Daeva Petrovskaya ☾ Blancheur sur l’empire des dormants

PSEUDO. SELENÂGE. 31 PRÉSENCE. everydaaaayFRÉQUENCE RP.un par semaine en moyenne CHATBOX. yes !LRTH. je me baladais de partenaires en partenaires PERSONNAGE. inventéCÉLÉBRITÉ. Dita Von TeeseSIGNATURE DU RÈGLEMENT. oui CRÉDITS. gif google; avatar fassylover

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<span class="bottin">D. Von Teese</span> ♀ <span class="enregistre">Daeva Petrovskaya</span>

" Danseuse qui virevolte parmi les étoiles, jetant sa beauté drapée de tissu d’argent. Elle fait du ciel la plus belle des toiles et Endymion la rêve en pleurant."

TW : Décès, sang, Meurtre, violence


Qui pourrait juger ? Qui pourrait lui jeter la pierre sans même avoir connu ce que c'est ? La Bordure laisse en elle une profonde cicatrice d'une vie dans laquelle elle n'a rien choisi. Le froid, la faim, les maladies, le manque de soins. Tant de paramètres qui font qu'elle ne regrette pas den être partie. Petite fille d'une fratrie de douze enfants, ils vivaient dans un taudis dormant les uns sur les autres. La pauvreté les amenaient à rationner leurs portions de nourriture et dès qu'elle fut capable de se débrouiller de ses deux mains on l'avait mise au travail. Anya, de son prénom de naissance, n'en avait même pas connaissance. Généralement on l'affublait de surnoms tels que crapaud, mocheté, cochon, et autres noms d'oiseaux. Puisqu'il leur manquait tout, il ny avait pas de véritable amour familial, leur mère pondait des enfants pour les faire travailler, ou juste peut être parce qu'ils avaient décidé de vivre dans le laisser aller le plus total. Du troc de la chasse, leur père arrivait à avoir accès a des choses chères et qui le rendaient agressif, fou, malade. Parait il qu'il arrivait à l'échanger à des gens qui vivent mieux. A chaque fois que sa mère découvrait ces bouteilles, ils commençaient à se disputer et tous les petits yeux braqués sur eux mourraient de faim.

Vassili était le seul de ses frères avec qui elle s'entendait bien. Parce qu'ils dormaient tous les deux dos à dos depuis des années et que parfois il lui faisait passer des petites baies qu'il gardait pour lui tout seul à la base. Des petites sucreries qu'elle laissait fondre dans sa bouche tout en observant les rats et les insectes qui grouillaient la nuit tombée. Vassili était de loin le plus débrouillard de tous, contrairement à ce que les plus grands disaient, il n'était pas le plus fort mais il était celui qui arrivait toujours à avoir le plus de prises de chasse sans faire le moindre effort. Il avait la curiosité et s'il avait quitté le foyer il aurait survécu sans aucun problème. Il lui avait alors raconté ce qu'il se passait au delà de la bordure une nuit, les rafles faisaient peut à tout le monde mais lui avait cru voir un endroit bien plus beau et bien plus confortable qu'ici. Certains disaient que les humains étaient mangés par des créatures dont elle ne comprenait pas les caractéristiques à l'époque. Et Vassili lui, en avait vu un bon nombre y aller de leur plein gré.

« Tu crois qu'ils sont morts ? »
« J'sais pas...Mais en tout cas ces gars là qui les récupèrent ils ont pas de trous dans les souliers. »
« Ca voudrait dire qu'ils survivent ? »
« Apparemment y'en a qui travaillent pour eux et en échange ils ont un toit »
« Pourquoi ils esclavagisent ceux qu'ils mangent ? Ils jouent avec la nourriture ? »

Un shhh sonore l'oblige alors à se retourner vers son frère. Sa petite main tapote sur l'épaule de son frère pour lui demander de se retourner et continuer de lui raconter ce qu'il avait vu.

« Qu'est ce qu'il leur arrive alors ? »
« J'en ai vu un qui était parti, il avait pas l'air mal en point, peut être qu'ils les mangent pas tous ? »
« Papa il doit savoir lui, il va troquer avec ces gens il ramène sa boisson étrange. »
« Faudrait p'tet le suivre »
« Pourquoi ils nous emmènent pas là bas si on a une chance de survivre ? La dernière petite soeur est morte encore. »

Le mystère autour de cela les taraudait tous les deux, mis il s'agissait de sujets dont on ne parlait pas forcément. Parce qu'ils étaient trop jeunes pour avoir ce genre de conversation, élevés pour travailler et rien de plus. Adolescente elle découvrit alors le système des humains enregistrés et que ces créatures sont des buveurs de sang. Partant du principe que ça se régénère, elle ne voyait pas où était le problème de leur en donner en contrepartie. Elle évoqua un jour le désir de partir au delà de la bordure et c'est une gifle au travers du visage qu'elle se prit de la part de son père. Il lui avait alors annoncé qu'elle n'irait nul part et une fois en âge d'enfanter elle quitterait la maison pour être échangée contre de la nourriture à un type qui cherche une femme. Vassili mourut, emporté par une maladie et son corps fut enterré sans la moindre larme de la part de ses parents. Une bouche en moins à nourrir. Anya lui fit la promesse de partir, serrant entre ses doigts cette petite boite métallique dans laquelle il cachait les baies qu'il trouvait.

C'est bien entendu ce qui arriva, Anya fut échangée et se retrouva dans la chaumière d'un trappeur. Il avait besoin d'elle pour préparer le gibier au troc pendant qu'il passait ses journées en forêt. Le soir il revenait avec différents petits animaux. Les mains dans le sang, la vie n'était pas forcément meilleure mais au moins elle avait un lit sur lequel dormir. Elle pensait sans cesse à ce que Vassili lui avait raconté, depuis sa mort ils n'avaient plus enquêtés et elle gardait surtout en tête qu'il était possible de vivre mieux. Anya faisait tout pour ne pas tomber enceinte quand elle servait de réceptacle aux désirs primitifs de son compagnon, à s'avorter seule plutôt que faire naitre des enfants dans cet enfer. Ou bien prétendait à des menstruations longues, en imbibant ses linges du sang du gibier pour le prouver. Avoir des enfants signifiait aussi abandonner ses projets de partir. Elle en rêvait toujours et plus les mois passaient plus elle y songeait sérieusement. Elle avait entendu dire que certains humains avaient été rejetés, la peur pour elle était de se faire recaler et devoir revenir ici. Plutôt mourir que revenir. Elle prépara alors quelques affaires pour se sauver, ne sachant pas par où aller mais elle devait absolument quitter cet endroit. Son compagnon découvrit ses plans, menant la discussion à des excès de violence. Il la frappa, la violenta de sorte qu'elle ne puisse pas se déplacer en broyant les os de son pied à coups de masse. Ainsi pendant plusieurs mois elle fut handicapée, incapable de se déplacer correctement sans aide d'une canne. Et puisqu'il n'y avait pas de médecin, elle devait se guérir seule, de cataplasmes à base de feuilles, de plantes, beaucoup de massage et faisait aussi en sorte de se rééduquer seule. Marcher, puis prétendre avoir besoin d'aide pour que son compagnon ne soupçonne pas sa guérison. Et plus le temps passait plus sa haine pour lui grandissait. Régulièrement il la corrigeait de coups, de toute façon il n'y aurait personne pour venir l'aider.



Silhouette chancelante dans la brume, s'approche des frontières qu'on lui a interdites. Sa chemise est tâchée de sang et plus loin l'on retrouvera l'arme du crime, la dernière étape avant la liberté. Ils sont quelques volontaires, paraît il que chaque jour il y en a un petit nombre mais tous ne sont pas pris, selon les besoin de la cité. L'attente dura une semaine avant qu'elle ne passe les portes, ignorant ce qui allait lui arriver par la suite. Les pensées tournées vers Vassili, elle pensait que leur monde d'abondance s'ouvrirait devant ses yeux. D'abord la quarantaine, où elle eu l'occasion de se doucher et de manger mais avant avant être passé par l'étape désinfection et tonte. Une épreuve que toutes les femmes n'apprécient pas, Anya s'était laissée faire, n'ayant pas d'affection particulière pour son apparence. Plusieurs tests médicaux revenant satisfaisants lui permettent de passer à la suite, un triage où elle remarque que les blessés et ceux en mauvaise santé ne sont pas admis. Anya pense à son pied tout juste guéri, parfois la fait souffrir mais depuis qu'elle est ici elle a eu l'intelligence de forcer pour avoir une démarche tout à fait naturelle.

A la vente c'est son physique qui fait la différence, jeune femme agréable à regarder, aux yeux doux, elle est placée à l'Oasis Pleasure pour y travailler, d'abord en tant que domestique. Elle découvrit alors ce fameux monde, cette Cité idéalisée par Vassili. S'il avait survécu il serait devenu fou. Comment telle différence de niveau de vie peut elle exister ? Anya devait tout réapprendre les codes sociaux, mais aussi leur culture, leur façon de vivre, de se comporter. Elle se sentait parfaite étrangère mais se montra volontaire et acharnée du travail. Au fur et à mesure que son niveau de vie augmentait on lui reconnaissait alors des traits physiques attirants, intéressants. Ses cheveux ébène et ses yeux bleus, sa peau laiteuse, sa silhouette en sablier particulièrement semblaient plaire aux quelques personnes qui la croisaient et qui la pensaient prostituée parfois parce que c'était principalement là qu'elle travaillait. Elle devint prostituée, et ses vêtements furent tout de suite plus glamour. Ce qui la frappa c'est la première fois où elle se vit dans le miroir ainsi apprêtée, mise en valeur, maquillée et coiffée. Le reflet lui plaisait et elle trouva ainsi chaque jour beaucoup de plaisir à se préparer. N'étant par le passé pas habituée aux compliments ceux qui venaient de la bouche des clients lui donnaient de larges sourires heureux. Elle y trouva un équilibre harmonieux et décida dès cet instant là de laisser mourir Anya. Ainsi elle se fit la promesse de ne plus jamais se laisser marcher sur les pieds, que sa vie désormais ne serait que centrée sur elle même et qu'elle prendrai le dessus quoi qu'il arrive. Il y avait ce besoin hautain de se sentir au dessus, de se placer en premier. Etonnamment c'est ce qui fit son charme, son charisme, cette attitude nonchalante naturelle et presque dominante. Elle enfila ce masque, décidant être cette personne appelée Daeva, pleine de sensualité et que beaucoup payeraient cher pour avoir le privilège d'être en sa présence. Une belle revanche sur la vie semblait prendre effet, Daeva devint créature convoitée, s'en réjouissait et usait de ce succès pour se bâtir sa réputation. Egalement cela passait aussi par le fait de bien se faire voir des plus hauts placés, qu'il s'agisse de gestionnaires, jusqu'aux propriétaires, elle avait compris que si elle savait se faire apprécier d'eux elle pourrait obtenir ce qu'elle voulait. Cela ne l'empêchait pas de les apprécier hors ce n'est pas en étant gentille hélas qu'on avance, mais bien en faisant preuve d'ambition.

Son objectif n'était bien évidemment pas de s'arrêter là, elle avait entendu dire que les calices avaient une vie d'autant plus en liberté, la vie qu'elle cherchait depuis tout ce temps. Alors le principe était de se faire remarquer, braquer les feux de projecteurs sur elle, rien de tel qu'une audition interne pour ça. A la recherche de nouveaux artistes à former, Daeva voulait mettre au service son élégance et sa grâce apprise pour en faire un art. Avec ses allures burlesques, un show d'effeuillage sembla séduire et on lui offrit alors une chance de rejoindre les artistes de scène. Danseuse de second plan d'abord, figurante sans laisser les clients qui la réclamaient, habitués comme nouveaux venus. Puis on la mit à l'essai pour un solo qui fit l'unanimité. Et la machine alors venait d'être lancée. Elle demeura soliste, intrigante et séductrice, sa scène créative et sensuelle emmène chaque personne dans son monde. Daeva devient plus chère à obtenir en tant que prostituée, si bien que cela se fait rare et parce que le spectacle lui prend déjà bien assez de temps pour en accorder aux autres. Le temps ainsi s'écoula, et l'expérience devint plus solide, si bien qu'elle se félicitait d'être devenue une référence et une figure érotique subtile. Mais il lui en faut plus, toujours plus. Elle envie les calices pour la liberté de mouvement qu'ils peuvent avoir, aimerait elle aussi pouvoir avoir tels privilèges, en échange d'offrir son sang de manière exclusive. Pour elle ce n'est pas cher payé bien qu'elle ne connaisse pas la morsure.