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EMMA DAVIS ☾ black gives way to blue.



08.06.18 0:36

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Emma Davis
katheryn winnick

©️️sigyn
prénom & nom : Emma Davis.
surnom : Blue, pour ses yeux, le surnom que lui donnait sa mère et qu'elle a jalousement conservé, et donné aux étrangers lorsqu'ils souhaitaient l'interpeller.
âge : La petite trentaine.
groupe : Elle s'est liée à Derek, il y a plusieurs années de cela, et à présent elle évolue au sein de la Meute.
compétence : chasse en groupe si besoin, surveillance et soins des plus petits.
statut : Célibataire.
arme favorite : Elle a de tout dans une sacoche : vieux couteaux retrouvés ça et là, qu'elle entretient et aiguise au mieux, quelques tournevis qui, bien lancés, peuvent s'avérer utiles, elle a récemment mis la main sur une dague, mais la garde au chaud pour l'instant.
marché noir : Emma n'a pas encore eu l'occasion d'y avoir recours ou de se procurer quoique ce soit de cette façon. Peut-être plus tard.

humain sauvage
Protectrice ; depuis son plus jeune âge, cela a commencé avec son petit frère, Emma se sent responsable des autres, des plus faibles qu’elle en particulier, dont essentiellement les enfants de la Meute. Toujours un œil posé sur eux, le réconfort, quand il est nécessaire, à retrouver au creux de ses bras.
Têtue ; Emma le reconnaît sans mal, et ne le voit pas comme un défaut : elle reste droite dans ses bottes, fixe sur ses idées. Il faut de sérieux arguments pour la convaincre de changer d’opinion, et parfois les arguments, aussi bons soient-ils, ne suffisent pas.
Franche ; elle appelle cela plus de l’honnêteté sans filtre, mais peu importe. Si elle a quelque chose à dire, elle le dit, tant pis si cela ne plaît pas. Elle essaie seulement de ne pas blesser en profondeur avec la vérité toute nue, alors de temps en temps, sa franchise ne paraît pas aussi rude qu’à l’accoutumée ; tout dépend de son degré d’affection pour son interlocuteur.
Battante ; ne jamais baisser les bras. Sa phrase moteur, son quotidien. La blonde a désespéré plus d’une fois, mais à aucune occasion elle n’a lâché prise. Tant qu’on n’a pas tout essayé, on n’est pas foutu. Voilà sa vision de choses, et tant pis si c’est dur, si ça devient invivable. Le but est de survivre pour un jour meilleur et c’est ce qu’elle fait.
Douce ; si elle se révèle coriace au combat et dans sa lutte perpétuelle pour survivre, Emma est aussi un être aimant et plein de douceur, dont les caresses soulagent les maux du corps et de l’âme. Les petits l’ont bien compris et se réfugient auprès d’elle de façon très naturelle. Quant à elle, distribuer de l’amour et du réconfort lui fait du bien et lui rappelle souvent que tout ça en vaut la peine.
Méfiante ; depuis toujours, elle l’est. Des endroits, des situations, des étrangers. La confiance ne se donne pas facilement, elle s’en est vite rendue compte. Sauf exception. Derek, par exemple, est son exception.



sauvages : Elle a connu la vie dans une cité régie par des vampires, elle a été vendue comme esclave plus tard à une autre cité. Plus jamais. Passer quelques jours sans manger, connaître le froid, la chaleur, l’angoisse… Mais avoir un goût de liberté, ne pas sentir d’entrave, ne pas recevoir d’ordres incongrus, ne pas être de la marchandise… Tout cela a un prix, celui du confort et d’une certaine sécurité à sacrifier, sans hésitation.
enregistrés : Certains oui, en choisissant la voie de la facilité, se rendant d’eux-mêmes au sein des cités gouvernées par les suceurs de sang, ils sont des traîtres. Des collaborateurs à l’échec d’un monde meilleur, ou du moins, juste. Elle n’a aucun respect pour ceux-ci, et ne s’en cache pas. D’autres se retrouvent avec un numéro tatoué sur le bras alors qu’ils n’ont rien demandé et préféreraient être dehors, certainement. C’est difficile de les mettre tous dans un même panier. Ses louveteaux qui ont été pris, par exemple, on leur a pas laissé le choix… Même elle, on lui avait pas laissé le choix.
vampires : La roue tourne, et elle a hâte que ça finisse par tourner pour de bon. Des créatures qui survivent en se nourrissant de sang ? A quoi ça rime ? Tout est mort, et pourtant… Des meilleures capacités, une bestialité démultipliée. Une boîte de Pandore qui a été ouverte il y a très longtemps, et qui a fait bien du mal depuis. Elle en sait quelque chose pour les avoir côtoyés un temps. A ses yeux, ils méritent d’être tous exposés au soleil jusqu’à ce que mort s’en suive, tous, sans exception.
enragés : Elle n’avait qu’entendu parler d’eux lorsqu’elle était esclave. Ne voyant pas l’extérieur des murs de la Cité, elle n’entendait que des rumeurs à leur sujet, d’atroces rumeurs : leur apparence, leurs cris, leur faim qui les poussait à dévorer et déchiqueter quiconque passait à leur portée, sans distinction. Puis, lorsqu’elle s’était enfuie, elle avait été confrontée à cette réalité grotesque ; ils existaient bel et bien et les rumeurs à leur sujet étaient fondées. Emma éprouve un profond dégoût à leur vue, leurs cris lui hérissent le poil et elle craint chaque confrontation, chaque moment où ils sont prêts à les attaques, eux et les enfants. Une angoisse permanente à laquelle elle doit faire face, coûte que coûte.



Corps éthérés vêtus de serpentine,

Que portent des mains aux griffes acérées.

Monstres chassant gorgés de rage primitive,

Rangés aux pieds des arbres qui respirent.

Terre meurtrie, malade en son sein,

Grondant et versant son souffle volcanique.

Oiseaux de proie, en armée d’enfants-bêtes

Qui s’apprêtent à venger leur mère à l’agonie.


Elle les entendait, les pas précipités, écrasés sur les pavés avec ardeur. Les gardes lui couraient après dans les labyrinthes du sous-sol de la Cité. Elle les avait appris par cœur, durant ces derniers mois, dans le noir, en espérant ne faire aucune mauvaise rencontre, ni restée prise au piège. Emma espérait pouvoir rejoindre la cour centrale, un endroit auquel elle n’avait pas accès habituellement, enfermée dans les pièces d’un grand bâtiment, à faire inlassablement, toujours, les mêmes tâches auprès et pour les vampires. Sans se retourner, elle continuait à se déplacer aussi vite qu’elle le pouvait, ses doigts s’écorchant sur la pierre des murs qu’elle suivait pour se rattraper au cas où un obstacle surgirait sous ses pieds.
Elle avait tout planifié depuis des mois, pour son évasion.
Elle avait grandi dans une cité où régnaient les vampires. Une cité qui lui avait pris sa mère, une fille de joie. Desmond était leur maître, à sa génitrice, elle et son petit frère, Vivian. Les enfants ignoraient tout des activités qui se déroulaient dans cette ville entourée de murs dans laquelle ils avaient grandi. Ils ignoraient plus encore de quoi étaient faites les journées de labeur de leur mère. Jusqu’au jour où son cadavre fut transporté sous leurs yeux : une femme quasiment nue, le regard figé dans la peur, la gorge et la poitrine découvertes, recouvertes de sang. Emma avait hurlé et pour la faire taire une gifle de la main glaciale de Desmond ne fut pas assez ; il la roua de coups, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus hurler, menaçant de lui réserver le même sort si elle ne se tenait pas docilement. Elle comprit alors que Desmond ne leur voulait pas de bien. Elle s’en rendit compte de la meilleure des façons, lorsqu’il les fit charger sur une charrette, au milieu de gens malades, hagards, partis pour un endroit dont elle ignorait tout. Le visage tuméfié, l’enfant d’une dizaine d’années avait juré à son petit frère que tout irait bien, quoi qu’il arrive.
Le souvenir la fit grimacer dans sa course folle. Elle n’avait pas pu tenir cette promesse. Pas dans cette cité en construction où les humains étaient mis d’office aux travaux forcés, enchaînés, à peine nourris, même pas considérés. Les plus faibles étaient vidés de leur sang. Combien de temps peut tenir un petit garçon de sept ans, dans des conditions pareilles ? Emma avait cru devenir folle lorsque le corps inerte de Vivian avait été emporté comme un déchet. Attachée, elle n’avait eu que ses yeux pour pleurer et se rendre compte de la triste réalité : elle n’avait pas réussi à le protéger. Et elle allait rester seule pour toujours. Sa haine pour les vampires ne fit que s’accroître au fil des années d’esclavagisme, où elle vécut les pires moments de sa vie. Jusqu’à ce jour où elle avait fini par mettre en place un plan précis, qui avait mis des mois à mûrir dans son esprit. Elle avait fini par trouver le courage pour l’appliquer, et la voilà, à courir pour sa survie. Elle n’était pas décidée à abandonner. Parfois, l’idée lui venait, puis elle se reprenait sans savoir ce qui lui donnait cette rage de vivre dans un monde qui n’avait rien à offrir. Cette rage l’animait, lui donnant toute la force nécessaire dans ses jambes pour s’éloigner et s’échapper de là. Son plan semblait fonctionner, elle apercevait la lumière du jour s’infiltrer dans les recoins, et l’idée de pouvoir sortir de là lui donna un nouvel élan. Hors de question de finir ici, et de se faire rattraper. Ressortant à l’air libre, elle fut éblouie un instant, heureuse de savoir que les poursuivants les plus redoutables, à savoir les nouveau-nés, seraient bloqués par les rayons du soleil qui pourraient les rôtir instantanément. La fugitive avait choisi une heure précise, lorsque les commerçants entraient et sortaient dans un flux continu et dense ; elle avait grimpé à bord d’une carriole, se recouvrant d’une bâche, camouflée au milieu des marchandises qui quittaient la cité. Elle avait attendu de longues minutes avant d’oser soulever un bout du tissu pour apercevoir la cité qui s’éloignait à vue d’œil. Rassurée, elle se permit un peu de repos, devinant que le marchand ne s’arrêterait pas tout de suite.


(…)


Elle avait marché toute la journée, sans s’arrêter, afin de rejoindre les murs d’une ancienne ville qu’elle avait repérée sur une carte, volée quelques semaines auparavant. Elle voulait absolument l’atteindre avant la nuit, afin de se mettre à l’abri. Cela faisait quelques mois qu’elle naviguait seule, croisant la route d’humains qui vivaient à la frontière des cités gouvernées par des vampires, ou d’humains qui, comme elle, se déplaçaient à travers la région sans but précis, sauf celui de survivre encore un peu. Incapable de s’arrêter trop longtemps au même endroit, elle craignait tant de se faire prendre au piège, de se faire rafler, ou tuer. Tant qu’elle bougeait, elle se sentait en sécurité, alors que cette vision était toute relative en vérité. Une femme seule, pauvre, sans moyens concrets, sans plan précis… Le tableau laisse à désirer.
Voyant les nuages obscurcir le ciel, donnant au coucher de soleil une longueur d’avance sur ce qu’elle avait prévu, elle se mit à courir pour rejoindre les ruines qu’elle apercevait bien mieux à présent : dans quelques minutes, elle serait sauve. Tandis que son souffle se faisait court à mesure que ses enjambées s’allongeaient, un premier cri reconnaissable la fit grimacer. Ils n’étaient pas loin. Plongeant la main dans un petit sac en toile, elle en tira un couteau, qu’elle tenait fermement dans sa main, prête à l’utiliser si besoin.
Elle sauta par-dessus un muret, et continua sa course, la menant rapidement à trouver un abri vide de toute présence et qu’elle pourrait facilement barricader. Tombant sur des refuges déjà occupés, elle se jeta dans le premier qui semblait inoccupé après avoir entendu d’autres cris stridents, tout en reprenant difficilement sa respiration. Ses yeux se plissèrent légèrement pour voir un peu plus clair dans la pénombre, filtrant le moindre rayon de lumière lui parvenant entre les murs. Ce fut d’abord un craquement qui l’alarma, et elle se jeta à l’extérieur en entendant une sorte de grondement venant du plus profond de la pénombre. Tirant sur ses jambes de toutes ses forces à chacune de ses foulées, elle parvint à garder une distance raisonnable, vitale, avec ce qui la poursuivait à présent. Elle se faufila entre deux bâtisses, essayant de maîtriser sa respiration saccadée alors qu’elle essayait de ne faire qu’un avec le mur dans son dos. Lorsqu’elle entendit les grognements et les cris aigus se rapprocher, elle retint sa respiration, ne bougeant plus d’un poil tandis que la créature maudite passait à côté d’elle sans la voir. L’odeur du sang les appelant davantage que les odeurs habituelles des humains. Elle ignorait si la créature était isolée ou si d’autres allaient se joindre à elle pour une chasse à l’homme. Emma se déplaça en longeant le mur, de la façon la plus discrète possible, contrôlant les deux entrées du passage. Arrivée au bout de celui-ci, elle vérifia si la voie était libre pour partir à la recherche d’un endroit sûr pour la nuit, cela devenait vraiment urgent et elle commençait à se sentir dans l’impasse lorsqu’elle aperçut une deuxième créature plus loin, qui se tenait dos à elle. Elle fit quelques pas en arrière, eut à peine le temps d’entendre le bois grincé, avant de sentir une poigne puissante saisir son bras. Une main se plaqua aussitôt sur sa bouche, étouffant son cri. La peau de cette main était chaude, alors tout son corps se détendit instantanément, tandis qu’elle était entraînée en arrière, à l’intérieur d’une petite maison faite de pierres, oubliant l’idée de le poignarder aussitôt avec l’arme qu’elle avait en main. La personne qui venait de la capturer, et la sauver à la fois, fit glisser tout doucement la planche en bois qui bouchait l’entrée, et elle entendit ensuite un bruit métallique. Il devait avoir renforcé l’entrée. Elle se permit de prendre une grande inspiration, mais resta silencieuse, essayant de s’habituer à l’obscurité régnante et à la présence fantomatique à ses côtés. Des enragés vinrent autour de la bâtisse, grognant, sentant leur odeur. Par chance, elle ne s’était pas blessée, pas d’hémoglobine : elle espérait que l’individu qui l’avait mise à l’abri était aussi sain qu’elle, physiquement, de sorte à ce que les créatures s’éloignent et leur laissent du répit. Même cachée, le sentiment d’oppression restait, et chacun de leurs cris glaçait son sang. Les minutes s’égrenaient, dans le silence et l’obscurité, et lorsque aucun cri n’avait retentit depuis un laps de temps raisonnable, Emma s’autorisa un soupir. « Merci. » souffla-t-elle simplement à l’inconnu, sentant alors la fatigue l’envahir, tandis que toute la tension quittait son corps, au bord de l’épuisement.


(…)


Étonnamment, elle était restée à ses côtés. Cet inconnu qui lui avait sauvé la mise face à des enragés, lui offrant le partage d’une cache pour une nuit. Marchant au beau milieu d’étendues planes, à découvert, par ces longues journées d’été qui permettaient de couvrir davantage de kilomètres, elle se mit à contempler discrètement le profil de Derek. Il n’avait rien dit quand elle lui avait demandé si elle pouvait rester avec lui jusqu’au village suivant. Elle n’avait pas de plan, si ce n’est survivre un jour de plus, jour après jour. Pas de destination précise, personne qui l’attendait quelque part. Elle était seule, libre, et livrée à elle-même. Au village suivant, ils étaient restés ensemble, passant leur temps à chasser dans une clairière proche, regorgeant d’animaux non contaminés, pour le bonheur de leurs estomacs. Puis Emma était restée encore un peu, jusqu’à ce que la question de savoir quand leurs chemins se sépareraient ne se pose plus.
Ils approchaient du village repéré sur la carte, espérant qu’il soit toujours habité, ou du moins qu’il reste quelques ressources sur place. Les baraques mal entretenues tenaient tant bien que mal, et nul ne semblait être à l’extérieur. Peut-être les habitants étaient partis chasser dans les alentours ? Les regards des deux compères se croisèrent, se comprenant sans utiliser de mots. Pas de bruit, la discrétion était de mise à chacune de leur visite. Ils empruntèrent chacun une petite allée différente, naviguant entre les habitations. Emma tenait à la main une arme de fortune, comme à son habitude, prête à se défendre au cas où une mauvaise surprise l’attendait au tournant. Elle se glissait le long des murs, attendant le moindre signe de vie, mais rien ne venait à ses oreilles. Le village semblait vide de toute âme. Puis au moment où elle se décidait à rebrousser chemin, ses iris effleurèrent une couleur pourpre au sol, au détour d’une maison. Fronçant légèrement les sourcils, elle savait que cela ne présageait rien de bon, mais elle ne pouvait prévenir à haute voix Derek, de peur de se faire repérer par des personnes avec lesquelles elle n’aimerait pas avoir affaire. Emma s’engouffra dans la direction du sillon de sang, jusqu’à une porte entrouverte d’où elle pouvait maintenant percevoir des pleurs étouffés. Ne résistant pas à la curiosité, elle décida d’entrer à pas de loup, restant sur ses gardes. Jusqu’à ce que le triste spectacle ne lui serra la gorge. Se revoyant des années auparavant, petite fille, découvrant la mort pour la première fois. Devant elle, le corps inerte d’une femme ensanglantée, auquel s’accrochait désespérément une petite fille, qui pleurait silencieusement, étouffant ses sanglots dans le tissu de la robe relevée de feu sa génitrice. S’approchant doucement, juste de quoi laisser entendre sa venue, Emma rangea son couteau, et vint s’accroupir à côté de l’enfant qui lui avait adressé un regard plein de questions, sans pour autant être capable de se détacher de l’image de sa mère qu’elle avait sous les yeux. Elle devait avoir huit ans, à peine. Alors la vagabonde étira ses bras jusqu’à cette petite silhouette qui tremblait de chagrin, et elle la garda contre elle, sentant alors des petites mains s’accrocher à ses vêtements, un visage mouillé de larmes se faufiler dans son cou. L’idée lui traversa l’esprit, sans plus jamais la quitter. Elle se redressa, gardant la môme dans ses bras, qui ne protesta pas, tout en lui murmurant des paroles rassurantes. Emma traversa le village ainsi, et revenant au point de départ, là où elle devait retrouver son binôme. Voyant sa silhouette bien avant, elle pouvait lire sur son visage l’incompréhension. Arrivant à sa hauteur, elle devina aussi qu’il avait certainement fait de macabres découvertes de son côté : « Elle reste avec nous, elle est toute seule. » Elle soutint le regard de Derek pendant quelques secondes puis il brisa le silence. « Il faut tout brûler, on ne peut pas rester là. » Elle avait serré plus fort la fillette dans ses bras, déposant un baiser dans ses cheveux blonds, tout en regardant Derek ramasser du bois et le disposer de façon bien calculée. Il n’en restera qu’un brasier, alors qu’ils se remettraient en route pour trouver un autre abri.


(…)


« Je ne comprends rien, ça m’énerve, laisse moi à la fin! » finit-elle par crier en poussant le livre hors de sa vue et se levant d’un bond pour quitter l’enseignement de Derek. Les lettres, les syllabes, les mots. Tout se mélangeait dans son esprit, c’était trop d’un coup. Elle se sentait affreusement nulle, alors qu’elle voulait se sentir utile, encore plus que d'habitude. Les regards se levèrent tous vers elle alors qu’elle sortait en trombe de leur abri un peu délabré, mais cependant bien barricadé pour la nuit à venir dans quelques heures. Emma respira à pleins poumons une fois dehors, s’éloignant un peu, le temps de se calmer et de faire redescendre son flot d’émotions. Elle voulait donner le meilleur d’elle-même, pour eux tous. Pour pouvoir les soigner et comprendre ce que chaque plante pouvait apporter et soulager. Découragée, elle prit le chemin pour l’orée des bois, son regard furetant, guettant le moindre mouvement. Arrivée à une vingtaine de mètres des arbres, elle en choisit un et fit glisser des lames entre ses mains habiles. Elle leva son bras droit, et sans hésitation, lança son couteau qui se planta directement dans le tronc. Puis, son bras gauche s’éleva de la même façon, et après avoir hésité une seconde, d’un coup dynamique et souple à la fois, elle le projeta contre l’arbre, où il se planta deux centimètres plus haut. La nomade réitéra plusieurs fois, jusqu’à ce que ses nerfs soient calmés. Elle retourna finalement auprès des siens, et son cœur se mit à fondre lorsqu’un môme, haut comme trois pommes, se jeta dans ses jambes, espérant recueillir sa tendresse. Sa main fourragea dans la chevelure épaisse de l’enfant, qui attrapa sa main afin de la guider à l’intérieur, là où l’attendait la Meute, avec son alpha et ses louveteaux. Elle laissa glisser son regard sur ces visages qui lui donnaient une bonne raison de se battre davantage, avant de filer dans la salle d’eau, où elle se débarbouilla durant de longues minutes. Elle se saisit du peigne qu’Ethan s’était amusé à tailler dans du bois pour elle, et démêla ses cheveux avant de les tresser en une grosse natte. Puis, paisible, elle retourna s’installer auprès de Derek, et s’excusa dans un regard pour son emportement plus tôt. Emma tira le livre à elle, l’ouvrit et se tourna vers son ami. « Apprends-moi. »


©️️crédit
pseudo : Ambroise ici, mais aussi Ju.
âge : 27 pour quelques mois encore.
fréquence rp : pas autant que je le souhaiterais, mais je fais au mieux  (a)
LRTH : Je signe à nouveau !
type : scénario de ce cher Derek  :aloha:
Code:
<span class="bottin">Katheryn Winnick</span> - <span class="sauvage">Emma Davis</span>




©️️lastroadtohell
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08.06.18 6:08

Invité
Anonymous
Invité
Re-bienvenue avec ce nouveau personnage ! ah

Je te souhaite bonne inspiration pour la fiche, j'ai hâte de lire ce que tu vas nous concocter avec ce scénario. content
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08.06.18 6:41

Invité
Anonymous
Invité
Reeeeeee bienvenue chez toi :pompom:
Hâte de voir ce que tu vas faire de la belle :cookielove:
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08.06.18 7:42

Invité
Anonymous
Invité
toi Ici ?

<3
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08.06.18 9:00

Invité
Anonymous
Invité
Merciii à vous trois keur5

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08.06.18 9:14

Invité
Anonymous
Invité
Oh mon... bave

Place place !
Il me faut chanter la pomme à la dame !

Merveilleuse enfant... Permettez-moi de vous souhaiter à nouveau la bienvenue par ici. pedro

Bon courage pour cette fiche !

cs
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08.06.18 9:46

Invité
Anonymous
Invité
Re bienvenue ! ^^
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08.06.18 10:04

Invité
Anonymous
Invité
Tu te caches toujours derrière de jolies bouilles toi ! *.* Bon courage pour ta fiche, plein d'inspi ! inspi
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08.06.18 11:15

Invité
Anonymous
Invité
Bienvenue à toi Ô jolie demoiselle sauvage. Au plaisir de lire ta fiche et de te retrouver en Rp tantôt. Pleins de bonnes ondes à toi petit chaton :aloha:
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08.06.18 11:45

Invité
Anonymous
Invité
Re bienvenue l'ami OMG
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08.06.18 11:49

Invité
Anonymous
Invité
Merci tout le monde, vous êtes des choux **

@Daria Vasily Merci beaucoup ! On va avoir affaire toi et moi, je crois. pedro Fais gaffe à pas trop abîmer Derek ! no!

@Lucrezia Darras Oh, bah tant qu'à faire, autant prendre des minois pas trop vilains ! mdr

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08.06.18 12:34

Invité
Anonymous
Invité
Petit hobbit de mon coeur ! Tu sais tout l'amour que je te porte !! Tu sais toutes les réservations que je souhaite !! Ô toi qui torture mon cerveau toujours plus et cherche à lui faire dépasser les limites du raisonnable !!! keur5

De nouveau la bienvenue et quelle choix de bouille !!! fuckbed

Tellement hâte d'en savoir plus sur cette jolie fille !
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