Nuit/Jour

-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 :: Corbeille MAJ 2023 :: Liste rps Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Page 1 sur 1

Bleu et verte



03.10.22 23:16

Lucius Malkavian
Bleu et verte 1b13b969adb0c0a3415ef5bcf3449082ea707fb2
Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
֎ Nuntium : 314
֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
Bleu et verte 3abb9ffe5b6ca9a5bdc0a701d720f48a4093f4d1
Lucius Malkavian
La Régence
https://lrth.forumactif.com/t2186-lucius-malkavian-la-folie-est-un-don-de-dieu https://lrth.forumactif.com/t2188-lucius-malkavian-les-vivants-savent-qu-ils-sont-fous#51023
tumblr_inline_owenvuq4Kj1t80jpm_250.gifv
Friandise
S'il te plaît, je veux être à toi, et uniquement à toi. Elle me voit comme une paire de croc, ou une paire d'attributs virils. Je ne suis pas comme cela, dis-moi que ce n'est pas moi !
Ma seule et unique  @Héloïse De Barruel  
Bleu et verte Giphy.webp?cid=ecf05e47p6pg8942mxlbmtzj4vkxuui3hcfunlb63mc2f9fw&rid=giphy
Automne 2389

Je ne suis pas rentré chez moi ce soir. À genoux devant l'autel, je demande pardon. Oui, pardon. Pardon et encore pardon...

Je te sens arriver dans mon dos. Je te sens seulement à la légère brise nocturne qui flotte, à ton odeur subtile, mais que je reconnaitrais entre toutes, je te sens dans ma tête, et ta présence me fait du bien. Cependant, je suis indigne de toi. Mes épaules se voûtent et je tourne légèrement la tête à ton approche. J'ai envie que tu saches ce qui s'est passé. Je n'ai rien envie de te cacher.

Elle est arrivée, Irène, humaine, ventre en avant, bel et bien enceinte. Je l'ai félicitée, elle m'a lancé un regard vide. Cela m'a refroidi immédiatement. Elle a dit des choses horribles sur les êtres humains. Elle disait qu'ils n'étaient que du bétail ou des bêtes de foire. Les mots dans sa bouche étaient abominables, insensibles, et teintés d'amertume. Elle n'avait aucun attrait pour son propre bébé, la vie qu'elle porte. Elle a parlé d'elle, d'elle, et encore d'elle. Tu me connais, je me suis tu, et j'ai écouté.

Elle a fait une sorte de crise, elle s'est blessée la main et me l'a tendue, pour que je m'en repaisse. C'est contraire aux règles. Oh, mon amour... Depuis toi, depuis ma première fois, notre première fois, tous les sangs me paraissent insipides. Je ne doute pas qu'elle puisse avoir du succès auprès des vampires, mais aussi vrai que mon cœur t'appartient, aucun sang ne me détournera du droit chemin. Ensuite elle...

Ta main se pose sur mon épaule. Je ne peux pas me redresser, pas maintenant.

Ensuite, elle a attrapé ma soutane. C'est pour cela que j'ai son odeur partout sur moi. Elle l'a saisi, elle l'a tâché de sa main blessée... elle l'a souillée. Elle s'est approchée de moi, beaucoup trop près. Je l'ai repoussé. Ma chère, je t'assure que je l'ai repoussée. Non pas parce qu'elle me tentait et que je craignais le pire, mais bel et bien parce qu'elle me prenait pour un vampire que je ne suis pas. Un vampire qui se nourrit de toutes les gorges à portée. Je ne suis pas comme ça, tu le sais, n'est-ce pas ? Mais dans ses yeux, j'ai vu ce que je représentais pour elle... J'ai vu uniquement ce que je représentais pour elle. J'étais une paire de dents...

Tes doigts se serrent autour de mon épaule, comme pour me rappeler à ta délicieuse présence.

Non, ce n'est pas fini.

Quand je l'ai repoussée, elle a eu des mots, j'ai eu des maux. Elle m'a traité de beaucoup de noms, elle m'a dit que je la laissais tomber. Puis... Elle s'est rapprochée encore, physiquement, cette fois, elle a jeté ses cheveux en arrière afin que je puisse me nourrir d'elle. Elle m'a supplié. Elle voulait devenir ma Calice, que je sois son Maître. Elle pensait que... je ne sais pas... que j'allais succomber à son charme. Quand elle m'a demandé de l'épouser, j'ai posé mes mains sur elle pour la repousser physiquement.

Cette fois, elle s'est couverte d'une rage sourde. Elle m'a traité de... vermisseau tout rabougrit sous ma soutane. Un rire m'échappe, parce qu'en réalité, cela devrait m'être parfaitement égal. Après m'avoir vu comme une paire de crocs, elle ne me voyait plus que... comme un... attribut physique. Ce qu'elle m'a dit, ce qu'elle m'a fait comprendre est tout simplement choquant. Alors je me suis permis de la ramener jusqu'à son maître, comme un enfant puni. Elle m'a expliqué comment elle est tombée enceinte. Je pense écrire une lettre à la conseillère principale pour éclaircir plusieurs choses.

Oh, Héloïse, mon amour, ma lumière. Je me sens souillé. Je me sens comme une enveloppe charnelle qui n'aurait plus aucune dignité devant toi. Et pourtant, devant toi, je me lève. Mes yeux trouvent les tiens, je sens qu'ils sont rouges de chagrins. Puis, mon regard se détourne, je n'ai plus la prétention de pouvoir encore te regarder...

"Comment s'est passé ta soirée ?"

Revenir en haut Aller en bas

14.10.22 22:42

Invité
Anonymous
Invité
fc75117a16fb05d931b776a7b1723c60.gif
Vengeance
Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur.  Romains 12:19

avec mon bien aimé  @Lucius Malkavian .
Bleu et verte Images?q=tbn:ANd9GcTvEFUhpbdrL-xL5_yapTdYfQcZLNLGF1-KiA&usqp=CAU

Cet après-midi, j’étais avec un patient. Pour la première fois de ma vie, j’ai décroché. Une vague de sentiments a déferlé sur moi comme un tsunami. J’entendais mon patient sans l’écouter. Moi qui suis toujours dévouée à eux, cette fois, je n’ai été d’aucune utilité, d’aucun support. Je tremblais moi-même, forçant mon regard à se concentrer sur cet homme en face de moi, tentant désespérément de me focaliser sur ses mots, pourtant lourds et durs. Au vu des aveux qu’il semblait me faire, ce n’était vraiment pas le moment… Je n’ai répondu que vaguement, me voulant encourageante malgré mon empressement de mettre fin à cette séance. Une fois la porte refermée après lui, j’eus besoin de toute mon énergie pour rassembler mes esprits et faire le tri dans tous ces sentiments.

La culpabilité était mienne, de ne pas avoir écouté cet homme qui avait besoin de moi. Mais il n’était apparemment pas le seul. Je sentais ta détresse, ta honte, ton humiliation, ton sentiment de rejet. Je comprends tout mon Amour, je ressens tout.
Alors, je me suis fait porter indisponible. Et j’ai attendu. J’ai attendu de longues heures, mais tu n’es pas rentré. N’y tenant plus, j’ai silencieusement marché jusqu’à toi. Jusqu’à ce Saint endroit qui abrite tes tumultes. Déterminée, je pousse la double porte comme si elle ne pesait rien. Je me fiche de tout, obsédée par toi. Et tu te tiens là, au bout de cette allée, à genoux devant l’autel.

Habituellement, quand tu pries, tu as cet air fier, serein, ce sentiment de plénitude. Mais je te vois, autant que je te sens abattu. Ma colère monte d’un cran. Elle est bien mienne, et pourtant je sais que tu la ressens. Je m’avance, en silence, jusqu’à toi, et pose ma main sur ton épaule dans un geste protecteur, rassurant. Je suis là, maintenant.
Mon geste se voulait plus ferme sur ton épaule, mais je suis arrêtée par mon odorat. Dieu, tu empestes le sang et cette odeur féminine… Cette odeur si particulière, si… sale.

Je sais que tu repasse tout en revue, qu’elle t’a fait mal et que tu le rumines. Ça me met hors de moi… Et tu ricanes, m’arrachant une seconde de terreur.
Si cette catin fragilise à nouveau ton esprit, et te pousse dans les retranchements sombres de cette douce folie qui te déconnecte de moi – bien que cela ne se soit pas produit depuis un bon moment – je jure devant Dieu que je la bute. Je lève les yeux vers cette statue suspendue sur sa croix. Il souffre autant que toi. Ma mâchoire se serre, et malgré moi mon poing enserre le tissu sur ton épaule.

A ce geste, tu te lèves enfin vers moi. Je tente de me ressaisir, que tu ne croises pas outre mesure le regard haineux dont je suis tout à fait consciente d’être affublée. Ta question anodine est complètement déplacée. Tu as fui mon regard. Pourquoi me fuis tu ? Je ne t’ai rien fait… Ce n’est pas toi que je hais.
Je pose ma paume sur ta joue gauche, et tourne délicatement ton visage vers moi. Mon geste se veut tendre même si je sais que l’intégralité de mon corps est tendue.

« Qui ? »

Ma voix s’est faite un murmure. Même mes cordes vocales sont trop comprimées par la colère pour fonctionner normalement. Et pourtant tu sais que je me contiens. Que je me fais violence pour ne pas succomber à une folie vengeresse. Tu ne réponds pas à ma question. La pression monte. Je me rapproche de toi, pose mes lèvres dans ton cou sans pour autant t’embrasser, et t’étreint avec tout l’amour du monde. J’en profite pour humer une dernière fois l’odeur de cette catin sur toi. Je dois partir en chasse.

« Ne t’en fais pas, mon Amour. Attends-moi ici. »

Ce n’était absolument pas une proposition… Mais tu sais déjà qu’il serait vain et inutile de tenter de me raisonner, de me freiner, ou me désobéir. Je t’embrasse du bout des lèvres, lentement, puis tourne les talons. J’avance, déterminée mais silencieuse, vers la sortie, et je sens ton regard insistant dans mon dos.
Je scrute la rue au dehors. Son odeur est reconnaissable malgré les effluves de la ville. Je me mets en chasse, ne réagissant pas aux salutations de deux de nos compères que je croise au détour d’une rue. Je crois les avoir d’ailleurs un peu surpris si ce n’est effrayé par mon attitude. Mais peu m’importe. J’ai une cible.

Me voilà devant une auberge. Je peux la sentir derrière la porte. Cette traînée pue la décadence. Je pousse violemment la porte et la toise. Elle est derrière le bar, et je peux lire la peur sur son visage. Elle peut lire la fureur dans mon regard. Elle me targue d’un léger sourire. Cette connasse ose me sourire ? Je vais la saigner…
D’un geste fluide, me voilà en quelques secondes derrière le bar, avec elle, l’empêchant de respirer de ma main autour de sa gorge la soulevant légèrement du sol. Ce n’est qu’à ce moment que je constate son ventre arrondi. Un rire presque diabolique sort, saccadé, de ma poitrine.

« Et une pute comme toi ose se reproduire… »  Elle ne le mérite pas. Moi, je l’aurais mérité, nous, nous l’aurions mérité, si les choses s’étaient déroulées autrement. Mais ces regrets, je les ai déjà balayés plus d’une fois par la compensation exquise de t’avoir pour l’éternité, mon Amour.
Sous mon pouce, je sens le relief de plusieurs morsures, de tailles et de profondeurs différentes. Je ne pensais pas taper si juste en la traitant de pute. Elle tient dans une de ses mains un torchon, dans l’autre un calice. Mais de toute façon, elle ne semble même pas se débattre.

Seuls les battements frénétiques de son cœur et de celui de son bébé rompent le silence de la pièce. Je relâche mon étreinte, me rendant compte qu’elle ne peut plus respirer, lui comprimant la trachée un peu trop fort. Se faisant, je glisse mon visage vers son cou, et plante aussi fort que je le peux mes crocs dans sa gorge, lui arrachant un cri de douleur. Je plaque ma main sur sa bouche, la pressant contre le meuble derrière elle dans un tintement de verre. Une morsure de plus ou de moins, ça ne se verra pas.
Et je sens ta présence, au fond de moi, je sais que tu sais ce que je suis en train de faire. Le goût de cette catin est fade… Elle n’a même pas de goût qu’on puisse envier. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas une pute de luxe, celle-là… Et dire qu’elle a osé te toucher. Mes dents s’enfoncent encore plus loin à cette pensée, et ma main gauche tâtonne pour lui arracher son calice des mains, la griffant au passage. Je retire violemment mes dents, laissant des séquelles en passant. Et le sang coule, que je recueille dans le calice, relevant son menton pour plaquer sa tête contre les étagères derrière elle, pour qu’elle se montre bien docile.

Le calice à moitié plein, je jette la femme contre le bar à ma gauche, et lui crache au visage le reste de son sang stagnant dans ma bouche.
« Approches toi encore de Lucius, et je vous immole, toi et ta progéniture »  

Sur ces paroles, je m’en retourne déposer mon offrande sur ton autel. Ma vengeance presque assouvie, la colère retombe et ma démarche se fait moins crispée dans les rues qui me ramènent à Toi. Ma main couvrant le calice pour ne pas attirer l’attention ni la frénésie des plus jeunes vampires siégeant dans les rues, je dissimule cet acte que je sais interdit bien que nécessaire.

Je ne peux décemment pas laisser qui que ce soit te faire du mal.

Je me dirige vers toi, les portes de l’église toujours grandes ouvertes. Tu m’as attendu, à l’endroit exact où je t’ai laissé, presque comme si tu n’avais absolument pas bougé.
Et je me dirige vers toi d’un pas léger, presque dansant, pour tourner sur moi-même à deux mètres de toi, tirant la révérence quand je me retrouve de nouveau face à toi, te regardant d’en bas avec ce regard malicieux, tendant le calice de mes deux bras tendus vers toi.
« A votre Santé, Mon père. »  


Revenir en haut Aller en bas

16.10.22 22:13

Lucius Malkavian
Bleu et verte 1b13b969adb0c0a3415ef5bcf3449082ea707fb2
Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
֎ Nuntium : 314
֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
Bleu et verte 3abb9ffe5b6ca9a5bdc0a701d720f48a4093f4d1
Lucius Malkavian
La Régence
https://lrth.forumactif.com/t2186-lucius-malkavian-la-folie-est-un-don-de-dieu https://lrth.forumactif.com/t2188-lucius-malkavian-les-vivants-savent-qu-ils-sont-fous#51023
tumblr_inline_owenvuq4Kj1t80jpm_250.gifv
Friandise
S'il te plaît, je veux être à toi, et uniquement à toi. Elle me voit comme une paire de croc, ou une paire d'attributs virils. Je ne suis pas comme cela, dis-moi que ce n'est pas moi !
Ma seule et unique  @Héloïse De Barruel  
Bleu et verte Giphy.webp?cid=ecf05e47p6pg8942mxlbmtzj4vkxuui3hcfunlb63mc2f9fw&rid=giphy
Automne 2389

"Pers..."

Personne. Personne ne peut nous séparer. Mais toi, tu n'aimes pas cette réponse. Tu humes sa signature sur moi, comme une lionne qui défend ce qui lui appartient. Ce n'est pas une question, tu ne me demandes même pas l'autorisation. Je devrais être en colère, m'élever contre ce que je sais que tu t'apprêtes à faire. Mon amour, ce n'est pas sa faute, c'est une brebis égarée, une brebis qui n'a aucune considération pour son bébé et... Même la force de ma conviction ne peut rien contre ta volonté de vengeance. Je le sais. Inutile d'essayer, nous ne ferions que perdre nos forces l'un contre l'autre. Nous n'avons jamais été doué pour nous disputer, pour nous battre. Nos désaccords ne se soldent que par la solution qui nous permettrait de rester ensemble. Depuis le temps, je le sais.

Je t'attends, mon amour.

Tu t'es retournée, tu es repartie. J'ai eu toutes les peines du monde à ne pas me lancer à ta poursuite pour te rattraper et te serrer contre mon cœur. Tes yeux se voulaient conciliants, mais ils étaient froids alors que tu t'es éloignée, glaciale, même. J'ai avalé ma salive péniblement, ma gorge me faisant atrocement souffrir. Je te sens errer dans la rue, je sens la brûlure de ta colère, et la froideur de ta volonté. Tu me fais peur, Héloïse, tu me fais très peur. Je ne bouge pas d'une fibre, voyant avec toi ce que tu es en train de faire, mon sang coule dans tes veines, fraichement. Il ne te faudra pas longtemps pour la retrouver. Je sais où elle est, tu le sais aussi.

Je ferme les yeux au moment où tes crocs se referment sur sa gorge. Elle aime cela, mon amour, tu le sais ? En un sens, cela voudra dire qu'elle ne dira à personne ce qui est en train de se passer, trop heureuse de servir enfin à quelqu'un... et d'un autre sens, cela me rend terriblement et affreusement jaloux, de savoir que tes dents sont pour quelqu'un d'autre en cet instant. Ta tension devient la mienne, et je m'empare du premier objet qui me tombe sous la main pour le fracasser au sol... Cet objet ? Une bougie. Aussitôt, la flamme m'apaise.

La chaleur monte en une danse lumineuse tandis que tu regardes le sang sombre s'écouler. Liquide, flamme, toi, et moi, tout semble d'un coup se rassembler en une parfaite harmonie. Elle aime être mordue, pas vidé ainsi.

Tandis que tu te débarrasses d'elle, j'ai la certitude que tu viens de te faire une redoutable ennemie. Braver les interdits ne lui fera absolument pas peur. Elle va à nouveau s'approcher de moi. Et moi, à travers toi, je souris, parce que tu l'espères bien. Je souris en regardant cette flamme que j'approche de mon visage avant de souffler dessus. Comme la vie peut être fragile... Puis, je la repose sur son socle en un geste presque cérémonial.

Je me retourne vers toi alors que tu me reviens. Cette fois, tu es légère, et pourtant lourde d'un secret, un véritable affront, que tu viens partager avec moi. Je connais l'odeur de ce qui se dégage de ton récipient, pour l'avoir sur ma soutane. Penses-tu réellement que cela servira à m'apaiser ? Toi, ce sera ton cas, sans aucun doute...

... Tu es diabolique.

"Merci bien, ma chère..."

Je prends le calice en te regardant droit dans les yeux et le porte à mes lèvres. Je fais une pause de quelques secondes, mes yeux se plissent légèrement, comme pour apprécier ce nouveau jeu. Je trempe les lèvres dans le breuvage et je le trouve... disons qu'elle s'est largement vantée. Je m'approche de toi, silencieusement, le calice encore à demi remplit. Je susurre à ton oreille

"...Prenez-en tous."

Je porte le calice devant ton visage, tout proche à présent, avant de t'en verser dans la bouche. Alors que je vois le sang trouver son chemin entre tes lèvres, les miennes s'ourlent en un sourire carnassier. Voilà, c'est ainsi que j'aime boire mon sang.

Une main derrière ton dos pour te rapprocher et te faire avaler les tout derniers centimètres qui nous séparent, je pose ma bouche sur la tienne afin de profiter aussi de ce cadeau. Nos langues se trouvent, comme deux âmes-jumelles. Elles se mettent à danser l'une avec l'autre, dans ce macabre liquide rouge scellé entre nos lèvres. Au sol, le calice tombe à terre, vide, en un bruit métallique qui se répercute entre les murs de l'édifice, encore, et encore.

"Tu sais que tu t'es mise dans une mauvaise situation... Il va falloir que je sévisse..."

Revenir en haut Aller en bas

09.11.22 20:41

Invité
Anonymous
Invité
fc75117a16fb05d931b776a7b1723c60.gif
Vengeance
Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur.  Romains 12:19

avec mon bien aimé  @Lucius Malkavian .
Bleu et verte Images?q=tbn:ANd9GcTvEFUhpbdrL-xL5_yapTdYfQcZLNLGF1-KiA&usqp=CAU

Tu observes mes courbettes dignes du pire des troubadours, et prend le calice que je te tends entre tes mains. Mon regard brûle, de malice, d’envie de te voir goûter le sang de cette traînée sans même avoir à te souiller. Sans avoir à briser tes promesses, sans avoir à t’abaisser à ce genre de comportement déviant. Je serai déviante pour toi, mon amour, pour sauver ton intégrité. Ma folie t’atteint dans une moindre mesure, je le sens, je le vois dans tes yeux dont la lueur change soudain lorsque tu comprends mes intentions, lorsque tu sens au fond de ton esprit mon envie puissante de te voir boire à ce calice que j’ai spécialement ramené pour toi. Tes yeux plantés dans les miens font légèrement vibrer mes pupilles, mais je maintiens ton regard et réussis à ne pas ciller.

Dans ton ultime bonté, Mon Père, tu laisse le calice à moitié plein. Tu es loin de t’être délecté de son sang, et aussi la curiosité me pique quand je contemple ta réaction : comment expliquer toutes ces morsures sur son cou si elle n’est pas délicieuse ? Si elle n’a pas ce goût fruité et parfumé qui fait tourner la tête ?  Lentement, tu t’approches de moi, effleure mon cou de ton souffle expressément expiré pour moi, pour mes sens, que tu sais parfaitement mettre en alerte. J’ai terriblement chaud. Je n’ose pas bouger, tu as tout le pouvoir sur moi à présent. Ma fureur apaisée, je redeviens ce petit agneau docile que tu aimes tant. Tu verses lentement le breuvage dans ma bouche, et je penche la tête légèrement en arrière, buvant ce sang qui est effectivement bien fade… Je sens ton regard épouser la courbe de mon cou, je sens sa brûlure tant tu me dévores du regard, et je distingue ton sourire diabolique du coin de l’œil. J’ai encore plus chaud...

Ta main se pose dans mon dos, et me rapproche de toi, de ton emprise délicieuse. Bien plus délicieuse que le sang presque froid de cette catin. Je n’ai d’ailleurs pas terminé mon repas que ta bouche vient à l’assaut de la mienne, ta langue trouvant le chemin de la mienne, et ce baiser ensanglanté ferait se retourner bien des saints dans leur tombe. Le fracas métallique contre le marbre du sol me rappelle qu’il y a sous nous une réalité. Ta deuxième main vient se presser contre moi, me faisant tout oublier à nouveau, jusqu’à l’écho qui fait vriller mes tympans.
Puis ce sont tes mots qui résonnent, de ta voix grave et suave, celle qui me fait pouvoir affirmer avec certitude que j’ai franchi la ligne, celle qui te fait devenir fou de moi, celle qui te fait me désirer comme personne. Tu parles de sévir, et ma peau frissonne.

« Bien sûr Mon Père. Un tel pêché requiert un châtiment digne de ce nom, pour que je retienne la leçon. »

Mes yeux passent frénétiquement des tiens à tes lèvres, et mes mains se sont crispées autour de toi sans même que je m’en rende compte, griffant légèrement ta peau, comme pour te rappeler à qui tu appartiens. Tu es mien Lucius, tu n’es que mien.

Mais, ce soir, dans cette Église, je veux bien être uniquement tienne.

« J’accepterai votre sentence, Mon Père. »

Je me laisse alors théâtralement tomber à genoux, les mains jointes comme dans une prière, tête baissée et yeux fermés. Je peux encore sentir l’odeur de la folle sur tes vêtements, mais je n’en n’ai plus que faire. Elle aussi, elle a eu sa punition, et elle fut bien plus rude et bien moins agréable que la mienne.

« Je m’en remets à votre volonté. »  

J’ouvre alors les yeux, et relève le visage pour te regarder d’en bas. Tu me toises, de toute ta hauteur. J’ai terriblement envie de me glisser sous ta soutane, et je le suggère assez fort en esprit pour que cette pensée puisse faire écho en toi. Je sais que je suis parvenue à mes fins quand je vois ta lèvre inférieure légèrement trembler avant que tu ne la mordes, me dévorant de ton regard brûlant.
J’ai envie, d’être, Moi, ton calice, cette coupe que cette fois tu ne viderais pas, mais que tu remplirais bien au contraire.
Revenir en haut Aller en bas

12.11.22 11:21

Lucius Malkavian
Bleu et verte 1b13b969adb0c0a3415ef5bcf3449082ea707fb2
Je peux te sourire, mais dans ma tête, je t'ai déjà sans doute brûlé sept fois.
֎ Faciem : Joaquin Phoenix
֎ Officium : Prêtre et conseiller de l'égalité
֎ Locus : Le Sanctuaire
֎ Creator : L'Ombre
֎ Nuntium : 314
֎ Adventus : 04/10/2021
֎ Multicomptes : Omen
֎ Pseudo : Shenzy
Bleu et verte 3abb9ffe5b6ca9a5bdc0a701d720f48a4093f4d1
Lucius Malkavian
La Régence
https://lrth.forumactif.com/t2186-lucius-malkavian-la-folie-est-un-don-de-dieu https://lrth.forumactif.com/t2188-lucius-malkavian-les-vivants-savent-qu-ils-sont-fous#51023
tumblr_inline_owenvuq4Kj1t80jpm_250.gifv
Friandise
S'il te plaît, je veux être à toi, et uniquement à toi. Elle me voit comme une paire de croc, ou une paire d'attributs virils. Je ne suis pas comme cela, dis-moi que ce n'est pas moi !
Ma seule et unique  @Héloïse De Barruel  
Bleu et verte Giphy.webp?cid=ecf05e47p6pg8942mxlbmtzj4vkxuui3hcfunlb63mc2f9fw&rid=giphy
Automne 2389

Si j'avais été encore en vie, ma respiration aurait été lourde, les battements de mon cœur douloureux et mes gestes tremblants. Mais je ne suis plus en vie, j'ai juste envie... envie de toi. Ce sang est loin de me satisfaire même s'il nourrit mon corps. Toi, tu m'affames juste par ton regard, par tes gestes et par tes mots. Tu me détiens en ton pouvoir absolu, et tu le sais. Extérieurement, rien ne pourrait présager mon trouble interne, il ne sert à rien de le montrer, tu le sens, et même si tu te fermes à moi, tu me connais trop bien pour ne pas jouer de moi, avec moi.

Seigneur, tu joues avec moi...

Tu sais à quel point ce genre de phrase peut être dangereuse ? Tu sais ce dont tu es capable, mais te rends-tu compte de ce que moi, je suis capable ? Oui, j'en suis convaincu, et tu le sais. Plus personne ne viendra ici à cette heure, non pas parce qu'il n'y aura aucune potentielle âme égarée, mais bel et bien parce que je l'ai décidé. Tu me rends atrocement jaloux et égoïste, et tu me laisses penser que c'est une bonne chose, pour moi, pour nous. Après tout, tu es une âme égarée, toi aussi, il faut que je m'occupe de toi.

"Je vais devoir m'en charger sans attendre."

Ma mâchoire se crispe alors que j'imagine tout ce que je pourrais te faire qui ne servirait sans doute pas à une punition. À dire vrai, je n'ai jamais été tellement porté sur le châtiment, de mon vivant, c'est ce que me reprochaient souvent mes paires... Mais avec toi, c'est différent.

"Il faudra que tu ne parles de cela à personne, jeune fille."

Dans tes bras, je me sens neuf, lavé de tout ce qui s'est passé, de tout ce que nous avons vécu. Tu as cette manière de me regardé comme si tu me connaissais et comme si tu me redécouvrais à chaque fois. Une fois encore, cette journée sera unique à tes côtés. Tu as posé tes règles du jeu, à moi de te les faire appliquer à présent. Alors que je m'apprête à t'entraîner à l'écart, tu te laisses tomber à genoux, totalement soumise à ma bonne volonté. J'ai un grognement qui mêle approbation et désapprobation. Je n'ai pas envie... d'avoir envie de ça... Mais te résister s'avère être bien plus délicat que je ne l'imaginais.

"Oh... Héloïse..."

Ce sont les derniers mots que je parviens à prononcer qui ne seront pas sous ta coupe séductrice, comme un dernier appel à l'aide avant de délicieusement plonger dans la luxure.

Nous ne pouvons pas faire ça, pas ici. Ce serait indécent, et si quelqu'un arrivait ? Tandis que je te surplombe, c'est ton esprit qui s'insinue en moi et qui me charme avec tout un tas d'idées beaucoup trop lascives pour mon propre bien. Ma main s'avance jusqu'à ton visage pour te remettre une mèche derrière l'oreille. Mes doigts glissent le long de ta joue pour te soutenir le menton. Je lis dans tes grands yeux le reflet de mon propre désir pour toi.

"Tu es à moi."

Je lutte, encore un peu, presque plus par plaisir du jeu que par réel espoir de te résister. Je me mords la lèvre si violemment que je sens mon sang perler au bout de ma langue. Mon regard se perd un peu, comme pour inutilement vérifier si quelqu'un peut arriver. Je n'ai pas envie que quiconque nous vois, non pas parce que ce serait choquant, mais parce que tu es à moi, et à moi seul. De mon autre main, je relève ma soutane et déboutonne mon pantalon en dessous, juste ce qu'il faut pour que tu puisses... faire ce que tu as à faire.

"Tu es à moi seul..."

J'observe tes lèvres, si belles, brillantes, tentatrices. Je ressens un violent frisson dans le creux de mes reins qui me pousse à faire un pas jusqu'à toi.

"Il ne faut pas que ça se reproduise..."

...Jusqu'à la prochaine fois.

Revenir en haut Aller en bas

27.11.22 11:23

Invité
Anonymous
Invité
fc75117a16fb05d931b776a7b1723c60.gif
Vengeance
Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur.  Romains 12:19

avec mon bien aimé  @Lucius Malkavian .
Bleu et verte Images?q=tbn:ANd9GcTvEFUhpbdrL-xL5_yapTdYfQcZLNLGF1-KiA&usqp=CAU

Cette attente semble terribement suspendue dans le temps. Je suis là, à genoux face à toi, ta main presque hésitante osant à peine effleurer ma joue
Vas-y, ma Merveille. Arrêtes donc d'hésiter, je sais que tu en meurs d'envie
Et je ne bouge pas d'un cil. Je veux que ce soit toi, qui initie ce baiser divin, qui t'immisce entre mes lèvres comme si tu venais récupérer ton du. Je veux que ce soit toi qui prenne possession de moi, qui m'apprennes la leçon.

Ce soir j'ai fait quelque chose de mal, d'interdit. Je t'ai vengé. Pourquoi, toi aussi, tu ne ferais pas quelque chose d'interdit, au milieu de ce lieu Sacré, sous le regard réprobateur de cette immense statue du Christ. Et je sais que tu espères très fortement qu'il n'y ait que lui pour nous observer. Ne voudrais-tu pas que je donne la leçon à quelques prudes de ta paroisse ? Juste pour leur montrer comment rapprocher leur mari du paradis.
Tu sens mes yeux brûler dans les tiens, tu sens le désire monter en toi comme en moi. J'aime que nous soyons toujours sur la même longueur d'onde. J'aime t'attiser en un claquement de doigts, juste en plaçant mes genoux sur le marbre froid devant tes pieds.
Tu n'y tiens plus, et déboutonne ton pantalon sous ta soutane. Mon sourire se fait carnassier et vainqueur lorsque j'obtiens ainsi ce que je désire.

« Je vous appartiens mon Père, mon pélerinage n'est que de vous servir. »

Tu t'avances vers moi, me sermonnant à nouveau

« Bien sûr ça ne se rep... »
Cette phrase se perd dans l'écho de ton église, quand ta virilité vient se plaquer à mes lèvres. Je ne me fais pas prier et prends donc mon ostie, le plus délicatement du monde. Ne résonne plus que ton râle entre les hauts murs de l'édifice. J'ai envie de sourire de plus belle à t'entendre ainsi. Ton chant n'a plus rien à voir avec ceux en latin que tu psalmodies pendant tes messes. Celui-ci me semble bien plus mélodieux à l'oreille.

Tu as terriblement peur qu'on nous surprenne. Que penseraient tes paroissiens ? Je devine que tu as bien plus peur qu'ils me prennent pour une fille de joie et se rapprochent de moi, plutôt que de ternir ta réputation d'homme de foi. Moi je sais, que ta foi en Dieu est grande. Je sais que ta foi en moi l'est encore plus. J'aime être ton inspiration, et ton expiration. Je n'aurais pu rêver plus merveilleux destin que d'être tienne, Lucius.

Pour apaiser tes craintes, je fais donc en sorte que ce baiser soit rapide. Je sais très exactement où placer ma langue, ma main, et comment bouger pour te faire perdre la tête. Je reste attentive, l'ouïe en éveil, analysant tes réactions pour t'emmener jusqu'à l'extase. Quand ce moment fatidique arrive, je savoure ma victoire, ma main gauche agripée à ta cuisse. Tu es à moi Lucius, rien qu'à moi.

Je prends soin de te rhabiller et de reboutonner ton pantalon, passant mes mains sur les plis de ta soutane pour m'assurer qu'elle retombe correctement. Je me relève, triomphante, et te lance un regard de défi.
« Voilà qui n'est pas très sage, mon Père. »  

Je jette alors un regard à la statut du Christ, me tourne complètement vers elle et fais mon signe de croix avant de joindre mes mains.
« Pardon, mais c'est trop bon. »  

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum


֎ L.R.T.H  :: Corbeille MAJ 2023 :: Liste rps