FITZWILLIAM HAGEBAK-DAVIS ☾ the strength of thousand men

PSEUDO. nepenthès ÂGE. chut PRÉSENCE. passage quotidien. FRÉQUENCE RP. un rp hebdomadaire le week-end. CHATBOX. évidemment. LRTH. recyclage de mon compte. PERSONNAGE. inventé. CÉLÉBRITÉ. jonathan bailey. SIGNATURE DU RÈGLEMENT. oui ici  
CRÉDITS. kidd.

- BOTTIN :

Code:

<span class="bottin">Jonathan Bailey</span> ♂♀ <span class="cite">Fitzwilliam Hagebak-Davis</span>

" The night grows dark, the body wants to rest. It hurts to breathe and still they do their best. They want to live no matter for how long their thoughts have disappeared 'cause now they're pretty scared. "

“Où est-il ?”
“Laisse le en dehors de ça, Norman. C’est entre toi et moi.”
“J’ai accordé l’immunité à ton époux mais l’enfant ne faisait pas parti du pacte.”
“Tu ne toucheras pas un seul cheveu de lui.”
“Je toucherai ce que je veux de lui ou de toi, Liv. Maintenant et à jamais, nous sommes liés que tu le veuilles ou non.”
Des cris étouffés et des coups sourds parvinrent aux oreilles du gamin qui s’approchait avec précaution de la porte. Ce dernier tentait de calmer les battements effrénés de son cœur pour ne pas alerter ni sa mère, ni l’inconnu qui avait pénétré les lieux à la tombée de la nuit. Il n’avait jamais vu celle qui l’élevait dans un état de panique pareille. Elle avait intimé aux domestiques de fuir les lieux et de mettre Fitzwilliam en sécurité malgré les protestations de ce dernier. Il était hors de question qu’on ne lui impose quoi que ce soit. Loin d’avoir un caractère gâté comme nombre d’enfants aristocratiques des environs, il avait gardé la reconnaissance de l’enfant sauvé mais également la rudesse de celui des rues. Parvenant à fuir les mains rugueuses de Mary, la lavandière, il retourna sur ses pas, ses petites jambes se précipitant sur les tapis lourds, étouffant ses chausses. Son œil se glissa dans l’interstice de la porte entrouverte où il devina deux silhouettes emmêlées dans une simulacre d’étreinte. Les longs cheveux d’or de Lady Hagebak retombaient en cascade désordonnées sur ses épaules dénudées tandis que l’homme, grand et brun, la dominait avec la force virile d’un être démoniaque. Les pupilles noires du mortel glissèrent sur le poignet délicat de sa mère que l’autre enserrait profondément entre ses griffes, la forçant à plier devant sa force incommensurable. Son sang se gela sur place alors que la peur fit battre son cœur de manière bien trop forte au point qu’il avait l’impression qu’une fanfare débarquant dans le petit salon ne pouvait le couvrir. Prenant son courage à deux mains et au moment même où l’agresseur semblait se tourner vers la mélodie cardiaque, Fitzwilliam pénétra les lieux, adressant un ordre virulent à l’intrus, repoussant au loin le danger qui semblait émaner de lui.
“Ne touchez pas à ma mère !”
Sans plus réfléchir, du haut de ses 13 ans, il attrapa la pelle à cendres dont la fonte semblait l’entraîner vers le fond et l’abattit sur celui qui n’avait pas sa place en ces lieux.
“Liam, non !”
“Le voilà.”
Facilement, l’être surnaturel rejeta l’arme improvisée et se rapprocha lentement de sa proie, sa démarche de prédateur ne laissant aucun doute sur ses intentions.
“Vous n’avez rien à faire ici. Quand Père…”
“Et que crois-tu que cet avorton puisse me faire ?”
“Norman, non!”
En moins d’un battement de cil, Fitzwilliam se retrouva pendu dans les airs, la gorge enserrée dans une poigne de fer tandis que ses bras et ses mains se débattaient furieusement au fur et à mesure que l’oxygène venait à lui manquer. La dernière chose qu’il vit fut sa mère se précipiter sur le bras de l’inconnu avant que de sombres tâches n’envahissent son champ de vision et que les ténèbres ne l’engloutissent.

“Maman ?”
La voix était légère, vulnérable et avait de quoi glacer le sang. Cela faisait bien longtemps que le jeune homme n’avait pris un tel ton. Il avait besoin d’être rassuré alors que la vie semblait surgir hors de lui, un flot de sang continu dégoulinant de sa blessure béante au centre de son torse, un goût ferreux qui envahissait son palais.
“William ?! Que s’est-il passé ?”
Sans réfléchir, elle s’était précipité vers lui et, parvenu à la portée de sa mère dont la beauté éthérée n’avait pas changé malgré les années passées, il laissa la gravité prendre le dessus sur sa volonté et s’effondra dans les bras de celle qui lui avait redonné une chance sur une existence qui se devinait alors courte et douloureuse.
“Que s’est-il passé ?” demanda-t-elle, la panique grondant dans sa voix habituellement si douce alors qu’il jurait que ses pupilles changeaient progressivement de couleur.
Il ferma les yeux quelques instants alors qu’il se sentait comme si un nuage de coton l’enveloppait progressivement. Il était si fatigué que c’en était douloureux, comme si des milliards d’aiguilles s’enfonçaient dans ses bras et ses jambes alors qu’une chaleur diffuse continuait de se répandre depuis son plexus solaire. Incapable de parler, ce fut son meilleur ami, James, qui prit le relais en ses lieux et place pour expliquer ce qu’il était advenu.
“C’était une embuscade. Nous étions sur le chemin du retour depuis la Maison de Tolède lorsque traversant un passage étroit, des hommes vêtus de capes noires et encapuchonnés nous attendaient et se sont précipités sur lui, toute lame dehors pour le larder.”
“Qui ?!”
La voix de lionne rugit à nouveau, rendant James fébrile et faisant froncer les sourcils de Fitzwilliam alors que ses pensées semblaient incapables de se coordonner les unes aux autres. La réponse pouvait être multiple. Fitzwilliam avait su s’attirer beaucoup d'inimitiés au travers des années : manigances politiques visant à écarter le Lord, jalousies de maris trompés entendant obtenir réparation, usuriers n’acceptant pas les délais sollicités pour payer les dettes de jeu de ses amis qu’il s’engageait toujours à honorer, blessures de nobles d’avoir vu les propositions de mariage refusées, religieux ne goûtant que peu aux débauches sataniques perpétrés par lui et son entourage... Tout était possible et au regard de la fulgurance de l’attaque savamment orchestrée, le jeune homme était bien incapable de de pointer un doigt accusateur.
“Laisse nous.”
“Mais…”
Il tenta de lever la main pour convaincre son meilleur ami, et amant occasionnel, pour l’épargner toute résistance mais la terrible beauté glaciale ne l’en lui laissa pas l’occasion avant de rugir à nouveau.
“LAISSE-NOUS. Sortez tous, je ne veux personne ici et dans ces lieux. Partez et ne revenez pas.”
Il parvint à observer une dernière fois, à travers ses cils, la silhouette torturée de son ami avant de le voir s’éloigner définitivement en même temps que les serviteurs.
“Pardonne moi.”
La voix douce de sa mère qui lui chantait une berceuse sembla apaiser les soubresauts de son corps. Son cœur ralentit doucement alors qu’il se laissait guider vers les ténèbres, le froid envahissant chaque parcelle de son épiderme. Un long couloir au bout duquel la silhouette de son père se distinguait dans une lumière éclatante. Un sentiment de plénitude absolu. Et la douleur la plus vive qu’il ait jamais ressenti, semblable à des milliers d’oiseaux tourbillonnant autour de lui et hurlant avant de fondre sur lui pour le déchiqueter.


“Sauvez-la. Sauvez-la ou…”
Ou quoi ? Le regard que le médecin lui lança le remit à sa place avant que physiquement il ne soit prié de s’éloigner et de s’installer sur une chaise dans un coin de la pièce tandis que son cœur se serrait au point d’éclater. Au cours des siècles précédents, il avait déjà vécu cette situation et même s’il avait bien conscience de l’issue fatale de ce genre d’émois amoureux, il refusait l’inéluctable. C’était le pendant de tomber amoureux d’une mortelle et de l’aimer au point de se sentir incapable de prendre le risque de la perdre de manière anticipée. Quantité de fois Chiara avait évoqué la possibilité d’être transformée. Quantité de fois Fitzwilliam avait balayé cette option en indiquant qu’ils pourraient en parler plus tard. Et voilà à quoi cela l’avait mené : elle était en train de mourir sous ses yeux, ses jolies lèvres se teintant d’un carmin mortel alors que son corps brûlant était victime de soubresauts malgré les gestes assurés de l’équipe médicale qui l’entourait. Incapable de supporter la situation, de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit, il se prit la tête entre les mains et ferma les yeux alors que des traînées vermeilles s’écoulaient sur ses joues.
Après avoir erré en Europe, il avait fui cette dernière au moment du grand chamboulement, préférant trouver refuge au sein du Nouveau Monde qui n’avait plus vraiment rien de nouveau s’il fallait être honnête. Il avait fini par élire domicile au sein de New Abbotsford peu de temps après sa construction et avait intégré la Milice gravissant les échelons jusqu’à en devenir le Lieutenant-Colonel. De l’importance des femmes dans son histoire, il n’avait pas vu cause d’opposition à être sous les ordres et devenir le bras droit d’une femme comme certains de ses collègues. Moins encore lorsqu’il avait constaté la compétence de la Conseillère Bozena. Il n’y avait pas de membre du Conseil plus doué qu’elle et c’est sans grande crainte qu’il avait prêté serment de fidélité et de loyauté à son encontre.En cet instant précis, sa haute position ne pouvait rien faire. Ses compétences au combat non plus. Pas plus que son esprit de déduction aiguisé qui permettait habituellement de couper court à tout complot ou résoudre les crimes.
“Fitz…”
La voix faible et douce de sa belle parvint à ses oreilles. Se précipitant sans prêter attention aux infirmiers, il se mit à genoux pour prendre sa main bien trop faible, bien trop douce, bien trop froide entre les siennes. Le visage ravagé de larmes de cette dernière était un miroir au sien. Il hocha négativement la tête, elle n’avait pas besoin d’en dire plus. Ils s’étaient toujours compris sans parole et un adieu n’était pas entendable pour lui en ce moment précis. Il déposa un baiser empli de tout l’amour qu’il ressentait pour elle sur ses doigts juste avant que son corps refuse de se battre davantage et que la maladie ne l’emporte. Tous ses combats désormais, il les remporterait pour elle.

Quel charmant Lieutenant Colonel que voilà !  Nul doute que le Destin va se faire un malin plaisir à titiller sa loyauté si chère à son coeur. Nous verrons bien comment le noble et dandy vampire pourra s'extirper des embûches que lui réserve la belle cité de New Abbostford  

Tu l'as fait !  Tu es enfin, officiellement, parmi nous ! Nous allons dans la foulée t'attribuer un rang, t'ajouter au groupe qui correspond à ton personnage, ajouter ton avatar au bottin, puis déplacer ta fiche dans la section des validées.  

En ce qui te concerne tu n'as plus qu'à aller jeter un coup d’œil dans ces sections afin de pouvoir te lancer pleinement dans le rp !
☾ Remplir ton profil, parce que c'est toujours plus agréable.
☾ Aller jeter un œil du côté des Registres et petites annonces, il y a tout un tas de chose à chiner.  
☾ Te créer une fiche sera souvent le point d'origine de bien des demandes de liens et d'opportunités de rp.  
☾ Les couronnes te permettront de les échanger contre bien des choses : création de double compte, nouveau lieu... découvre dans le sous-forum Gestion des Couronnes comment en gagner et en dépenser.
☾ Et pourquoi pas concocter un petit scénario ?
☾ En ce qui concerne le RP, n'hésite pas à étoffer l'histoire de ton personnage en lui créant si tu le souhaites un journal intime, sous la forme qui te plaira !

Bien entendu le flood et les jeux te sont grands ouverts. À consommer sans modération.