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Poison in me, is humanity - Erik Lancaster



05.01.23 23:47

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Family is worst than you... I'm sure of it. Family is poison.

- Ils sont sortis.
- Tu mens... me hasardais-je ayant un mal fous à processer l'aveu d'un des chefs de la meute.
- Ils ont fait muter ces suceurs de merde, et on me dit que tu es leur fille en plus !
- J'ai pas choisi...

Sa grosse main part et me percute le visage rapidement. Je reste pantelante, la joue en feu, la lèvre fendue de laquelle coule du sang. Mon sang. Depuis mon arrivée, le chef était au courant, mais le second moins... j'étais la fille, de savants fous, faisant des expériences sur les vampires, et j'avais été mise en esclavage, traitée comme une truie un jour d'abattoir. Le chef m'avait toujours protégé, et protégé le secret, mais depuis quelques temps, il était devenu distant avec la meute, les effectifs commençant à décroitre, les nôtres tombaient et il n'y avait pas grand chose à faire de plus. Le second, Damon était un survivant peu humaniste, dont les dents rayaient le sol de vanité et de cupidité, montrant un aspect tellement noir, de notre précieuse humanité. Un revers de main pour essuyer le sang, et je me redressais les cheveux devant les yeux. Je n'eus pas le temps de répondre, que sa main vint enserrer mon cou, m'obligeant à me tenir sur la toute pointe des pieds.

- Tu pars. Et ne reviens pas. Me dit il. Sinon tu finiras par devenir la putain de la meute, et crois moi, ils te passeront tous dessus.

Projetée sur le sol, je sors de là, non sans regarder toujours derrière moi. Il n'est pas fiable, ni en action, ni en mot. Pas fiable du tout. Je repasse par ma tente, j'attrape mon sac à dos remplit, enfile le manteau qu'on m'avait donné récemment, trop grand mais chaud, et je partis donc de la meute, quittant le campement par la voie des airs presque, sautant de branches en branches. Ne sachant pas combien de temps, je pourrais survivre dehors.

--

A force de marche, et de chasse, je finis par atterrir sur le no man's land, la Death's Zone, comme les survivants l'appelle. Entre mines et barricades acérées... je réussis à m'en défaire, non sans avoir fait péter quelques mines au passage, et avoir sérieusement perdu l'audition du côté droit... ça siffle, et siffla tous les jours durant, m'empêchant de me prémunir de cet atout qu'était mon ouïe fine. Je trouvais de l'eau, quelques baies à manger, je contournais l'ancienne ville... et ses bâtiments délabrés hurlant jour et nuit, de ses habitants fous dangereux. Et au bout du 20ème jour d'errance, je finis par atteindre la forêt noire et ses brumes sorties de nulle part. En plein jour, on pense qu'il y fait nuit, étrange sensation, que de se trouver en pareil lieu.

Je parle toute seule, ou du moins je murmure à moi même, des citations d'écrits lus, des paroles de comptines que je n'entendrais plus. Je m'éloigne toujours plus des autres, des humains qui sont pires que les vampires, et finalement, je me pose au centre d'un arbre creux, me recroqueville sur moi même, m'enroule dans le grand manteau, et ferme enfin quelques instants les yeux. Si c'est la mort, qui vient, qu'elle me soit plus douce, que le chaos de ma vie.

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23.01.23 15:51

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avec @Opale.

Les rapports avaient, une nouvelle fois, mis du temps à lui parvenir. C’était autant de données inextricables qui subissaient la mauvaise organisation des services. Parce qu’il ne siégeait pas au conseil de la cité, le chasseur n’était pas prioritaire quant aux faits relatifs à la bordure et ses environs. Et pourtant… Ses chevaliers et lui étaient les seuls à être capables de défendre la cité contre les immondices qu’étaient les enragés. Il lui avait fallu aller taper lui-même du poing sur la table pour obtenir une copie des rapports. Des rapports tous aussi désordonnés les uns que les autres. Ce n’est qu’après avoir mis les indices les uns derrière les autres, après avoir rassembler les pièces du puzzle qu’il avait compris. Un individu quittant son groupe. Du gibier abattu à un endroit, puis à d’autres. Des traces de passages et de bivouac sommaires. Et dans le no man’s land des explosions. Une créature, apparemment humanoïde, ayant fait explosé quelques mines… Une femme, petite, brune, les yeux clairs gagnant les bois. Mis bout à bout il avait fini par comprendre. Mais entre temps plus d’une dizaine de jours était passée et il avait maudit la lente vitesse de compréhension des vampires chargés de surveiller les environs de New Abbotsford. Des sentinelles qui, de toute évidence, ne communiquaient pas entre elles. Là dessus il avait pris deux de ses meilleurs hommes et était parti chevaucher en direction de la forêt noire.

Au coeur de la nuit, et après quelques heures de cavalcades, ils finirent par atteindre la lisière de la forêt. Ils se séparèrent afin de chercher traces de passage ou de présence. Quand enfin retentit le hululement particulier émit par Stefan, Erik rejoignit ses hommes et s’engagea sur ce qui ressemblait à une sente de gibier. Les minutes passèrent alors que la nuit, s’il était possible, s’assombrissait encore plus. Les hauts arbres denses refusaient inexorablement de laisser les rayons de la lune filtrer au travers de leurs branches menaçantes. Les troncs, tordus comme dans d’atroces souffrances, donnaient l’impression de silhouettes hostiles et vindicatives. Pourtant les vampires n’y prêtèrent que peu d’attention, attentifs plutôt aux sons qu’émettaient les créatures vivant dans cette forêt. Ils perçurent au lointain le bruit d’un sanglier fouissant la terre, où encore le doux gémissement d’un quelconque petit rongeur rendant son dernier souffle sous la mâchoire d’un renard. Et en silence ils continuèrent d’avancer, le son des sabots étouffés par le mucus sylvestre.

Enfin la piste cessa au pied d’un grand arbre creux. Tendant l’oreille, Erik perçu les battements sourds et régulier d’un coeur endormi. Le vampire mit pied à terre, et tendit les rênes de sa monture à son frère d’arme. Il s’approcha en silence des racines de l’arbre, et d’une voix douce mais ferme il appela.

Opale ! Opale, c’est Erik Lancaster. Nous avons de quoi boire et te sustenter. Je suis seul avec deux de mes hommes, tu ne crains rien, je te le promets. Opale !?

Il espérait que les échanges qu’ils avaient eu ensemble à leur précédente rencontre, avaient convaincue la jeune femme qu’elle n’avait rien à craindre de lui. Il espérait aussi qu’elle mettrait de coté son tempérament de feu et accepterait son aide. Il n’avait rien à gagner de son humanisme. Seulement la victoire d’une vie sauvée, la satisfaction de savoir que dans l’esprit des humains libres, certaines mentalités pouvaient changer. Non tous les vampires n’étaient pas des monstres. Et oui certains pouvaient se soucier des humains. Patiemment, il attendit…
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25.01.23 22:40

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Family is worst than you... I'm sure of it. Family is poison.

J'entends le sabot des chevaux avant d'entendre les pas s'approcher de mon arbre. Je n'arrive pas bien à dormir, le froid m'étreint, et finalement sa voix résonne en moi. Opale... c'est moi, on m'appelle moi, et j'ai peur que ce soit des gens de la meute, je tâtonne sur mes cuisses et je trouve mon couteau de chasse que j'empoigne. Dans ma recherche je n'entends pas trop le nom de l'homme, il me parle de nourriture, de boisson, et je dois sortir. Laissant mon sac dans le creux de ce gros arbre, je m'en extirpe, repoussant d'une main mes cheveux, de l'autre je tiens le couteau. Je sors du noir, et j'aperçois des chevaux, et distingue des cavaliers, avant de le voir à quelques mètres de moi, Erik Lancaster. Mon visage fermé et déterminé à en découdre se fissure, je vais pleurer.

- Qu'est ce que... qu'est ce que tu fais là ? J'arrive à articuler au milieu de ces émotions contradictoires qui m'assaillent. Comment tu savais, comment... Je me tais et rigole en essuyant une larme vagabonde sur ma joue. Ben oui... vous espionnez tout ce qu'il se passe, je ne devrais pas être surprise. Humain libre, mais pas tant que ça...

Je me reprends un peu, et entends le sifflement lasse d'un de ses hommes.

- Ah pardon, j'ai dérangé votre chasse... non mais restez pas pour moi... je ne fais que passer, j'ai été viré de la meute à la bordure... et du coup j'ai décidé de prendre du bon temps après les mines de la death zone qui m'ont rendu sourde de l'oreille droite, et ce dans la pire forêt du continent... Dis-je légèrement à bout.

L'un des cavaliers se targue d'une réponse acide, à laquelle je voudrais répondre, mais je suis fatiguée d'argumenter. Je vais m'asseoir sur la racine du gros arbre, devant Erik et je le regarde.

- Le second de la meute a découvert ce que j'essayais de cacher, il a découvert... je me tais un moment pousse un soupir et me mords la lèvre. Je suis... la progéniture d'humains qui pendant les 10 dernières années ont fait des expériences sur les vampires, par le feu, le courant électrique produit je ne sais comment, et créant les monstres que vous chassez. Et... je baisse le visage, avant d'affronter celui du vampire. Et j'ai servi d'esclaves, de poche de sang à ces monstres humains...

un râle s'élève d'un des cavaliers qui m'accuse de mentir. Je ris jaune, en me relevant.

- Je ne mens pas. J'ai compris en m'enfuyant, j'ai compris après. Je le jure... je ne mens pas.

Je retire le manteau, qui tombe sur le sol.

- Des faits, plus des paroles, c'est ça qu'il faut, très bien.

Je retirais le pull élimé trop grand, et la chemise en dessous, dénudant mes bras, mon torse. Sur ma poitrine est attachée fermement un bandage de fortune pour aplatir ma généreuse poitrine, m'aidant à mieux tirer avec l'arc. Et de là, j'écartais les bras en croix, eux pourraient voir à travers la nuit noire, le galonnage plus que présent d'entailles boursoufflées et de morsures des bouches des vampires, cicatrices sur ma peau blanche, de mes épaules, mes bras, et mon ventre.

- Aucune de ses morsures n'a été faite avec mon consentement, j'étais droguée la plupart du temps, attachée à des fers pendus au plafond de cet espace désaffecté.

Je les laisse me regarder, sans filtre, sans voile, sans garde-fou.

- D'aucun dise que les vampires n'iraient pas mordre la chair marquée par un autre vampire... à ton visage Erik, je pense que ce d'aucun avait raison. Aucune de ses morsures n'a pourtant reçu mon accord...

Je baisse les bras, attendant un minimum de compassion, si bien sûr la race vampirique en est capable. Je me baisse pour aller chercher ma chemise, que je repasse par dessus mon torse nu.

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