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Breaking The Silence - Erik Lancaster



07.10.22 20:51

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Breaking The Silence

intrus  @Erik Lancaster  

A pas feutrés, portant mes rangers, je me frais un chemin vers le fleuve Fraser. La capuche vissée sur la tête, le manteau d'hiver vert foncé sur les épaules, l'arc en main, je me prête à cette nouvelle quête, cette nouvelle aventure, vers l'inconnu. Si les lieux me sont connus, les rencontres elles, changent souvent... je cherche... des réponses, des savoirs que je n'ai pas, des bribes d'informations pour savoir où il est parti.. s'il existe encore. Je suis humaine après tout, il me faut un but pour avancer dans les ténèbres et ne pas flancher. Je ne souhaite pas être définie par mon passé, et ce sobriquet cruel que l'on m'avait attribué dans ce qui s'appelait foyer... la pute à vampires. Je ne veux plus jamais être définie par ses créatures, c'est ma certitude, et ma quête c'est de retrouver trace des miens, enlevés et rendus en esclavage. S'il n'y avait qu'eux sur notre route, mais il existe les putréfiés, et les enragés aussi, qui menacent notre relative liberté d'être humains.. les vampires nous appellent sauvages, là où nous clamons simplement, notre appartenance au genre humain.

Je me baisse un instant, accroupie, entre les arbres, et j'écoute les alentours, j'entends le bruissement des feuilles par le vent, et le froissement abrupte de pas. Je suis suivie, ou repérée. Quelques foulées rapides, pour brouiller les pistes, et mes mains attrapent une branche fermement, je m'y hisse, et y grimpe tel un chat. J'attends en silence, contrôlant ma respiration. Je les entends venir, ils ne sont pas un, ils sont plusieurs, et j'entends l'écho strident de leur cri de chasse. Des enragés, je lève la tête vers le ciel, et je remarque la présence de cette nuance bleu marine et noire, entre chiens et loups... J'ai toujours aimé cette expression, entre chiens et loups. Dubiis sideribus, ce qui signifie : Les astres étant douteux. Je l'avais lu, je l'avais retenu et je l'avais gardé... Les anciens l'avaient écrit avant, il y a longtemps. Concentrée sur mes pensées, je n'entendis pas de suite le craquement de la branche sous moi, je me retins in extremis, entaillant la chair de ma main.

Je chutais sur le sol, ma main ensanglantée, ne me laissant pas d'autre choix que de courir vers l'étang. Il faisait froid, encore plus la nuit, et j'avais tardé à rentrer... Terminerais-je ma vie entre chiens et loups... ou entre enragés et humains ? Je n'attendis pas réellement qu'ils arrivent vers moi, que j'entrais déjà dans l'eau, bien décidée à traverser l'étang. Même a prix du froid mordant et de l'eau glacée s'insinuant sous mes vêtements. L'eau à mi ventre, les 3 enragés derrière moi... hésitant. Il y avait de quoi, j'en avais noyé beaucoup avec cette technique...
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17.10.22 19:36

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avec @Opale.

Les rapports s’étaient montrés clairs. Pas de quoi alarmer le Grand Veneur, mais tout de même suffisamment inquiétant pour qu’il prenne la menace avec sérieux. Des petits groupes d’enragés convergeaient vers New Abbotsford. De toute façon, quand il s’agissait d’enragés, Erik prenait toujours tout très au sérieux. C’est pourquoi, à peine la nuit s’apprêtait-elle à choir sur cette partie du monde, qu’une nouvelle battue se préparait. Voilà déjà trois nuits qu’Erik et quelques uns de ses hommes fauchaient la campagne à la recherche de ces rebus de l’humanité. L’horizon avalant les derniers rayons de l’astre solaire les cavaliers s’étaient élancés.

Nuit de chance, le cri des monstres ne tarda pas à retentir. Aussitôt les cavaliers prirent la direction révélée. Comme un seul homme, une seule meute, habitués à chasser d’un seul corps, les cavaliers se séparèrent pour encercler leurs proies, la lame au clair et face au vent afin de ne pas révéler leur présence. Dans la nuit qui s’annonçait froide et lugubre, seul le son des sabots foulant durement le sol et le cri des monstres retentissait.
Accompagnés de cinq de ses meilleurs hommes, Erik émergea enfin de sous le couvert des arbres. Devant lui, un étang sombre reflétant l’image d’une lune encore endormie qui doucement s’élevait afin de prendre sa place dans les cieux. L’onde noire, brouillée un instant par une silhouette qui se débattait, avançant toujours plus déterminée vers le centre ; tentant farouchement d’échapper ainsi à un destin funeste. Car ils étaient là. Au nombre de trois. Trois enragés à piaffer d’impatience et de frustration au bord de l’eau, leur proie s’échappant toujours plus loin dans l’eau glaciale. Criant leur rage, hésitant à poursuivre leur repas.

C’est alors que l’odeur lui percuta les narines. Une odeur de sang. Une odeur de sang humain. L’individu qui s’enfonçait toujours plus loin dans l’onde noire était humain, et était blessé. Les monstres hurlèrent leur fureur face à la lune, rendus hystériques par la promesse d’un repas qui impitoyablement s’interdisait à eux, protégé par les flots.
Sans même un seul mot adressé à ses compagnons, le chasseur lança son cheval au galop, prenant une toute autre direction, tandis que les montures caparaçonnées des autres guerriers chargeaient.

Galopant comme un forcené à travers les arbres, Erik tendit l’oreille. Les monstres ne tardèrent pas à remarquer l’assaillant et crièrent leur joie à se mettre quelqu’un d’autre sous la dents. Le chasseur se concentra sur son objectif. Il avait toute confiance en ses hommes. Ils sauraient gérer les bêtes. Le vampire émergea à nouveau de sous les arbres et sans même réfléchir ou laisser à sa monture le temps de comprendre, il jeta son destrier dans les flots, rengainant sa lame d’un geste leste.
Infatigable, et surtout parfaitement entrainée, la monture d’Erik se fraya un chemin vers la silhouette qui se débattait dans l’eau, luttant contre la pression de l’onde, et s’enfonçant toujours plus. De l’autre coté de la rive, le combat engagé donnait du son et de l’éclat, la lune laissant parfois entrevoir l’éclat d’une lame qui fendait la chair, le tout suivi d’un cri strident et redoublant de haine.
Attrapant une des lanières accrochée à sa selle, il la dénoua et la lança vers la silhouette au centre de l’étang.

Attrapez ! Et accrochez-vous bien !

Sur cette invective il fit pivoter sa monture et la talonna pour qu'elle les sorte de l’eau, lui et son nouveau fardeau.
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19.10.22 0:26

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Breaking The Silence

intrus  @Erik Lancaster  

Et comme un malheur n'arrive jamais seul... les cavaliers de l'ombre, avec leurs épées luisantes, arrivèrent au moment précis, ou j'entamais les premières brasses... périlleuses, les premières brasses, avec le sac à dos, le carquois de flèches, les rangers et l'épais manteau sur le dos. Pas prête pour autant à me faire bouffer par un enragé, mais pas certaine non plus, d'apprécier la compagnie de mes sauveteurs. Une corde en cuir m'est lancée, et d'une voix ferme et grave, on m'ordonne de m'y atteler. Je tourne la tête sur la gauche, un amas de rochers plus bas, avec le courant je pourrais y être, et entre eux et moi, le courant du fleuve. Ne pas être à la merci de quiconque c'est la clé de ma liberté et de ma survie. Je pose ma main sur le cuir de cette corde de fortune, il tire, ça me propulse et je lâche avant d'atteindre le rebord.

Le courant me porte, je lutte un peu et mes mains s'agrippent au rebord mal dessinés d'un gros rocher central. Je me hisse, avec tout le poids de mes vêtements plein d'eau, l'impression de peser deux êtres humains à moi toute seule. Je grince des dents, je gémis en poussant sur mes mains et mes bras, pour finir par m'écrouler à la surface de ce rocher. Le courant autour déferle de chaque côté, et plus bas de mon piédestal, se trouve une petite cascade, et la suite du fleuve. Je me relève, un rideau de cheveux trempés devant le visage, je retire mon écharpe noire devant ma bouche pour entourer ma main blessée, et comme prise d'une certaine intuition, je dégaine mon arc avec sa flèche pour la pointer sur l'homme qui m'avait proposé de m'atteler à sa lanière.

Mon regard bleu profond s'ancre à son regard que je ne discerne pas vraiment, ni bleu, ni noir, ni vert, et reste là en tension, prête à décocher cette flèche dans son cœur, s'il venait à se prétendre mon sauveur une nouvelle fois. Je n'ai besoin de personne, ni lui, ni roi, ni maître, pour savoir quoi faire de ma survie, de mon sort et de ma liberté. Il bouge et je bouge avec lui, le suivant du regard, du corps, et de mon arme.

- Pas de sauveur ici. Dis-je simplement pour expliquer ma position.

Il ne peut pas venir vers moi, sauf... sauf s'il est vampire et rafleur, et je lui conseille vivement de ne pas prendre mon genre pour une faiblesse.
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01.11.22 19:07

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avec @Opale.

Dans l’onde noire, la silhouette bouge difficilement, enveloppée d’un épais manteau qui semble plus vouloir la tirer vers le fond qu’autre chose. Les rayons pales de la lune lui permettent de distinguer une femme. Une jeune femme aux yeux bleus comme un ciel d’été. Malgré elle, elle attrape la lanière et il met son cheval en route, tirant la malheureuse vers des flots moins tumultueux. La tension sur la corde de cuir disparait soudainement. Elle a fini par lâcher. Aussitôt, le vampire arrête sa monture tournant la tête pour voir ce que l’humaine fait. Cette dernière se laisse porter ou est emportée, il ne sait trop, vers des rochers. Au milieu du courant elle finit par s’accrocher à l’un d’eux et alourdie par le poids de l’eau sur ses vêtement se hisse sur son promontoire.
Droit sur sa selle il ne la quitte pas des yeux, son cheval renâclant et luttant pour garder l’équilibre, l’eau lui montant jusqu’au dessus du jarret. Tirant sur son mord l’animal secoue la tête, faisant clairement comprendre à son cavalier son désir de regagner la berge.

L’humaine se redresse, le toise, retire le tissus détrempé qui lui enserre la gorge afin de l’enrouler autour d’une main. Une main qui parfume la nuit d’une délicate odeur de sang. Elle est donc bien blessée. D’un geste du poignet, le chasseur fait tourner sa monture face à l’humaine. Qui, il le regrette bien, encoche une flèche à son arc, et la pointe droit sur son coeur tout en lui lâchant un « Pas de sauveur ici. »
Inspirant profondément, Erik soupire et d’une voix calme dit :

Ne soyez donc pas ridicule !

Ce que ces humains peuvent parfois être bornés, ridicules et présomptueux. Sans même mentionner le manque de gratitude, et de respect.
D’un geste leste il rattrape la lanière accrochée à sa selle et l’enroule proprement, sans toutefois quitter la malheureuse des yeux.

Je me fiche de vous rafler ou de vous manger, mais vous êtes blessée et eux je pense qu’ils ne se poseront pas de question.

Dit-il en faisant un signe de tête en direction de l’autre coté de la berge, là où le combat se poursuit avec acharnement.

Vous avez deux options : soit vous sautez et… ma foi Jango vous en voudra certainement de s’être mouillé pour rien ; - il flatte l’encolure de son hongre baie qui clairement s’impatiente en tapant du pied, créant encore plus de remous. - soit vous pouvez accepter mon aide, je vous conduis de l’autre coté, au sec et vous pourrez vous éparpiller dans les bois comme un joli petit Schtroumpf.

Soudain un hurlement déchire la nuit avec toute la puissance des enfers. Inquiet le chasseur jette un oeil vers ses hommes qui s’acharnent à combattre les monstres, acculant mortellement d’un d’entre eux. De nouveau il fixe son regard azuré sur la jeune femme.

Je ne vous ferais pas de mal, vous avez ma parole. Mais par pitié sortons de là.

C’est dans ces moments, précisément, que Erik peut entendre dans son esprit les critiques de quelques uns de ses semblables. Certains le traitent d’humaniste là où clairement il n’a pas vraiment d’avis sur les conditions humaines en général, étant bien trop absorber par sa chasse aux monstres. Cependant, il devait bien se l’admettre, sauver une vie, qu’elle soit vampire, humaine ou animale, lui est d’un naturel désarmant. Et c’est ainsi qu’il en vient à se mettre dans des situations improbables voir dangereuses. C’est son… humanisme… qui l’avait poussé à sauver la vie de Lyn, prenant ainsi le risque de faire d’elle un monstre tout en mettant ses frères d’armes en péril. Et s’il ne regrettait rien, si ils avaient eu la chance que tout se passe bien lors de la transformation de l’humaine, aujourd’hui il ne pouvait passer un jour, une heure, une seconde, sans se faire du souci pour sa jeune pupille. Il se sentait responsable d’elle au delà de l’imaginable. Plus encore que ce qu’il avait éprouvé pour sa propre enfant lors de sa vie d’humain. Peut-être était-ce parce que le monde d’alors était, malgré tout, bien plus sur que celui d’aujourd’hui. Quoiqu’il en soit, sa droiture légendaire et le respect d’une vie quelle qu’elle soit, le mettait encore pour cette nuit dans une situation délicate. Au devant d’une flèche pointée sur son coeur. Il ne sait s’il doit se maudire lui, ou la jeune femme. Bien entendu, il pouvait tout aussi bien la laisser se débrouiller toute seule, tenter de survivre face aux enragés ou bien la laisser se noyer… Mais il s’y refuse.

Il hausse alors un regard interrogateur en direction de l’humaine, puis doucement fait pivoter le brave Jango, écoutant attentivement ce qui se passe sur l’autre rive. Ses hommes avaient réussi à abattre un enragé, les deux autres défendant chèrement leur vie. Ce n’est pas que mais… il fallait que cette humaine se décide à sortir de l’étang où il serait dans l’obligation de la laisser se noyer, sa plus grande crainte étant que les monstres attirent leurs comparses avec leurs cris stridents déchirant la nuit.
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01.11.22 22:21

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Breaking The Silence

intrus  @Erik Lancaster  

Il se moque de moi, de ma crainte, balaie de son comportement supérieur, ma menace, et me parle de son cheval, qui ne m'inspire aucune sympathie comme au cavalier. Mon arc se baisse, la flèche retourne dans son carquois, et mon regard se pose sur la chute dos derrière. Sauter et risquer de me blesser plus salement, ou accepter son secours et peut être devoir mourir en me sauvant de ses griffes. J'hésites, et repose mon regard sur son cheval qui a l'air d'avoir la bougeotte. Je ne vois qu'à peine le cavalier. J'attache l'arc à mon dos, et repousse mes longs cheveux en arrière, les retirant de devant mon visage. Et je me fais l'effet d'une môme dans des vêtements trop grands. je me fous pas mal du cris des puants de l'autre côté, ce n'est pas mon combat. Mes lèvres tremblent, j'ai froid en entier dans le corps, mes vêtements sont définitivement trempés... Il s'impatiente, et je consens à le suivre.

- Envoyez moi cette sangle. Dis-je avec résignation.

Je l'attrape du premier coup, la nouant autour de ma main, et je le laisse me sortir de l'eau, m'échouant comme une loque sur la rive. Je me relève avec difficulté, les mâchoires claquantes l'une contre l'autre, je suis gelée. Je pose mon arme et le carquois, ainsi que le sac à dos à mes pieds, et retire le grand manteau sur mes épaules. Je porte en dessous un débardeur noir près du corps et un sweat court déchiré en bas. Je presse mes cheveux de l'eau, et retire l'étoffe autour de ma main, avant de poser mon regard par en dessous vers le vampire. J'ai un mouvement de recul lorsqu'il avance, pas certainement qu'il veuille s'approcher de moi, mais c'est au cas où. Je vide les poches de mon manteau, je fourre le tout dans le sac à dos, que je remets sur mon dos, en ayant pris le parti d'en sortir une bouteille de liquide indistinct de l'extérieur... J'hésite, et palpe mon ventre, c'est humide mais ça fera l'affaire. Je déchire un morceau de mon débardeur et vais le tremper dans la bouteille.

J'entends les bruissements de feuilles, et les hurlements... je sais ce qu'il va se passer. J'enroule l'étoffe autour d'une flèche, ça sent l'essence... j'ai siphonné un réservoir de ces véhicules, en me rendant compte un jour, que ça prenait feu rapidement. Je referme la bouteille et la range dans mon sac à dos. Je pourrais juste me débrouiller et le laisser seul, me démerder seule, grimper à un arbre, mais j'eus un désir soudain de m'approcher de lui. Incontrôlable.

- Votre main. Dis-je seulement en m'approchant de sa monture.

J'avais dans l'intention de monter derrière l'homme. L'arc et la flèche dans une main, et l'autre tendue vers lui. Je me rends compte que c'est la main blessée que je tends... et je change rapidement de main, pour lui tendre l'autre.

- Allez... vous voulez mourir ?! dis-je en insistant.

Un autre cri et je tournais le visage rapidement.
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04.12.22 17:15

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avec @Opale.

Ce que ces humains peuvent être défiants et bornés quand ils le souhaitent ! Mais d’un coté, pouvait-il l’en blâmer ? Leur statu de proie les suivait de la naissance au trépas. Si autrefois l’Homme s’était pensé en tête de la chaine alimentaire, aujourd’hui il était bas… bien plus bas… Même les vampires, alors prédateurs suprêmes, avaient dû revoir leur statu à la baisse lorsque les enragés avaient fait leur entrée dans le Monde.
Elle réfléchit. Intensément. Puis semble finalement se décider. Entre Charybde et Scylla elle choisit le moindre mal et ordonne qu’il lui relance sa liane. Elle ordonne…
Dans un demi sourire dissimulé -décidément ces humains sont franchement comiques avec leur impétuosité- il détache la lanière et la lui relance. Elle l’attrape au premier coup et dès qu’il a l’assurance qu’elle est bien accrochée, il fait avancer son cheval. L’animal s’avance alors prestement, forçant dans un sursaut la jeune femme à replonger dans les flots. Jango sort alors rapidement de l’eau, faisant s’échouer l’humaine sur la berge et se secoue, provoquant la sensation d’un séisme à son cavalier.

Le vampire se tourne alors vers l’humaine qui, trempée jusqu’aux os, se redresse et s’affaire à s’occuper d’elle-même. Dans un silence de mort, seul interrompu par les bruits des combats qui se poursuivent plus loin, il l’observe. Intensément. Elle est petite, frêle, et il se demande comment une créature si fragile a pu survivre si longtemps. Mais dans son regard bleu Maldives il perçoit cette lueur farouche et déterminée. Et soudain l’image d’un ratel lui apparait. Ces petites créatures africaines qui ne jurent que par l’attaque comme moyen de défense, osant même s’en prendre aux lions quand elles les croisent. Une condamnation à mort pour certains, le meilleur des bluff pour d’autres. Un sourire amusé nait alors sur les lèvres de l’hématophage. Elle se débarrasse de son manteau détrempé, soigne sa blessure, ressort ses cheveux et imbibe même un tissu d’essence -qu’elle a su trouver je ne sais où- avant d’enrouler ce dernier autour d’une pointe de flèche. Un ratel ou une moufette… déterminée, et impétueuse. C’est qu’elle est amusante et intéressante.

Soudain elle semble se décider à désirer son aide pour sortir de se guêpier et l’admoneste pour qu’il se bouge les miches. Il ne peut retenir un rire avant de lui tendre le bras pour l’aider à monter en croupe, ne réagissant nullement quand elle change de bras. Merci bien, mais il sait se contenir. Jango n’apprécie pas ce surplus de poids et envoie un coup de croupe pour montrer son désaccord. Animal nerveux en tout point, Erik le contient entre les rênes et ses jambes puis lance sa monture au petit galop.

Vous avez un endroit où vous mettre en sécurité ?

Demande-t-il, soucieux de se débarrasser de l’humaine, de la mettre à l’abri avant de repartir aider ses hommes. Ces derniers semblent être venus à bout des deux monstres restant, sans que cela signe le retour de la tranquillité pour autant.
Le son d’un cor de chasse retentit alors, sonnant la suite des problèmes. Erik jure dans sa barbe tandis que le cheval donne en coup de collier, sachant pertinemment ce que ce signifie.

Accrochez-vous !

Galopant entre les arbres, le cavalier slalome en évitant branches et obstacles jusqu’à ce qu’il soit rejoint par d’autres combattants.

Ils arrivent !!! J’en ai compté cinq !

Erik maudit la nuit et accélère, sa passagère toujours en croupe, naviguant dans la nuit noire afin de trouver un abri. Ses hommes à ses cotés, ils parviennent au pied d’un terrain rocheux offrant un promontoire intéressant pour des archers et une protection dans le dos. Arrêtant sa monture, il fait glisser l’humaine à terre afin d’être plus libre de ses mouvements et dégaine sa lame.

Schtroumpfette, c’est le moment de réchauffer l’ambiance.

Kamran, l’un des combattants d’Erik fronce les sourcils en jetant un regard circonspect à l’humaine, tandis qu’il tire lui aussi sa lam au clair, prêt à accueillir leurs poursuivants.
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05.12.22 23:04

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Breaking The Silence

intrus  @Erik Lancaster  

A la base, mon plan était rôdé, la flèche imbibée d'essence aurait pu prendre feu avec une bonne pierre frottée, et puis j'aurais enflammé un enragé, avant de m'enfuir, nous sauver quelque part, et puis j'aurais sauté d'arbres en arbres comme souvent, m'enfuyant dans la nuit. Mais tout se corsa, sans que je puisse vraiment y faire quoique ce soit.

- M'abriter ? Non... je vis dans la nature. Lui dis-je en restant évasive, ne voulant pas l'attirer à la meute, mettre en danger les autres sauvages.

Le son d'un cor lointain annonce donc non pas le repli des troupes, mais bien la suite des évènements, et lorsqu'il m'indiqua qu'il fallait que je m'accroche, je n'eus pas d'autres choix, que de l'enlacer d'un bras et le tenir fort contre moi. D'autres chevaux rejoignent notre course folle, et d'autres cavaliers, en furie... d'autres arrivent, des enragés, cinq... comment est ce possible que mon sang seul, arrive à les appeler autant. Impossible, il doit y avoir une autre raison que celle là. Je glisse au bas du cheval lorsque nous arrivons proche d'un promontoire de pierres, et je ne comprends pas l'allusion de schroupfette, encore une private joke, que je n'arriverais pas à saisir.

Pas le temps de demander des explications, je monte à mains nues sur les pierres, et tire de toutes mes forces, pour les surplomber, et j'entends les râles, les cris. Je sors mes pierres et allume le bout de ma flèche qui s'enflamme sans mal. Je bande l'arc, rapproche la corde de mes lèvres, et inspire profondément... 5 assaillants, 5 cavaliers avec 5 chevaux.... Je ferme les yeux, discerne les différents bruits, me concentre sur le cri d'un enragé, au de là des cris des hommes, et tire la flèches. Elle touche sa cible, en pleine tête, et le corps de l'enragé tressaute en un feu de joie, qui me permet de mieux discerner la scène. Je décoche une nouvelle flèche, qui n'aura pas le temps d'être enflammée, je n'avais pas assez de tissu pour cela, mais la pointe de mes flèches est trempée dans le sang d'enragés, du coup je n'hésite pas trop à la décocher. Malheureusement elle se fiche seulement dans une main d'enragé et je dégaine une nouvelle flèche.... Je tremble de froid, ma lèvre tressaute tant le froid est présent, et ma tenue pas adaptée. Les bruits d'épées, les gémissements, les râles, j'ai du mal à me reconcentrer.

Et le drame arrive... une main se pose sur mon pied... je comprends trop tard en réalité, un enragé a fait le tour, pour me surprendre. Je pousse un cri de surprise, et je colle le bout pointu de mon arc dans le visage de l'enragé, qui a dans l'intention de m'escalader.

- Non... non... ce sont les seuls mots que je projette contre lui, et l'immensité de la nuit, reculant dans la caillasse.

Si je réussis à me défaire de ses mains, je tombe à la renverse, roulant et boulant au bas de ce tas de pierres. Douloureuse, tombée sur le dos, assommée à moitié par la chute même si peu haute, j'ai mal et je gémis de douleur. L'enragé bien qu'aveuglé, vient me surplomber et je lui plante une flèche dans le crâne de toutes mes forces... avant de faire rouler son corps sans vie sur le côté. Epuisée, je finis dans les vapes. Tant pis, j'aurais tenté de survivre.

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06.12.22 8:06

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avec @Opale.

La situation ne tarde pas à dégénérer. Enfin, façon de parler… Car pour le Sieur Lancaster, Grand Veneur de son état, et chasseur d’enragés depuis plusieurs siècles, et pour les hommes qui l’accompagnent, ce n’est qu’une nuit comme une autre…
Les monstres les rejoignent rapidement et aussitôt le combat s’engage, chacun avec son arme de prédilection, chacun avec ses talents de bretteur, et ses siècles d'entrainement et de pratique. Les chevaux, dressés et habitués au combat mènent une danse macabre à coup de ruades et navigant avec virtuosité pour éviter les griffes meurtrières de l’assaillant. Son épée à double tranchant au clair, Erik taille la chair comme on fauche des blés et vise membres et tête afin de réduire les armes de son adversaire.

L’humaine a gagné son promontoire et malgré son jeune âge fait son job. Elle enflamme une première flèche qui fait mouche. Se servant de ce cadavre brulant, les vampires éclairent la nuit et tentent de faire subir le même sort aux autres enragés. Malheureusement, même chez ces abominations certaines se montrent plus malignes que d’autres. C’est donc avec effroi que le vampire aperçoit l’un des enragés gagner la mortelle en escaladant le promontoire. Percevant ce danger comme une potentielle menace pour son équipe ou tout du moins un échec cuisant, le chasseur tente de gagner la jeune femme mais se doit de se jeter au sol dans une roulade pour éviter l’une des créatures. Il se relève aussitôt et le massacre reprend de plus belle. La jeune femme a quitté le champ de vision du vampire et il ne sait ce qu'il a put se passer. Les minutes s’étirent au son des lames rugissantes et des cris de rage et d’agonie, puis le silence fait place et s’installe. Seul le ronron des flammes trouble à présent la nuit. Le chasseur adresse un regard soucieux à ses hommes qui lui assurent aller bien. L’on vérifiera aussi l’état des chevaux avant de rassembler les cadavres des monstres et d’y mettre proprement le feu. L’odeur de la mort éloignera pour un temps les congénères de ces abominations., offrant à tous un instant de répit.

Laissant ses hommes faire, Erik cherche l’humaine et la trouve inconsciente au coté de son assaillant, mort. Décidément cette petite humaine a de la ressource. Délicatement il la prend dans ses bras et l’installe en retrait du bucher. Rapidement, et avec respect il vérifie que l’enragé n’ait pas apposé sa marque sur la jeune femme. Rassuré, il va ensuite chercher dans ses sacoches de selle un onguent à l’odeur forte, qu’il vient appliquer délicatement sur la main de l’humaine, camouflant enfin pour un temps, l’odeur du sang.
Il retire ensuite son manteau et l’en recouvre afin de la garder au chaud, puis la laisse se reposer le temps de faire le point avec ses gars.

Pourquoi tu t’emmerdes avec une sauvage dis moi ? On a failli tous se faire tuer à cause d’elle.

Visage impassible et ne supportant pas se justifier même après des siècles en compagnie de Mandred, Erik répond.

Parce que la sauvage d’aujourd’hui peut-être l’alliée de demain ou au pire l’un de ces monstres. On est sorti de la cité pour chasser le monstre non ? C’est ce que tu as fait ? Alors de quoi te plains-tu…

L’autre baisse le regard conscient de la véracité des mots de son commandant. Il remonte en selle et s’éloigne. Erik sait qu’il ne s’éloigne que pour accomplir son devoir : surveiller les alentours. Laissant les autres veiller sur le bucher funéraire et rassembler leurs affaires, Erik s’approche de nouveau de sa monture dont il flatte généreusement l’encolure. De tous les chevaux qu'il a pu dresser pour le combat, Jango est vraiment l'une de ses meilleures montures. Il range son onguent et retire une outre, celle qui contient de l’eau, de son paquetage, puis va la poser délicatement à coté de l’humaine. Il ne la laissera pas là. Il sait déjà qu’il attendra qu’elle émerge de son sommeil et la mettra en sécurité si possible ou bien la laissera s’échapper comme un lapin. Mais il est hors de question de la laisser inconsciente au milieu de nulle part, n'en déplaise à la jeune femme.
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06.12.22 23:07

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Breaking The Silence

intrus  @Erik Lancaster  

Un rêve sans rêve, un sommeil sans repos, et une odeur qui vient nettement très nettement me forcer au réveil. J'ouvre les yeux et je réalise doucement... au dessus de moi, le ciel est étoilé toujours là, et la nuit toujours aussi profonde. Mon corps est douloureux, mais étrangement au chaud, mes mains se posent sur l'étoffe qui me recouvre... un manteau, pas à moi, et je distingue dans le flou de mon réveil, des envolées de lumière, il y a un feu... Je gémis au mouvement, mais je dois savoir si mon arc est cassé, et ce n'est pas le cas, mon carquois est posé non loin, et je n'ai pas la force de faire le décompte de la casse. Je me souviens de la rivière, du cri strident des enragés, je me souviens de la course folle à cheval derrière le vampire, et de ma chute. La mémoire n'en a pas pris un trop gros coup, du moins je pense. Je me remets en position assise, et passe la main puante derrière ma tête, c'est douloureux mais pas impossible à s'en remettre. Il me semble qu'il n'y a pas de sang, ni de fractures, et que j'ai toujours ma liberté. Je capte une gourde en cuir sur le côté et je vais boire son eau, humant le contenu pour m'assurer que je ne serais pas empoisonnée... j'hésite pourtant, bien des substances sans goût pourraient m'être néfaste.

- Pourquoi être resté ? Dis-je alors, à la personne que je voyais de dos, découpée par la lumière dansante.

Je me mis debout avec beaucoup de difficulté, mais une fois les deux pieds ancrés dans le sol, je récupérais mes effets personnels que je plaçais sur mon dos - arc et carquois - attrapant le manteau qu'il m'avait mis sur le dos, pour aller vers lui et lui rendre.

- Tu ne vas pas faire de moi ton esclave ? Demandais-je juste, en regardant le bûcher terminer sa course à la flambée.

Je n'osais pas le regarder, je savais trop bien, ce que les vampires pouvaient animer en nous les humains. Même sans croiser son regard, je sentais en mon for intérieur la braise de quelque chose, que j'avais encore jamais ressenti, jamais ? Non, ce serait mentir. Ce n'est pas le sujet, je lui montre sa gourde, pour savoir si je peux y boire, et tourne légèrement le visage vers lui. ça semble être bon, mes lèvres rencontrent le goulot, et une eau fraiche me désaltère, je bois tout ce qu'il y a, à boire. M'essuyant la bouche d'un revers de main, je lui rends sa gourde.

- C'est ici que nos chemins se quittent. Dis-je alors, me retournant vers lui, et malgré ma volonté de ne pas le faire, je plongeais mon regard dans le sien, ressentant un bond au niveau du coeur, qu'il aura certainement noté de son ouïe fine. Opale.

Personne ne savait mon nom, sauf les sauvages, mais aucun vampire vivant ne connaissait mon nom. Qu'en fera t-il ? Aucune idée. Bon usage je l'espère. Je voulais partir, et pourtant mon corps entier restait là en face de lui. Pars bon sang ! Retiens moi pourtant...

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07.12.22 12:38

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avec @Opale.

Demeurant aux alentours de la jeune femme, il vaque à ses occupations, aidant ses hommes à rassembler leurs affaires, noter le compte rendu de leur échauffourée avec les enragés, leur nombre, la localisation et alimentant le bucher de bois sec. L’odeur des corps carbonisés emplit l’air. Cela ne sent pas très bon, mais au moins ça les garde à l’abri d’autres monstres pour l’instant.
La jeune femme finit par émerger. Il peut l’entendre se mouvoir et se redresser dans son dos. Elle lui demande alors pourquoi il est resté. Le manque de logique et de compréhension de ces humains sauvages le déstabilisera toujours… A croire qu’ils n’ont qu’une seule et même vision étriquée en dehors des murs de la cité. Une opinion obtuse et arriérée sur les vampires et leur nature. Tous les hématophages ne sont pas des monstres. Comme l’on disait autrefois « il y a des cons partout ». Mais eux ne semblent même pas donner le bénéfice du doute. Dans un soupire il se retourne vers elle et répond, machinal, et fatigué de sa cavalcade et des combats qui ont suivis.

Pour être sur que vous vous réveillez afin de repartir sainement chez vous.

Il l’observe se mettre debout, chancelante, puis entreprendre de rassembler ses affaires, son arc, son carquois. La chaleur du bucher dans son dos il ne bouge pas, ses yeux bleus posés sur l’humaine. Simplement. Elle s’approche alors pour lui rendre son manteau et il lève une main pour l’arrêter.

Gardez le. Vous en avais plus besoin que moi.

De cette même main il fait un geste vers ces cheveux toujours mouillés. Il a beau être immortel depuis plusieurs siècles, il n’a toujours pas oublié la morsure du froid dû à des vêtements détrempés lorsqu’il était matelot. Quand les tempêtes au grands larges n’emportaient pas les bâtiments ou son équipage, c’est la mort qui frappait en les faisant tomber malades d’un coup de froid. Non, il n’a pas oublié. Elle aura plus besoin de chaleur que lui. Et les artisans de la cité lui feront d’autres manteaux. Ce n’est rien.

- Tu ne vas pas faire de moi ton esclave ?

Il fronce un sourcil et répond du tac au tac, passant au tutoiement dans le même temps.

Non. Je te l’ai dit tu n’as rien à craindre. Mes hommes et moi ne sommes pas là pour les habitants de la bordure. Du moins, pas les vivants…

En effet l’on pourrait compter les enragés comme des habitants… Mais sa Compagnie n’a que faire des humains et vampires bordant la cité. Il n’est pas là pour les rafles, et il n’a pas besoin d’esclaves. Elle fuit son regard, et pour le coup il se délecte de cette gène, laissant son regard à lui bien posé sur elle. Il l’observe comme on observe un animal sauvage. Ce qu’elle est en soit. Finalement elle lui jette un coup d’oeil, question silencieuse au sujet de la gourde d’eau.

Tu peux la garder aussi.

Bon ben voilà c’est fait. C’est soir de charité ! Il n’a aucun doute sur le fait de se faire chambrer plus tard par ses hommes. Une sortie en bordure pour chasser les enragés et il rentre délesté de ses effets. Mais dans le fond il s’en fiche. Lui il ne manque de rien. Eux ils manquent de tout. Erik n’est pas un humaniste en soit, mais le monde dans lequel ils vivent, et la menace omniprésente des monstres ainsi que la tache qu’il s’est donné d’en venir à bout, fait qu’il sera toujours enclins à aider l’humain plutôt qu’à le traquer. Et puis il fait partie de ceux qui savant que sans la race humaine, l’espèce vampire ne survivrait pas. La logique s’arrête là. A cette pensée il redresse les épaules et pose machinalement la main sur le pommeau de l’épée accrochée à son flanc, comme le guerrier et le chef qu’il est.

- C'est ici que nos chemins se quittent.

Soit. Si elle s’en sent la force. Elle plonge alors son regard dans le sien et son coeur s’emballe. Cette réaction physiologique n’a pas échappé au vampire qui a du mal a retenir un sourire. Elle lui donne son nom. Opale.

Très joli. Enchanté Opale. Erik, Erik Lancaster.

Les noms ont de tout temps été quelque chose de sacré. Il était de coutume de croire que connaitre le nom de quelqu’un ou d’une chose donnait du pouvoir sur cette personne ou cette chose. Comme le droit de la posséder… Il n’y a jamais vraiment cru, mais il a donc parfaitement conscience que c’est là un cadeau que la jeune femme lui fait en lui révélant son prénom.

Elle dit vouloir partir mais elle est toujours là. Il peut percevoir la tension qui anime son corps et la retient. Est-ce dû à l’étourdissement de sa chute ? De la curiosité ? 
Il a toujours été amusé par le mélange de crainte et de curiosité que les humains non habitués à les fréquenter peuvent ressentir à l’égard des vampires.

Tu es sur que ça va aller pour rentrer ?



Il demande simplement, soucieux de son état.

Je sais déjà où se trouvent les différents campement d’humains libres si c’est ça qui t’inquiète. Si mes hommes et moi avions dû vous rafler, voilà longtemps que ce serait fait.

Il préfère le préciser. Il se fiche d’où elle vit, ce n’est pas ce qui l’intéresse. Ce n’est pas la raison de sa présence à New Abbotsford, ni son objectif de vie. Depuis le temps qu’il patrouille dans ces forêts, lui et ses hommes ont pu déterminer avec précision les emplacements de quasiment tous les emplacements de sauvages dans la bordure. Qu’il s’agisse de ceux qui se nomment la Meute comme la Harde, ou même les indépendants.
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10.12.22 8:57

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Breaking The Silence

intrus  @Erik Lancaster  

Il est beau, il l'est et malgré son petit sourire de Mr je sais tout. Il est beau, il est  grand, il est fort, et approchable. Ma gorge s'assèche bien malgré moi, ma poitrine se gonfle de désir, et je ressens des pointes de chaleur dans le bas ventre (mes pupilles se dilatent d'excitation). Je me mordille la lèvre, et me concentre sur ce qu'il me dit, et non sur ce corps sur lequel je serais prête à bondir, sans m'expliquer le pourquoi.

Outre cet état de stase étrange, tout mon corps entier était en souffrance, et encore plus ma colonne vertébrale, la faute à une pierre certainement, ou au poids mort de l'enragé sur moi, un tout... il y avait un tout, et j'avais froid, faim et j'étais quelque part épuisée de cette nuit. Electrisée oui, mais épuisée tout autant. J'haussais les épaules à cette première question, m'extirpant de son observation, pour me tourner vers le feu, me mordillant toujours autant la lèvre.

La suite, me fit ouvrir les yeux en grand, surprise qu'il me dise ça avec tant de désinvolture.

- Tous ? Demandais-je alors qu'il venait oui, de se gargariser de tous les connaître. Tu es donc chasseur d'enragés pour le compte de la cité ?

Portant son manteau, légèrement trop grand pour moi, je croisais les bras sur mon torse, sous ma poitrine. Je ne savais que peu de choses sur les factions de la cité, mais j'avais entendu des choses sur eux.

- Pourquoi vouloir risquer sa vie dehors ? Me posais-je à moi même la question. C'est que nous sommes à quelques années près similaires. Je tournais le visage de nouveau vers lui, et fus heurtée une seconde fois par son regard, avec ce don dingue d'enflammer chaque parcelle de mon corps; Je me râclais la gorge pour tenter de reprendre le contrôle de mon corps... Sans savoir, que c'était l'effet qu'un vampire quel qu'il soit, produisait sur l'être humain... une aura d'attirance, faisant d'eux, les plus dangereux prédateurs. Impossible de nous enfermer. réussissais-je à terminer, malgré tout ça.

Je marchais enfin pour quitter le feu de camp, prête à partir, avant sentir la décharge de douleur dans ma colonne vertébrale. J'avais mal oui... Je m'arrêtais dos à lui.

- Tu peux me déposer ? J'habite la meute... m'entendis-je dire, en baissant le regard et le tournant vers le côté, comme si le regarder encore une fois, allait me faire flancher d'une manière ou d'une autre.

Je me tortillais, fuyant son regard, avant de me lancer dans la question justement.

- Cet... euh.. cet effet là... de... d'attirance au regard.... elle finit un jour par disparaître ? Demandais-je mal assurée de bien formulée la question.

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12.12.22 8:22

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avec @Opale.

Toute aussi défiante qu’elle soit, elle ne semble pas être insensible à l’aura charismatique  du vampire, aura propre à l'espèce même des immortels et dont les humains non habitués à les fréquenter ne peuvent échapper. Après l’avoir menacé de lui tirer une flèche dans le coeur et argué férocement qu’elle ne voulait pas de sauveur, la voilà qui l’observe à la dérobé, le palpitant en plein cavalcade et certainement une douce chaleur lui réchauffant les entrailles. S’il est parfaitement conscient que les constantes vasculaires de la jeune femme s’emballent, il n’en montre rien, préférant se concentrer sur la conversation. La mettre dans l'embarras n'est pas l'objectif de la soirée. Il souhaite simplement qu'elle rentre chez elle, saine et sauve.
Elle lui demande si il sait où se trouvent tous les campements des sauvages, et il acquiesce du chef. A force de patrouiller dans la bordure, sa Compagnie sait plus ou moins tout ce qui se passe dans la bordure.

« Tu es donc chasseur d'enragés pour le compte de la cité ? » Il sourit. Il aime bien cette notion hyper réductrice mais tellement vraie au final. Il ne veut pas lui préciser qu'il est le frère de la reine, l'oncle du prince régent, qu'il chasse les monstre depuis des siècles et que son rôle ne s'arrête pas à l'unique cité de New Abbostford. Il est bien plus que ce qu'elle pense, mais oui, il est un chasseur d'enragés.

Quelque chose comme ça oui.

- Pourquoi vouloir risquer sa vie dehors ?

Pourquoi surtout est-ce que personne ne comprend ?! Pourquoi est-ce que tout le monde lui pose cette question ? A croire que personne ne perçoit les enjeux derrière ces risques pris chaque nuit. Il va finir par se fatiguer à force d’expliquer les raisons qui le pousse à éradiquer les enragés. A croire que la plèbe se complait sous le joug des monstres, sous la crainte d’une mort imminente et sous la menace de l’extinction de l’humanité toute entière. C’en devient ridicule de stupidité. Des moutons. Voilà ce que les hommes sont. Des moutons absolument ravis d’aller à l’abattoir. Ils acceptent le sort et la situation du monde avec une fatalité déconcertante.
Et après ça ose rouspéter parce qu’on les mets derrière des murs et ça prône avec véhémence la liberté, vivre avec des vampires c'est l'esclavage, personne ne nous enfermera, gna gna gna…

Pour… tenter de faire ça… et d’en tuer le plus possible avant qu’ils se reproduisent et qu'il ne reste plus aucune vie quelle qu'elle soit.

Qu’il répond, en montrant du pouce le bucher derrière lui.
Elle a enfilé son manteau, beaucoup trop grand pour elle. Son regard va et vient mais finit par venir de nouveau se planter dans les yeux azuré du vampire. Nouvelle embardée du palpitant à laquelle elle tente d’échapper en s’éloignant du bucher. Il l’observe clopiner. Elle semble raidie de froid ou de douleur, peut-être les deux. Elle finit par s’arrêter avant de lui demander si il veut bien la déposer.

Il soupire, à moitié amusé, à moitié désespéré. Cette fille est pire qu’une girouette en pleine tempête. Elle le repousse, se méfie du vilain vampire, mais au final accepte ses présents et lui demande même de l'aide. Oui... une girouette en pleine tempête. D’un claquement de doigts il somme sa monture d’approcher. Jango revient vers son propriétaire, balançant la tête de haut en bas. Avec des gestes rapides et surs, le chasseur vérifie l’harnachement du cheval puis approche ce dernier de la jeune femme. Enfin il lie les doigts de sa main ensemble et présente les paumes à l’humaine, lui proposant de l’aider à se mettre en selle. Il pourrait tout aussi bien la prendre pour l'asseoir lui-même sur la monture, mais il tient à lui laisser l'espace suffisant dans la gestion de son corps et ses prise de décision, afin qu'elle ne se sente pas menacée. Autour d'eux, les autres vampires s'affairent eux-aussi, prêts à se mettre en route.

Si jusqu’à présent il s’efforce de ne pas prêter attention à la gène de la jeune femme, il ne peut cependant, pas s’empêcher d’émettre un léger rire face à sa dernière question. Une question des plus désarmante. Et amusante.

Les humains finissent pas s’y habituer oui… à force de fréquenter les immortels.

Voilà qui est dit. Si elle veut se débarrasser de cette sensation, il faut qu'elle fréquente plus de vilains vampires... Une fois Opale en selle, il se hisse derrière elle et l’encadre de ses bras afin de saisir les rênes.

Et pour information, cette… aura… ne fonctionne pas qu’avec le regard…

Lui murmure-t-il dans l’oreille avant, d’un coup de talon, faire avancer son cheval et prendre la direction du campement de la jeune femme.

Derrière lui, les hommes du chasseur n’ont pas perdu une miette de l’échange, et terminant de mettre les lieux au propre, ils finiront par se mettre à leur tour en selle et de lui suivre à bonne distance.
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