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☾ when the sun has set no candle can replace it.



15.11.22 2:36

Sorley Glades
☾ when the sun has set no candle can replace it. - Page 2 FINITO-PIPO-copie-NB
Nemo me impune lacessit.

֎ Faciem : Thomas Doherty.
֎ Diem natalis : 703 ans - 1687.
֎ Officium : Aucun.
֎ Locus : New Abbotsford.
֎ Creator : Ezékiel.
֎ Infants : Aucun.
֎ Proprietas : Aucun.
֎ Nuntium : 221
֎ Adventus : 20/09/2022
֎ Color : #804f4f.
֎ Multicomptes : Ezékiel.
֎ Pseudo : La Baronne.
֎ Crédits : @La Baronne.
Sorley Glades
Les Nantis
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NEW ABBOTSFORD | PRINTEMPS 2389
III. Pleine lune - Auberge d’Erwin

Glasgow, alors. Tu hausses brièvement un sourcil, amusé. *Dùn Èideann*. Répliques-tu en réponse à sa question. La dernière fois que tu y as été ? Tes paupières se plissent, un brin incertain quant au sens de son interrogation. A-t-il déjà oublié ton titre ? Tu marques un temps de réflexion et reprends une gorgée. *…C’est un peu ma prison dorée.* Argues-tu d’un air presque détaché avant d’égarer tes yeux dans ceux de ton interlocuteur. *Je loge au Château de Dundas depuis un peu plus de trois siècles.* À nouveau tu marques un temps de réflexion, hésitant quant au fait de développer davantage les détails de ton lieu de vie. Réserve ? Méfiance ? Pudeur ? Tu déglutis. *Lorsque j’étais humain je travaillais comme palefrenier pour le compte du noble qui détenait le château, et ma famille cultivait ses terres.* Tu t’égares dans le flou de tes souvenirs, décrochant tes prunelles de celles de l’immortel pour mieux t’égarer dans la lueur du chandelier qui trône dans le coin de votre table. *Fort est de constater que l’on revient toujours à ses racines, au bout du compte.* L’amertume se mêle au souffle de tes mots. À cet instant précis, tu te revois faire face à l’imposante fenêtre de ton salon principal, le buste droit, les mains empoignées l’une à l’autre dans ton dos, le regard figé sur un horizon insondable, plongé dans l’obscurité la plus totale, meurtri par le souvenir lointain des douces lueurs de l’aurore sur ton épiderme. Mais tout ceci s’éclipse en un instant dès lors que la plaisanterie de l’immortel parvient à chatouiller tes tympans. Tu réprimes un pouffement. *Tu devrais songer à venir y séjourner quelques temps, je serai ravi de t’accueillir avec autant d’égard que ce dont tu as fait preuve me concernant.* Enonces-tu, un brin taquin ; quoique sincère. Ton ennui est tel entre les murs de cette immense demeure que tu serais bien capable, à cet instant précis, d’inviter n’importe qui à partager quelques miettes de ton intimité.  
Si cette brève discussion autour de vos terres natales semble être des plus appréciées par le Lieutenant-Colonel, tu constates en revanche que la question du mariage éveille une certaine gêne. Ton attention se porte longuement sur l’immortel, puis sur cette alliance qui trône encore autour de son doigt. Là encore, à l’énonciation de sa réponse, tes paupières se plissent un instant, dubitatif. A-t-il perdu sa tendre moitié ? Tu ne te questionnes davantage -ces sujets ne t’intéressent guère ; pour toi le mariage n’a jamais été une fin en soi. Et encore moins un idéal à atteindre. Jamais au cours de ces longs siècles d’existence tu n’as eu l’opportunité de croiser la route d’une âme sœur. Et jamais au cours de ces différentes époques, l’idée de passer la bague au doigt d’une intime ne t’a traversé l’esprit. Est-ce un défaut de loyauté ? Plus le temps passe, plus tu sembles t’en persuader.
Un frisson électrique traverse subitement ton échine alors que l’immortel saisit ta main, t’extirpant de tes pensées une fois de plus. Si ton cœur était encore de ce monde, il ne fait nul doute qu’il aurait loupé un battement. Ceci dit, tu sens bien que quelque chose se serre au creux de ton buste ; et tu ne peux le cacher, tout ceci te bouscule profondément. Tu reprends une gorgée, te refusant à répondre au milicien sans marquer un long silence pensif. Tu peines à cacher ton embarras, fuyant un moment son regard le temps de reprendre ton sang-froid. Tu as face à toi quelqu’un qui ne lâchera pas si facilement le morceau et diable, cette qualité insoupçonnée est très loin de te laisser de marbre. *Je vois…* Tu reprends une gorgée. *…On va jouer à un jeu.* Tu reposes ton verre en faisant résonner les lames de bois brut de votre table et sors de ta poche de pantalon une pièce en or massif sur laquelle figure l’emblème de New Edinburgh. *Pile, obligation de réponse. Face, droit de silence.* Ton sourire se dessine discrètement en commissure de tes lèvres. *Après toi, poses ta question.* Lâches-tu, non sans une légère tension, tout en lui tendant la pièce. Est-ce un interrogatoire, ou un jeu de séduction ? Tout ceci te semble bien trouble et pourtant, tu ne peux t’empêcher de répondre à ses provocations.

☾ ☾ ☾
Quelques verres plus tard…
L’immortel te dérobe le précieux nectar écossais sous tes prunelles toutes aussi empreintes de naïveté que d’amusement. Aussi, tu profites de cette main dorénavant libre pour passer lascivement tes doigts dans tes cheveux afin de dégager ton minois de quelques mèches rebelles. Malgré toi, tu ne peux quitter des yeux le détail exquis de son visage, balayant à plusieurs reprises, et d’un regard embrasé, les courbes appétissantes de sa jugulaire à peine dévoilée. L’instant te parait durer une éternité et pourtant, en un fragment de seconde, l’entièreté de ton enveloppe est traversée par une brutale vague de frissons. Ta surprise -et ton émoi, au tendre touché de ses paumes de mains sur tes joues n’a d’égale que la passion du baiser qu’il te dérobe. Ton corps réfrène un mouvement de recul, s’amarrant solidement au sol comme pour préserver l’étreinte d’une cruelle fin. À nouveau quelque chose se serre au creux de tes entrailles et ta gorge se noue d’une violente tension. Tu sembles perdre ton souffle et pourtant, tu n’accordes aucune retenue à la réponse que tu lui accordes, troquant le sourire taquin qui aura bercé cette soirée contre le baiser enflammé que tu lui retournes. À cet effet, l’une de tes mains vient délicatement s’emparer de sa gorge tandis que l’autre se loge avec plus de réserve dans le bas de son échine, l’invitant ainsi à coller son enveloppe charnelle contre la tienne. Tes pensées se perdent dans le charbon crépitant de cet échange, ne te permettant de reprendre conscience de ton environnement qu’au contact froid et rugueux de la pierre de façade contre laquelle le milicien te plaque -encore.
Ton odorat s’imprègne sans retenue du doux parfum de l’immortel, attisant en toi les braises de tes désirs les plus refoulés. Qu’est-ce qu’il te prend, Baron ? Cette fièvre ne t’a plus traversé depuis des décennies. As-tu perdu la raison ? Ou l’as-tu retrouvé ? Qu’importe. Dès lors que sa main vient se poser contre ton cou, tu ne peux t’empêcher de resserrer sa jugulaire et ainsi sentir les courbes de ses veines. Il n’y a alors qu’une envie qui subsiste : mordre. En un mouvement, tu viens planter l’une de tes canines dans la chaire rosée de sa lèvre, perforant ses vaisseaux avec autant de brutalité qu’un doux effleurement, et embrassant ce bref flux sanguin avec un appétit tout juste dissimulé. En réponse, le Lieutenant-Colonel se dégage en un saut de ce délicieux guet-append, visiblement surpris -quoique surtout troublé. De ton côté, Baron, tu ne peux retenir un large sourire tout aussi amusé que satisfait. S’agit-il seulement d’un juste retour de bâton compte-tenu des circonstances de votre rencontre ? Ou bien… Le silence de la ruelle est rompue par ton agitation soudaine. Tu n’as de cesse de passer le bout de ta langue sur ta lèvre inférieure, cherchant trace -même infime, de ce sang que tu es certain de reconnaître. À cette conclusion d’ailleurs, tu tais un soupir stupéfait, vacillant allègrement entre doute -tu es conscient de ton ivresse et intime conviction. Tes yeux se perdent dans le flou environnant, laissant ainsi place à tes souvenirs. Ses longs cheveux blonds, son rire cristallin, sa peau d’un blanc immaculé. Un rire ivre s’échappe d’entre tes lèvres, incapable de retranscrire l’émoi dans lequel tu te retrouves submergé. Désarroi ? Culpabilité ? Tu manques de t’étouffer et tousses grossièrement. De lui-même, ton corps s’est éloigné de ce mur -avec qui tu es bien trop familier ce soir, pour s’approcher de l’immortel. Et lorsque ce dernier fut de nouveau dans ton champs d’attention, tu ne tardas pas à raccrocher tes prunelles aux siennes. *Tu es l’infant de Livia.* Affirmes-tu, le sourire moqueur et l’intonation pourtant sérieuse. Tu te redresses face à lui, reprenant progressivement cette apparence au combien froide et insondable que tu te plais à revêtir -pour mieux cacher tes intentions et portes ta main jusqu’à sa mâchoire pour mieux la lui saisir fermement. D’un revers du pouce, tu essuies lascivement sa lèvre encore ensanglantée et te penches jusqu’à son visage pour mieux lécher l’empreinte vermeille déposée sur ton épiderme. *…Oui, aucun doute.* Ce serait mentir que de dire que tu n’as pas envie de relancer votre baiser passionné, mais dans le cas présent, tu préfères t’abstenir d’aller plus loin et libères son minois de ton emprise.
*Ton sang porte son parfum.* Siffles-tu dans un sourire amusé avant de reprendre un peu de ton sérieux et délivrer cette pauvre bouteille de Whisky de sa cruelle solitude. *Il est d’ailleurs plutôt bon pour du sang d’immortel.* Tu dérobes une gorgée, feintant une certaine indifférence quant à votre baiser pour mieux laisser place à cette découverte inattendue.
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20.11.22 15:10

Fitzwilliam Hagebak-Davis
☾ when the sun has set no candle can replace it. - Page 2 2551147290fbc834eabe27ec8ea17fb7
֎ Faciem : jonathan bailey
֎ Diem natalis : 18 avril 1837 - 553 ans
֎ Officium : conseiller - domaine militaire.
֎ Locus : new abbotsford.
֎ Creator : livia hagebak.
֎ Nuntium : 526
֎ Adventus : 06/03/2018
֎ Color : #996600
֎ Multicomptes : ephraim l. - circé h.
֎ Pseudo : nepenthès.
֎ Crédits : monoclegraphic.
☾ when the sun has set no candle can replace it. - Page 2 W7d3
Fitzwilliam Hagebak-Davis
La Régence
https://lrth.forumactif.com/t2201-fitzwilliam-hagebak-davis-the-strength-of-thousand-men

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@Sorley Glades & Fitzwilliam
White shirt now red, my bloody nose sleepin', you're on your tippy toes, creepin' around like no one knows think you're so criminal bruises on both my knees for you. Don't say thank you or please I do what I want when I'm wanting to. My soul? So cynical. So you're a tough guy, like it really rough guy. Just can't get enough guy. Chest always so puffed guy. I'm that bad type


Sans qu’il ne puisse résister, un léger sourire parut sur ses lèvres en entendant la ville d’origine de son interlocuteur. Dùn Èideann, la rivale au sein de laquelle il avait passé de nombreuses soirées alcoolisées et dont il conservait un souvenir chaleureux malgré le chauvinisme réciproque. La révélation ne manqua pas de faire réagir le Lieutenant-Colonel et ce malgré les brumes qui obscurcissait de manière exponentielle son jugement. Il logeait au Château de Dundas depuis trois siècles. Il se faisait appeler le Baron. Les sourcils froncés, Fitz frotta l’une de ses paupières alors que son esprit anesthésié par l’alcool et une proximité aussi galopante qu’inquiétante avec son compatriote avait bien du mal à se fixer. Il fouillait dans sa mémoire ce qu’il savait vaguement de la destinée de sa terre natale depuis le bouleversement que le monde avait connu. Depuis la mort de sa mère et son départ d’Europe, il s’était volontairement tenu à l’écart et avait adopté la politique de l’autruche. Il ne voulait pas laisser son esprit naviguer vers un océan de douleur et de souvenirs qui le meurtrissait encore et toujours. Il avait évidemment vaguement entendu parler de ce qui s’était déroulé et son sang s’était figé autant de frayeur que d’une certaine fierté qu’il avait eu du mal à assumer. En cas d'apocalypse, on pouvait toujours compter sur la solidité du peuple écossais. Il avait entendu parler du Baron mais cela ne pouvait être le même que celui qui se tenait devant lui. C’était impossible. Juste une coïncidence. Il balaya cette fugace pensée d’une nouvelle gorgée de l'élixir des dieux et se laissa guider par le voix hypnotisante de l’homme en face de lui. Il pouvait l’écouter avec délectation durant des heures, à l’instar de se plonger dans son regard énigmatique. Attentif, il ne perdit pas une miette de son récit, accrochant chaque détail, les glissant professionnellement dans un coin de sa tête. Cela lui serait utile par la suite s’il voulait en découvrir davantage. Mais surtout cela lui permettait de voir naître une certaine intimité entre eux, intimité dont il était affamé s’il fallait être tout à fait honnête.

“C’est une invitation ?” demanda-t-il, faisant tourner l’eau de vie dans son verre avant de poursuivre avec une lenteur et une provocation savamment dosée. “Une menace ?” … Il laissa le reste de ses interrogations en suspens. Ou une promesse. S’il ne pouvait s’accorder le luxe d’être totalement franc, au moins pouvait-il être honnête avec lui-même. Si lors de leur première rencontre, il n’avait eu qu’en tête d’arrêter un dangereux criminel à ses yeux, il devait bien admettre que sentir le contact d’un corps contre le sien à nouveau l’avait secoué plus qu’il ne pouvait l’admettre et que chaque fibre de son épiderme demandait, voire même exigeait, de connaître à nouveau cette sensation étourdissante. Il n’avait plus connu d’intimité, plus touché qui que ce soit depuis le décès de son épouse. Il satisfaisait ses propres besoins avec rage et colère contre lui-même de céder à ses plus bas et vils instincts, s’auto-punissant dans le mécanisme. Mais cela n’était rien en comparaison des délices d’un autre corps contre le sien et plus il observait en détail les traits frôlant la perfection du Baron, ses lèvres obscènes et sa mâchoire ciselée, plus l’envie de s’en emparer monter en lui. Il se surprenait lui-même en train de développer ces pensées fort peu catholiques et qui n’avaient nulle place entre deux gentlemen. Ceci d’autant plus qu’ils ne se connaissaient pas, qu’il ne connaissait pas ses préférences et que son épouse était morte depuis quelques mois à peine. De ses origines victoriennes, il avait gardé la sérieuse croyance de devoir porter le deuil de son amour durant 12 mois minimum. Ce genre de pensées insidieuses n’avaient donc pas droit de citer.

Le jeu proposé fut vu par Fitz comme une planche de salut. Il savait l’entreprise tout autant risqué que la pente sur laquelle il se dirigeait mais cela permettrait-il de détourner son attention sur autre chose que ces fichues lèvres qui l’appelaient. La tension de ses épaules, qu’il n’avait pas même remarquer s’être progressivement construite, sembla s’effacer et un rire envahit sa cage thoracique avant de s’échapper dans le brouhaha des lieux. “Vraiment ?” demanda-t-il avant d’acquiescer de la tête, acceptant de jouer le jeu. Il fit mine de réfléchir et se rapprocha, plongeant son regard dans celui clair de son interlocuteur. Instinctivement et malgré l’alcool et les restes d’opium, ses fonctions voulurent prendre le dessus et des questions purement formelles se bousculaient dans son esprit. Que fais-tu à New Abbostford ? Que viens-tu chercher ici ? Entends-tu, par quelque moyen que ce soit, porter atteinte à la Reine, sa famille ou au Conseil ? As-tu déjà été arrêté ou condamné pour une infraction ayant provoqué des dommages matériels graves ou un dommage grave à une autre personne ou une autorité gouvernementale ? Finalement, ce fut un tout autre type de question qui franchit ses lèvres, une question dont il entendait obtenir la réponse quoi qu’il lui en coûte : “Quel est ton prénom ?”

***

Un délicieux et interdit frisson le parcourut lorsque l’écossais lui rendit son baiser avec la même passion, la même faim dévorante, faisant céder les barrières qu’il s’était échiné à construire. Sans qu’il ne puisse se maîtriser, ni même qu’il en ait la quelconque volonté, il se sentait emporté dans une spirale infernale de plaisir non dissimulé. Un gémissement étreignit sa gorge alors que pour la première fois depuis bien longtemps, il sentait non seulement son cœur battre dans sa poitrine mais résonner dans son corps en entier. Il se sentait revivre. L’espace d’un instant, le temps d’un baiser, le temps d’une folie à deux, il se laissait emporter par l’élan qu’il avait lui-même impulsé. Sans doute l’alcool jouait en sa défaveur mais il était incapable de s’arrêter, sous réserve qu’il le désire. Chacun de ses sens sont en alerte. Inconsciemment, il veut se souvenir de tout, du contact électrisante de sa langue contre la sienne, du goût de ses lèvres, de son odeur étourdissante, de la délicate musique qui résonne de leurs ébats à ses oreilles, de son allure virile. Il sent sa main contre son cou, se refermant sur sa jugulaire mais demeure à sa merci. Rien d’autre n’a plus d’importance que ce sentiment de bien-être qui l’envahit. Cela pourrait être son dernier geste sur Terre, il est trop perdu dans cet échange passionné pour s’en formaliser.

Du moins jusqu’à ce que la lame pénétrante d’une de ses canines s’enfonce dans la chair tendre de ses lippes. Par pur instinct de survie, il se dégage et recule d’un saut, abasourdi, scandalisé peut-être et étrangement excité. Ses yeux sombres l’interrogent tandis que son partenaire d’une soirée éclate de rire. Cette interlude surprenante lui permet à tout le moins de reprendre ses esprits. “Désolé, je n’aurai pas dû.” murmure-t-il, de profonds remords s’emparant de son être. Passant l’une de ses mains dans ses cheveux, il s’apprête à s’excuser de son acte absolument inconvenant, un de plus dans cette nuit si particulière en bien des égards, lorsqu’une fois encore en si peu de temps, il est pris de court. Une douleur incommensurable lui cisaille le cœur au simple nom de sa mère. “Tu connais Livia ?” Sa voix est encore rauque de désir le contraignant à se racler la gorge et de rassembler ses pensées. Incrédule, il a bien du mal à atterrir tant milles et une pensées se bousculent dans son esprit, ayant bien du mal à comprendre tout ce qu’il vient de se passer et à en tirer les conséquences. Cette soirée s’avère aussi inattendue que riche en rebondissement, plus encore pour quelqu’un comme lui qui jusqu’à présent avait une existence bien sage et rangée. “Comment ?” La question s’apparente davantage à un ordre, une exigence et c’est alors le Lieutenant-Colonel qui prend la place alors qu’il délaisse sa langue maternelle, mettant davantage de distance entre eux.



❝Haunted by the ghost of you. ❞ I am not the only traveler who has not repaid his debt. I've been searching for a trail to follow again. Take me back to the night we met and then I can tell myself what the hell I'm supposed to do. And then I can tell myself not to ride along with you.
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29.11.22 16:12

Sorley Glades
☾ when the sun has set no candle can replace it. - Page 2 FINITO-PIPO-copie-NB
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Sorley Glades
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NEW ABBOTSFORD | PRINTEMPS 2389
III. Pleine lune - Auberge d’Erwin

Tu es de ceux qui se laissent aisément distraire, Baron. Et cette fois-ci ne fait pas exception. À cause de cet ennui qui te ronge de l’intérieur, tu te retrouves une fois encore à emprunter un chemin des plus sinueux plutôt que de suivre rigoureusement la route que tu as construite avec tant de soin ces dernières années. Instinct ou bêtise pure et simple ? Il semblerait que seul l’avenir soit en mesure de répondre à cette question. Cependant, tu n’es pas totalement dupe face à tout cela : tu as conscience de la facilité avec laquelle ce Lieutenant-Colonel arrive à attiser tes doutes. Et cela chatouille tout autant ta colère que ton envie.
L’immortel accepte de jouer, s’engouffrant également -mais peut-être, sans en avoir conscience ?- dans ce chemin sinueux. Tu plisses les yeux à ses mots et effaces ton sourire en coin, bien plus embarrassé par cette simple question que n’importe quelle autre. La pièce reste solidement bloquée entre tes doigts le temps d’une brève réflexion. Tu ne veux pas répondre. Et quelque part pourtant, tu voudrais qu’il le sache. *Vraiment ?* Argues-tu en haussant un sourcil, feintant l’indifférence. Peu connaissent ton prénom. Sur tes terres, pour exemple, seule ta tendre intime demeure dans la confidence. En revanche ici, nombre de vampires se souviennent encore de ton patronyme -à défaut de ton minois- ce qui n’est pas pour arranger tes affaires si ta venue venait à s’ébruiter…*Très bien…* Tu déglutis. Un jeu est un jeu. D’un mouvement, tu projettes vivement la pièce en l’air puis la rattrapes entre tes paumes et enfin, la plaques sur le revers de ta main droite. Pile. Ta gorge se noue et la tension ne peine pas à se deviner. Tu lèves les yeux vers le vampire et fixe son regard. Tu marques un long silence, la mâchoire serrée, avant de te pencher vers lui et de croiser tes mains entre elles. *Tu te doutes que si j’esquive cette question depuis le début de la nuit, ce n’est pas sans raison.* À nouveau tu marques un arrêt silencieux, ton attention quittant peu à peu les affres de tes réflexions pour se perdre fébrilement sur les détails alléchants de son épiderme. *Approche.* Souffles-tu dans un chuchot presque racoleur. Le Lieutenant-Colonel s’exécute et tend l’oreille auprès de laquelle tu approches tes lèvres. *Sorley.* Susurres-tu, aussi discret qu’il te soit donné d’être.
Tu te redresses délicatement, attrapant machinalement ton verre afin d’avaler l’entièreté de son contenu. De nouveau l’air détaché, tu empoignes le précieux nectar écossais et te ressert. *Bien, à moi.* Dans une même foulée, tu lui glisses la pièce avant de t’éloigner de lui pour mieux enfoncer ton dos dans le dossier de ton assise. Aussi, tu croises les bras, revenant te loger dans ses prunelles. *Quel âge as-tu ?* La curiosité mal placée de ton interlocuteur t’aura au moins permis de mesurer un peu plus justement les enjeux qui se trament derrière ce tête-à-tête singulier. Et s’il s’avère que l’immortel est plus âgé que toi, tu sais d’ores et déjà comment tout ceci se terminera.

☾ ☾ ☾
Quelques verres plus tard…
Le souvenir de Livia est voilé par les affres du temps -il t’es en effet difficile de renouer avec des images, des sensations-, mais pour autant, tu es certain du degré d’intimité que, jadis, vous avez pu partager. Et pour cause, elle fut bien l’une des seules vampires capable d’éveiller en toi tendresse et affection. Le goût de ce sang familier apparaît donc comme un éclat violent de réminiscence, dévoilant le souvenir de scènes toutes aussi empruntes de douceur et d’érotisme, que de violence et de cruauté. De son côté, l’immortel semble des plus déstabilisés mais à dire vrai, l’alcool a déjà bien trop embrumé ton esprit pour te laisser l’opportunité de t’en apercevoir. D’ailleurs, entre ce délicieux Whisky, ce fougueux baiser et cette étrange révélation, tu ne sais plus où donner de la tête. Et pas même le ton sérieux de ton interlocuteur ne saurait te ramener à la raison. *Tu as posé suffisamment de questions pour cette nuit.* Argues-tu dans ta langue maternelle et sur un ton oscillant entre agacement et fermeté. Sans quémander ton reste, tu continues ta route en direction des appartements de la Haute-Cour, bouteille à la main. *Libre à toi de me suivre si tu souhaites toujours me raccompagner. Autrement je suis certain que nous nous reverrons.*
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30.11.22 17:27

Fitzwilliam Hagebak-Davis
☾ when the sun has set no candle can replace it. - Page 2 2551147290fbc834eabe27ec8ea17fb7
֎ Faciem : jonathan bailey
֎ Diem natalis : 18 avril 1837 - 553 ans
֎ Officium : conseiller - domaine militaire.
֎ Locus : new abbotsford.
֎ Creator : livia hagebak.
֎ Nuntium : 526
֎ Adventus : 06/03/2018
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Fitzwilliam Hagebak-Davis
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@Sorley Glades & Fitzwilliam
White shirt now red, my bloody nose sleepin', you're on your tippy toes, creepin' around like no one knows think you're so criminal bruises on both my knees for you. Don't say thank you or please I do what I want when I'm wanting to. My soul? So cynical. So you're a tough guy, like it really rough guy. Just can't get enough guy. Chest always so puffed guy. I'm that bad type


Ce n’est qu’un jeu qui ne promet, en apparence, aucun risque pour le Lieutenant-Colonel mais en apparence seulement. Si son interlocuteur devait l’interroger sur des éléments relatifs à la royauté, Fitz aurait bien du mal à décider de la position à adopter. Évidemment, jamais il ne trahirait sa hiérarchie mais les mensonges et les faux-semblants l’avaient toujours mis mal à l’aise. Il pourrait néanmoins en profiter pour l’interroger sur ses activités, sur le mystère qui l’entourait et les liens qui le reliaient manifestement à la Cité qui avait adopté l’écossais déraciné. Pourtant, la seule question qui le taraudait, la seule qui le hantait et venait se répercuter dans son esprit depuis les premiers instants de leur rencontre était la seule valable d’être posée. La seule qui n’avait pas un grand intérêt professionnellement parlant. Et pourtant, il mourrait d’en connaître la réponse. Son interlocuteur le chamboulait plus qu’il ne pouvait l’admettre. Plus qu’il ne pouvait même mesurer. Et en constatant le trouble ressenti de l’autre côté de la table, il sentit une petite fierté mal placée se répandre sur son cœur et un sourire se dessinait sur ses lèvres, sourire qu’il peina à dissimuler derrière son verre. “Vraiment.” lui répondit-il le plus sérieusement du monde. Par esprit de contradiction en suite de son refus initial de se faire connaître sans doute. Le Milicien avait la fâcheuse manie de vouloir fouiner là où cela lui était interdit et force de constater que le Baron constituait un interdit des plus attrayants. Il reposa son verre sur la surface plane avant de se laisser retomber dans le fond de sa chaise, sans le lâcher du regard, oubliant même de respirer quand bien même il ne s’agissait que d’une habitude ancrée plutôt qu’un besoin vital. D’un signe de la main, il l’invita à lancer la pièce. Boum boum. était-ce son cœur qui semblait renaître de ses cendres pour battre à vive allure ? Boum boum. Etait-ce le sang qui refluait dans ses veines et rendant les couleurs de vie à son visage resté trop longtemps impossible ?

Pile. Suspendu en silence entre eux, la pièce est là. Froide. Glaciale. Impassible. Implacable. La tension, déjà élevée, monte d’un cran et lui noue tant la gorge qu’il ne se sent pas capable de répondre aux propos de celui qui devrait révéler son identité sous peu. Il tente de calmer la lueur dans ses yeux mais la malice et le goût savoureux de la victoire se distillent en lui. Du moins jusqu’à ce que le Baron lui propose d’approcher. Curieusement, il a l’impression soudain d’être un enfant qui se retrouve face au grand méchant loup s’apprêtant à le dévorer vivant. C’est comme s’il se trouvait au bord d’un précipice dont le fond ténébreux l'hypnotise pour l’emporter en avant et le faire disparaître de la surface de la Terre. Ce n’est pourtant rien. Ils sont dans une auberge bruyante, remplis de personnes qu’il connaît et qui le connaissent. Il lui suffirait d’un geste de la main pour avoir des renforts en moins de deux ou faire cesser ce jeu entre eux. Et pourtant, il se retrouve seul avec son compatriote. Personne d’autre qu’eux n’existe dans cette bulle tandis qu’il se rapproche, incapable de détacher son regard des azur qui lui font face. Lentement, il déglutit, se passe la langue sur les lèvres et tourne légèrement la tête pour entendre ce qui semble être le plus précieux des secrets. Sorley. Sorley. Sorley. L’information se répercute dans son esprit, s’entrechoquant dans les parois éthérées de son crâne. Il cherche moins une quelconque information qui permettrait de le relier à son identité que savoure cette précieuse connaissance. Tel un bambin face à un précieux trésor, il s’en saisit et le garde tout contre lui, mettant ses mains en coupe contre sa poitrine. Il imagine la manière dont sa langue se nouerait et se dénouerait pour prononcer à voix haute ce prénom. Une onde de chaleur diffuse inonde son être alors qu’un prénom, un simple prénom semble le rapprocher plus d’un inconnu que des décennies passées avec certains de ses hommes.

Reprenant pied, il hoche la tête et saisit son verre pour trouver quelque chose à faire. “Enchanté à nouveau.” Il ne prononce pas son prénom mais le pense si fort qu’il espère qu’il l’entende. Un toast et une pièce qui voltige dans les airs tandis que la question ne semble pas tellement lui faire craindre quoi que ce soit pour sa hiérarchie. Pile. Il lui rend la pièce en y répondant dans la foulée, commençant à apprécier ce jeu et à lâcher prise au fur et à mesure que le whisky fait son effet. “553. J’ai été transformé en 1868. Une dette de jeu. Un mari jaloux. Je ne l’ai jamais su.” Il donnait plus d’informations qu’il n’en était demandé mais il en ressentait le besoin. Pour qu’au moins, la balance soit équilibrée. “Tu es venu seul ?” Question intéressant autant le Lieutenant-Colonel que l’homme dissimulé sous l’uniforme quand bien même il ne le reconnaisse pas.

***

Il s’agit vraisemblablement de la soirée de toutes les surprises. Depuis sa mort et ses recherches infructueuses, il a cherché à s’éloigner de sa mère, de l’oublier. Pourtant, il lui suffit d’entendre à nouveau son prénom pour que tout soit bouleversé à nouveau. Perturbé par l’alcool. Ébranlé par le baiser. Bouleversé par cette révélation. La tension du début de la soirée refait surface aussi rapidement qu’un oiseau de proie fondant sur sa prise. Son instinct lui intime de battre en retrait : il a un prénom, une ville d’origine et d’autres informations qui pourraient l’amener à remonter la piste des indices. La mention de sa mère lui fait perdre cependant pied et il a le besoin viscéral de savoir, de comprendre. “Pas assez manifestement.” répond-il sur le même ton cinglant et borné. Alors que Sorley s’éloigne de lui, échappant à ses interrogations et ses perturbations, Fitz n’entend pas le laisser s’échapper aussi facilement et s’apprête à lui emboîter lorsqu’un de ses miliciens surgit à ses côtés. “Lieutenant-Colonel ? On vous réclame à la Porte Est.” Observant la silhouette de l’écossais disparaître dans les ténèbres de la nuit, il hésite encore quelques instants avant de se laisser emporter par son devoir, la sobriété et la maîtrise de ses émotions lui revenant progressivement en main. “Allons-y.” Un dernier regard en arrière. Une dernière caresse de ses doigts sur les lippes où il sent encore celles de Sorley. Une dernière pensée pour sa mère et il disparaît à son tour dans la nuit.



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13.12.22 9:19

Sorley Glades
☾ when the sun has set no candle can replace it. - Page 2 FINITO-PIPO-copie-NB
Nemo me impune lacessit.

֎ Faciem : Thomas Doherty.
֎ Diem natalis : 703 ans - 1687.
֎ Officium : Aucun.
֎ Locus : New Abbotsford.
֎ Creator : Ezékiel.
֎ Infants : Aucun.
֎ Proprietas : Aucun.
֎ Nuntium : 221
֎ Adventus : 20/09/2022
֎ Color : #804f4f.
֎ Multicomptes : Ezékiel.
֎ Pseudo : La Baronne.
֎ Crédits : @La Baronne.
Sorley Glades
Les Nantis
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NEW ABBOTSFORD | PRINTEMPS 2389
III. Pleine lune - Auberge d’Erwin

Ce tête-à-tête a beau se profiler en toute candeur, tu n’en demeures pas moins des plus prudents ; car si l’immortalité t’as bien appris une chose, c’est que les monstres les plus avides de cruauté ne sont jamais ceux que l’on soupçonne au premier regard. Celui qui te fait face, en l’occurrence, arbore avec une aisance déconcertante tous les apparats du parfait innocent. Son charme, à mesure que vos échanges s’éternisent, parvient à transcender tes sens et à réveiller le poids incommensurable de cette solitude que tu pensais avoir dompté depuis longtemps. Il bouscule tes certitudes, éveille tes regrets, consume tes croyances. Tu t’égares dans ce jeu dont tu as toi-même dicté les règles, incapable de garder ne serait-ce qu’un soupçon de flegme. Si bien d’ailleurs qu’à l’instant même où il te dévoile son âge, tu te surprends à délivrer un long soupir d’entre tes lèvres, soulagé ; trop, beaucoup trop pour ne rien signifier. L’ivresse, sûrement, prend part à votre petit jeu et révèle une nature que tu te serais bien gardé de dévoiler. Aussi, il ne fait aucun doute que le Lieutenant-Colonel peut dorénavant entrevoir ce qui se cache derrière ce masque de faux-semblant : l’ombre d’un homme jadis mortel. La fissure est d’ailleurs telle qu’aussitôt sa question posée, tu délaisses ta pièce et lui accordes une réponse honnête ; quoiqu’intentionnellement équivoque.  *Non, mon intime m’accompagne.* Conscient de l’ambiguïté de ta réponse, tu crédites l’immortel de quelques explications complémentaires :  *C’est comme cela que j’estime l’humaine qui me tient compagnie, ici il me semble que vous la nommeriez « Calice »…*. Et ajoutes, après une brève gorgée de Whisky.  *…À la différence que je ne bois pas son sang.* À ces mots, tu ne peux t’empêcher de soutenir le regard de ton interlocuteur, tout aussi empreint d’une arrogance certaine que curieux de recueillir ses premières réactions.

*D'ailleurs, pour être totalement honnête avec toi, seules mes intimes peuvent à ce jour se targuer de connaître mon prénom ; alors si tu me le permets, j’aimerai également connaître le tiens…* Tu marques un bref silence, réveillant de plus belle la tension ô combien palpable qui gravitent insidieusement autour de vous.  *…À moins, bien sûr, que tu ne souhaites davantage t’engager sur ce terrain qui, je ne te le cache pas, peut s’avérer glissant.* Ces sous-entendus n’ont rien d’anodins : la valeur que tu accordes à ces informations est bien plus précieuse que n’importe quel rapprochement charnel ; Il s’agit là d’un gage de confiance, l’assurance d’un intérêt sincère. Cette situation t’es d’ailleurs inédite et tu ne caches pas ton embarras quant aux éventuelles suites à donner. Tu as beau être stratège, le vampire qui se tient face à toi ne te laisse pas d’autre choix que celui d’être totalement franc avec toi-même : il te plaît, et quelque soit la façon dont cela se passera, tu le veux à tes côtés.
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18.12.22 15:40

Fitzwilliam Hagebak-Davis
☾ when the sun has set no candle can replace it. - Page 2 2551147290fbc834eabe27ec8ea17fb7
֎ Faciem : jonathan bailey
֎ Diem natalis : 18 avril 1837 - 553 ans
֎ Officium : conseiller - domaine militaire.
֎ Locus : new abbotsford.
֎ Creator : livia hagebak.
֎ Nuntium : 526
֎ Adventus : 06/03/2018
֎ Color : #996600
֎ Multicomptes : ephraim l. - circé h.
֎ Pseudo : nepenthès.
֎ Crédits : monoclegraphic.
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Fitzwilliam Hagebak-Davis
La Régence
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@Sorley Glades & Fitzwilliam
White shirt now red, my bloody nose sleepin', you're on your tippy toes, creepin' around like no one knows think you're so criminal bruises on both my knees for you. Don't say thank you or please I do what I want when I'm wanting to. My soul? So cynical. So you're a tough guy, like it really rough guy. Just can't get enough guy. Chest always so puffed guy. I'm that bad type

Les picotements ressentis lorsqu’il l’entendit parler de son intime étaient-ils dus à l’alcool ? à l’enthousiasme de se retrouver à parler avec un compatriote ? ou à ce qu’il avait ressenti à chaque fois qu’un vampire avait tenté une approche auprès de son épouse ? Il se servit un nouveau verre : ce devait être nécessairement l’alcool. C’était la seule explication possible et si son estomac se nouait et se retournait en imaginant son interlocuteur en toute intimité avec celle qu’il indiquait être son intime, ce devait être dû au mélange d’alcools qui l’avait tant pris à défaut par le passé. C’était là également la seule explication possible. “Ce n’est pas le vieillard que tu t’apprêtais à mordre alors.” ne put-il s’empêcher de le titiller, prenant conscience qu’il aurait sans doute préféré. Cela signifierait qu’il possédait ce genre d’inclination - encore que les vampires possédaient la plupart du temps ce genre d’inclination du fait de leur longévité qui les poussait à tout expérimenter - et que la concurrence était moins rude qu’elle n’y paraissait. Concurrence ? Mais de quoi parlait-il en son for intérieur ?! Il secoua la tête et se passa la main dans les cheveux, tentant de reprendre ses esprits. “Oui, c’est cela, les Calices.” Une femme donc. Une humaine. Ils avaient beaucoup en commun manifestement. La déception qu’il ressentait en apprenant qu’il possédait une humaine de cette manière, déception particulièrement mal placée dès lors que quelques semaines auparavant, il était dans la même position, se mélangeait avec la curiosité et la surprise en apprenant qu’il ne se repaissait pas de son sang. “Mais alors…” ne put-il s’empêcher de s’exclamer. C’était encore pire que ce qu’il imaginait : si elle ne lui était pas utile pour le satisfaire de manière sanguinaire, c’était parce que les raisons du cœur l’avaient emporté sur tout le reste. Un léger sourire triste arqua ses lèvres. “Chaque information me surprend un peu plus.” Ce Baron, Sorley, était un véritable mystère duquel il ressentait non seulement l’envie mais le besoin viscéral d’en apprendre davantage.

“Si tu ne bois pas de son sang, qui est-elle pour toi ?” ne put-il s’empêcher de demander alors même que ce n’était pas son tour. Il s’en mordit la lèvre, bien conscient que cela révélait son intérêt bien trop marqué. Il baissa la tête, son regard glissant sur le liquide doré dans le creux de son verre avant de se figer légèrement. Si le sang battait encore ses tempes, nul doute que ce dernier aurait envahi ses joues aux fins de les rendre cramoisies. Fort heureusement pour l’immortel, son précédent décès lui permettait d’éviter un tel embarras, ne souhaitant pas trouver quelconque parallèle avec les demoiselles en fleur qu’il avait croisé à maintes reprises. Ses yeux sombres résolument posés sur son verre pour ne pas se laisser happer dans les océans mystérieux qui lui faisaient face, il se surprit à répondre sans réfléchir, sans chercher à se détourner de cette pente glissante qu’il savait emprunter. “Fitzwilliam. Mes proches m’appellent Fitz. Mes amantes, William.” Et lui pouvait l’appeler comme bon lui semblait. Finalement, après avoir amassé un peu le courage que l’alcool et la situation si particulière lui laissaient, il releva la tête et poursuivit, le sourire timide se faisant plus bravache, plus provocateur. “Le danger est mon métier.” Le terrain n’était finalement pas si glissant que cela une fois qu’on décidait de se laisser porter par le courant. “A mon tour.” Il se passa lentement la langue sur les lèvres, abandonnant toute idée professionnelle et se jetant à corps perdu dans une soirée qu’il n’avait pas vécu depuis bien longtemps. “Face, tu chantes une chanson du pays. Pile, c’est moi.”



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08.01.23 23:47

Sorley Glades
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III. Pleine lune - Auberge d’Erwin

Le vieillard ? Pratchett ? Sa remarque t’arrache un brutal éclat de rire tant cette éventualité te parait des plus absurdes. Si tu ne peux nier qu’à travers ces siècles d’existence tes pratiques en la matière ont bel et bien évoluées, ce n’est en revanche pas dans le sens que semble imaginer le Lieutenant-Colonel. En effet, à l’instar de nombre de vampires de ton âge, il semblerait que tu sois revenu aux fondamentaux de ton époque mortelle, un temps où jadis, pudeur et chasteté avaient bien plus de sens et de valeur que toutes autres forme de morales. Ta relation avec tes intimes n’en est qu’un parfait exemple : jamais tu n’as osé poser les yeux avec lascivité sur elles et jamais encore, l’idée même de partager leur couche ne t’a traversé l’esprit. Aussi, tes relations charnelles se sont taries au cours de ces décennies, au point où désormais, le moindre effleurement est capable de soulever ce palpitant pourtant inerte. *Non, définitivement non.* Souffles-tu en tentant vainement d’étouffer ton amusement. Pour autant, les interrogations de l’immortel continuent d’éveiller en toi une certaine curiosité, et peut-être aussi un peu de désarroi. Son intérêt vis-à-vis de ta relation avec ton intime n’est certainement pas innocent. À dire vrai, cela attise grandement ton penchant provocateur.*Tu veux savoir si je couche avec elle ?* Franc, sans retenue. Tu ne peux retenir ce regard taquin, paupières légèrement plissées. Non, tu ne répondras pas clairement à cette question pour la simple et bonne raison que la réponse est cruellement ennuyante.

Fitzwilliam…Fitz…William…Sa voix à l’énonciation de son patronyme résonne au creux de tes tympans. De justesse, tu parviens à réfréner le séquencement saccadé d’une multitudes de pensées bien trop lascives. En réponse, tu acquiesces simplement d’un hochement de la tête, sans un mot, et dérobes une gorgée de Whisky. Bien vite, fort heureusement, le déroulement de votre petit jeu reprend. Le vampire te tend la précieuse pièce que tu ne tardes pas à lancer. Pile. Satisfait, tu t’éloignes de la table pour mieux enfoncer ton dos dans l’assise de cette piteuse chaise de bois, bras croisés. *Tu as toute mon attention.* Siffles-tu, taquin.
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