même machinalement jusqu'à cette auberge, puis jusqu'à cette chambre où tu jettes nos maigres bagages dans un coin. Jusqu'ici, les gens se sont montré chaleureux, bienveillants, et presque curieux pour certains. Mais je n'ai aucun antrain à me montrer, et encore moins à te montrer aux autres.

Ton enthousiasme dénote avec le sentiment de fond qui habite mon âme. Cette morisité ne m'est pas coutume, et m'accable encore plus quand je vois ton sourire illuminer ton visage pendant que tu ôtes ta chemise pour te mettre à l'aise.
« Bien sûr je suis contente d'être ici avec toi. Mais j'ai peur de ce que l'avenir ici nous réserve... »
Je me laisse asseoir sur le bord du lit, mollement, et te tend la main pour que tu viennes me rejoindre.
« Mais je veux profiter de cette journée avec toi, avant que je ne doive apprendre à façonner une sorte de simulâcre de vie bien rangée à l'autre bout de cette cité... »
Et j'enserre ta main des miennes comme un trésor que je voudrais protéger.
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08.03.23 17:43

Lucius Malkavian
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Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
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Tu m'inquiètes beaucoup. Beaucoup plus que jamais auparavant. Nous nous étions déjà disputés ou retrouvés en désaccord, mais jamais, il n'y avait eu ce givre entre nous. Je préfère argumenter avec toi de manière ouverte, organique, voire... viscérale. Je n'aime pas avoir une personne automatique à mes côtés. Je pense que tu viens de trouver là ce que je déteste le plus chez toi, à savoir ne pas t'avoir du tout.

L'auberge est accueillante et assez moderne. Il y a l'électricité pour éclairer quelques lampes. Nous ne nous attardons pas dans la salle commune et je demande à ce qu'un pichet nous soit servit directement en chambre. Cela fait longtemps que nous n'avons pas vu autant de monde, et pourtant, nous avons du mal, l'un comme l'autre, à apprécier leur présence plus que quelques minutes. C'est paradoxal, mais c'est ainsi.

La chambre est petite, mais dormir sur un lit nous fera du bien, du moins je l'espère. J'essaie de me maintenir au mieux de moi-même, j'espère pouvoir t'attirer avec moi, mais rien n'y fait. Alors, je retire mes vêtements de voyage et me laisse emporter par ton mal-être. J'ai envie de comprendre, j'ai envie que tu m'expliques, j'ai surtout envie de te retrouver, toi et ta fougue. Je prends place à côté de toi, en restant bien droit sur le lit. Tu as peur ? Nous sommes ensemble.

"Tu n'auras rien à simuler, rien du tout. Si cette nouvelle vie ne nous... ne te convient pas, nous n'aurons pas à la vivre."

Et enfin, je te regarde dans les yeux.

"Je suis à toi, Heloïse, rien qu'à toi. À chaque fois que tu en doutes, cela me fait un peu plus mal."

Je me penche sur toi, encore échaudé par notre petite altercation de tout à l'heure.

"Et je n'aime pas avoir mal... à moins de l'avoir décidé, et de te l'avoir commandé."

Me penchant un peu plus, je me sers des manches de la chemise que je viens de retirer pour t'attacher solidement les poignets au montant du lit. J'ai envie de comprendre... Allongé totalement sur toi, je m'enfouis dans ton cou pour respirer ton odeur.  Ma langue s'attarde sur ta peau avant que mes dents ne la remplacent, doucement, lentement, afin de goûter à tes craintes et d'extraire tes peurs de ton c...

Trois coups à la porte.

"Monsieur ? Vous aviez commandé..."

Je grogne de frustration et me redresse, ouvrant la porte, pensant à essuyer le sang de mes lèvres qu'à peine trop tard. Une humaine se tient dans l'encadrement et je lis une lichette de terreur sur son regard. Si elle essaye de regarder qui m'accompagne, elle n'y parvient pas parce que j'ai ouvert la porte tout juste suffisamment pour pouvoir passer ma tête et récupérer la cruche.

"Merci beaucoup. Excellente journée à vous."

Il n'y a rien de chaleureux dans ma voix, plus rien. La porte refermée d'un coup de talon, je te rejoins sur le lit, installé à califourchon sur ton corps. Je débouche la bouteille d'un coup de dent, recrache le bouchon et approche le goulot de tes lèvres de rêve. Mes propres lippes s'entrouvrent.

"N'en renverse pas, je te prie..."

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08.03.23 18:10

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Nous n’aurons pas à la vivre… Avons-nous réellement d’autres choix ? Tu as vu comme le monde est devenu moche, et comme il est nécessaire de vivre en communauté. Si la communauté n’est pas la solution, alors le monde semble bien plus perdu que ce que je ne pensais.  

Je me jette à ton cou en entendant tes mots.
« Non ! Non, je ne veux pas te faire mal. Mais tu sais, que je risque de faire mal à d’autres, si… »

Je n’arrive même pas à finir ma phrase tant l’idée m’est insupportable. S’ils t’enlèvent à moi. S’ils te touchent. S’ils te parjurent. S’ils te procurent d’autres aspirations que celle d’être à moi.
Tu es à Moi !
J’ai presque crié cette phrase dans ma tête, mon regard planté dans le tien. Cet élan de possessivité ne nous surprend ni l’un ni l’autre : tu es ma raison de vivre – ou du moins celle de rester morte – depuis bien trop d’années. Tu te penches sur moi, et me fais clairement comprendre ta supériorité. Tu sais parfaitement quelle ficelle tirer pour me consumer en un instant.
« Sois à moi. Encore. »

Mais je n’ai pas besoin de t’en supplier. Tu m’attaches avec ta chemise. Tu sais m’attacher avec n’importe quoi. Je m’embrase aussitôt, me cambrant pour chercher un peu plus le contact de ton corps. Ta langue qui parcourt ma peau, et tes dents qui se plantent me font complètement cha…

Bordel, qu’est-ce que c’est que ça ? Des battements de cœur juste derrière la porte.
« Monsieur ? Vous aviez commandé… »
Mais tu la congédies, rapidement. Tu es presque aussi agacé que moi de cette interruption. Tu reviens t’installer sur moi avec tout le naturel du monde. Qu’est-ce que tu es sexy quand tu débouches la bouteille de tes dents… Je te défie du regard, le verre de la bouteille délicatement plaqué à ma lèvre.
« Ce n’est pas la bouteille que je veux boire. »
Et je me concentre, mes yeux brûlants plantés dans les tiens, pour tenter de t’envoyer les images mentales très exactes de ce que je veux. C’est toi, que je veux boire. C’est toi que je veux, tout entier. A moi.
« Et promis, je n’en renverserai pas. »
C’est bien toi qui es au-dessus de moi, et c’est pourtant moi qui mène ce petit jeu. Tu sais comment me ramener à l’envie, comment faire palpiter mon ventre et me faire tirer un peu plus sur le lien de fortune fait de ta chemise. Ton odeur est partout, après ce long voyage, et je ne connais rien de plus enivrant. L’envie se fait de plus en plus pressante au creux de moi. Je ne veux que toi, peu importe comment.

« Je t’en prie mon Amour dépêches toi, je meurs de soif. »
Je sens ton soulagement, et ta fougue affluer en moi quand tu constates mon sourire mutin. J’en aurais presque oublié où nous sommes, l’épaisseur de ces murs, la nouveauté de notre arrivée et toute notion de discrétion que tout cela aurait pu nous induire.
Je ne veux que toi.
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10.03.23 12:43

Lucius Malkavian
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֎ Creator : L'Ombre
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֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
Quand on arrive en ville 3abb9ffe5b6ca9a5bdc0a701d720f48a4093f4d1
Lucius Malkavian
La Régence
https://lrth.forumactif.com/t2186-lucius-malkavian-la-folie-est-un-don-de-dieu https://lrth.forumactif.com/t2188-lucius-malkavian-les-vivants-savent-qu-ils-sont-fous#51023
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La ville
Le monde s’est écroulé. Le phare a pris feu. Je ne sais plus où je vais.

avec ma chaire et tendre  @Héloïse De Barruel
Quand on arrive en ville 7-Murs-interieurs
"...si ?"

Oh bien sûr, si d'autres s'approchent de moi. Je suis partagé entre la ferme idée que je ne laisserai personne s'approcher de moi, et l'intense curiosité de te voir, les avant-bras couvert de sang, sur le torse de quelqu'un qui aurait voulu m'atteindre.

"Tu es ma plus grande faiblesse, Héloïse, et aussi ma force la plus implacable."

Je suis à toi.

Cette idée, tu me l'impose, et je ne résiste pas, au contraire. Je m'ouvre tout entier à cette demande, je l'absorbe, j'en veux plus. Certains pourraient voir, dans notre union, un feu qui brûle trop vite, trop fort, et qui va se consumer trop vite en détruisant tout sur son passage. Qu'ils aillent tous au diable. Ils ne comprennent pas ce que nous sommes l'un pour l'autre. Ils sont juste jaloux. Je suis à toi depuis le premier jour, et cela me fera mal quand tu t'occuperas d'autres fous que moi.

Cela me fera très mal… les morts ne souffrent pas. Tu me rends vivant. Et le jour venu, je te promets de te faire sentir à quel point je suis vivant. Jours après jours. Parce que plus le temps passe, plus nous sommes liés, et je suis curieux de savoir comment cela pourrait être meilleur, ou pire.

"À tes ordres"

Je reprends la bouteille et en avale trois gorgées, laissant la quatrième dans ma bouche. Puis, j'hésite un instant sur la marche à suivre, appréciant le goût du sang comme on le ferait d'un vin étranger tout en te regardant dans les yeux. Ta faim est sans mélange, sans nuances. Enfin, je me penche sur toi pour te verser le liquide directement dans la bouche, lèvres contre lèvres. Je me redresse, bois le nectar écarlate à mon tour tout en m'avançant sur toi. Sur les genoux, de part et d'autre de ton torse, je surélève ta nuque et commence à déboutonner mon pantalon de l'autre main. J'approche ton visage de mon haut de cuisse.

"Il y a une artère, juste là. Sois douce, s'il te plaît."

Si elle veut boire à travers moi, qu'elle se serve à la source. Ma main se met à te caresser les cheveux pour t'encourager. Oui, sois douce, ou fais-moi mal.

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27.03.23 13:44

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Anonymous
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La ville
Le monde s’est écroulé. Le phare a pris feu. Je ne sais plus où je vais.

avec ma moitié indissociable  @Lucius Malkavian .
Quand on arrive en ville 7-Murs-interieurs

Tu me toises, au-dessus de moi, et plante ton regard dans le mien avant de me nourrir de ta bouche. C’est terriblement délicieux, et ma prise se resserre autour de tes hanches. La stupeur me frappe quand tu surélèves ma nuque en déboutonnant ton pantalon. Monsieur Malkavian, vous voilà bien entreprenant. Mais l’idée que j’avais en tête est complètement erronée. Tu me désignes l’artère que je connais bien. C’est là une de mes sources préférées.

Je mesure ton invitation, ne pouvant relever la tête pour te regarder : ta poigne derrière ma nuque est douce mais ferme. Je ferme les yeux, un instant. C’est peut-être là ma dernière chance de planter mes crocs en toi, de te sentir m’appartenir de cette manière.
« Avec toi, toujours. »
Pourquoi serais-je autre chose que douce avec la personne que je chéris plus que tout dans l’univers ? Oh, ma merveille… J’embrasse d’abord cet endroit de ta peau, si doux, le creux de ton aine qui mène à ta fémorale. Mes dents viennent se poser avec légèreté sur ta peau. J’aime cette légère résistance qu’elle offre sous mes canines. Mais comme pour le reste, tu ne me résistes pas longtemps. J’opte pour l’angle parfait qui ne te fera pas sentir ma morsure. Ou du moins, à cet endroit, juste assez pour sentir le pincement de ton appartenance à moi.
Je ne peux retenir un gémissement lascif. Ton sang dans ma bouche est un nectar dont je ne pourrai me passer. L’élixir des Dieux. C’est presque aussi bon qu’un orgasme. Je me délecte de ce liquide qui coule très lentement dans ma bouche. Non, je ne suis pas une goulue, je fais ça bien. Je fais ça avec tout l’amour et toute la tendresse que je te porte. Tu es… délicieux. Et ta main enfouie dans mes cheveux rend ce moment encore plus délectable. Ça me fait presque mal, là, au creux de la poitrine, tellement je t’aime. J’aurais envie de rire et de pleurer tout à la fois, mais je suis bien trop occupée par ma besogne. Lorsque je lâche ma morsure, je lèche la plaie comme un animal soignerait son compagnon blessé. Je m’agrippe à tes hanches, à ton dos, enfonçant mes doigts dans ta chair. Tu m’appartiens.

Je me redresse et pose ma joue tout contre ton abdomen, te serrant dans mes bras aussi fort qu’il est possible sans te faire mal. La voix tremblante, je psalmodie comme une brebis égarée qui prierait ton Dieu. Je te prie, toi.
« Je voudrais que ce monde sache que je t’appartiens, et que tu es mien. Je voudrais que personne ne t’approche. Je te voudrais pour moi, encore pour deux ou trois éternités. »

Mes lèvres couvrent frénétiquement de baisers chaque centimètre de peau accessible dans cette position alambiquée. J’ai ce besoin irrépressible de marquer mon territoire, de laisser mon odeur partout sur toi. Je n’ai que très mal vécu la seule fois où j’ai senti l’odeur d’une autre sur ta robe. D’aucun ne voudrait se souvenir de ce sombre chapitre de notre histoire.

« Tu sais, à quel point je peux devenir hystérique, quand tu n’es pas près de moi, quand tu n’es pas à moi. »
Ce qui en soi, est très ironique pour une thérapeute.
« Ne me laisse pas devenir hystérique. »
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29.03.23 18:22

Lucius Malkavian
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Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
֎ Nuntium : 315
֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
Quand on arrive en ville 3abb9ffe5b6ca9a5bdc0a701d720f48a4093f4d1
Lucius Malkavian
La Régence
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La ville
Le monde s’est écroulé. Le phare a pris feu. Je ne sais plus où je vais.

avec ma chaire et tendre  @Héloïse De Barruel
Quand on arrive en ville 7-Murs-interieurs
Je gémis, avec toi, alors que tu pénètres en moi de tes dents. Je sens mon sang s'échapper de mon corps pour remplir ta satisfaction. Oui, cette morsure-là gardera sa marque sur ma peau, j'en suis convaincue, et quand elle disparaîtra, je t'ordonnerai de me la refaire. Ma main se crispe dans tes cheveux, presque pour te demander d'aspirer encore de mon nectar, encore et toujours. De ton point de vue, tu ne peux absolument pas ignorer l'effet que tu me fais, et je regretterai presque que ce soit aussi évident. J'ai toujours eu de la pudeur, même envers toi, j'ai toujours préféré te susurrer les choses, de les glisser dans le creux de ta magnifique oreille.

Je sens tes ongles s'enfoncer dans ma peau et ma tête se renverse en arrière, comme un loup qui hurle à la lune. Je me demande qui appartient à qui, en cet instant. Nous sommes l'un à l'autre comme chaque ombre a sa lumière.

Mon envie de toi se fait plus pressante alors que je sens ta langue caresser tendrement la peau malmenée. Je m'en mords les lèvres, je pourrais sans doute passer ma vie ici, à ça, sans aucun problème. Ma main se fait moins crispée et se fait caressante, dans tes cheveux, sur ta joue, alors que tu dis vouloir que je t'appartienne. C'est le cas, mais entre ce que nous savons, nous, et ce que les autres savent, il y a un gouffre.

"Deux, trois, jusqu'à la fin du monde, pour toujours et à jamais. Je suis à toi."

Quand tu reprends la parole, ta voix se fend. Tu me supplies, tes liens se serrent autour de tes poignets. Oui, je te comprends, je te comprends même très bien. Avec toi à mes côtés, je pourrais mettre le monde à feu et à sang rien qu'en désignant quelqu'un qui m'aurait approché de trop près. Cette idée me fait sourire, Dieu me pardonne.

Mon pouce se glisse entre tes lèvres suppliantes.

"Shh, mon amour..."

Je caresse tes lèvres du bout de mes doigts.

"Je ne laisserai personne s'approcher de moi. Je ne laisserai personne s'approcher de toi. Nous sommes ici ensemble, une seule âme que personne ne saurait diviser."

Après avoir posé la carafe sur une table, je me place entre tes jambes pour profiter un peu de ton corps. Je soulève ton propre chemisier pour le passer au-dessus de ton visage afin que tu ne voies plus rien de ce que je fais. Mes lèvres parcourent ta peau ainsi offerte. Tu sens la fatigue, le voyage, le désir et le sang. C'est un cocktail épicé que j'adore. Plus jamais tu ne sentiras cette odeur de poussière, tu vas devenir quelqu'un de la ville, peut-être même quelqu'un de plus important que je ne le serais jamais. Pour le moment, tu es à moi. Cette gorge est à moi, cette gorge sur laquelle je fais glisser mes lèvres. Ce sein est à moi. Je le presse, l'embrasse, le mordille. Cet autre sein est à moi aussi...

Ces vêtements n'ont rien à faire ici, je tire sur les pans de ton pantalon de voyage afin de le faire disparaître avant qu'il ne lui arrive malheur. Tes sous-vêtements disparaissent, eux aussi. Cette cuisse est à moi. Je viens embrasser le même endroit que tu as mordu. Mes baisers sont pétris de désir, fougueux, et insatiables. Je remonte jusqu'à ton endroit le plus intime, qui n'est qu'à moi, et à moi seul. Je l'embrasse comme tu aimes. Je glisse un doigt et souris dans mon baiser exotique quand je sens à quel point tu es mouillée pour moi. Des années, des centaines d'années d'existence, et pourtant tu réagis toujours autant, et de manière toujours animale et instinctive.

Après m'être redressé, je te regarde, offerte, privée du sens de la vue, avant de revenir sur ton mont de vénus et te donner le baiser que tu désires. J'ai l'intention de prendre mon temps, d'y aller doucement au début... si j'ai la patience.

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