Les Mortels
Usque ad extremum spiritum. Place au sein de la Cité.֎ Grands perdants de la chute de la fin des temps, les Humains, appelés aussi Enregistrés, sont au service des vampires. A New Abbostford par exemple, ils portent un tatouage au niveau de la nuque qui précise entre autre leur année de naissance et leur année d'enregistrement.
֎ Deux fois par mois, il leur est demandé de se rendre à la Banque du Sang afin de subir une saignée qui permettra aux vampires de la cité ne disposant pas d'un calice de se nourrir. En contrepartie, ils vivent dans la Cité, ont un toit et les vampires assurent leur sécurité intra muros.
֎ Chaque Enregistré est la propriété de la Cité ou de son maître envers lequel il doit obéissance et respect. Les humains ne travaillent pas pour eux-mêmes mais pour les immortels, quand bien même il serait possible qu'un vampire rémunère son enregistré. Tout dépend du maître en question.
Il existe donc deux types d'enregistrés :
• Les Enregistrés PublicsOn les retrouve dans les domaines du Corps Médical (infirmier(e), aide-soignant(e), ménage...), Militaire (Soldat dans la Milice de jour), Agricole et Administratif.
• Les Enregistrés ExclusifsLocalisés davantage dans le domaine du Commerce (rattachés à une entreprise ou un établissement privé) et Domestique (liés directement à la vie quotidienne de leur maître sur bien des plans)
A noter que dans tous les cas, les plus hauts postes ne peuvent être détenus par des mortels.La cité se veut plus « juste » au niveau des lois pour protéger les mortels, contrairement à New Bellingham par exemple, mais la condition humaine reste tout de même une situation délicate pour la plupart d'entre eux :
֎ Il est interdit pour un vampire propriétaire d'un enregistré de le tuer sous peine de graves sanctions, là où d'autres cités ont le droit de vie et de mort sur eux.
֎ Boire directement à la source sans que l'humain en question ne soit enregistré en tant que calice est également interdit (pour éviter l'abus des strigois sur les mortels alors qu'ils restent une précieuse ressource pour la cité). Obtenir un calice à soit est extrêmement cher et par conséquent, seuls les plus fortunés peuvent se le permettre. Autrement, il est possible pour un immortel moins riche de profiter de ce genre d'opportunité dans des établissements où le plaisir de la chaire est roi (L'Oasis Pleasure par exemple), même si cela n'est pas non plus à la portée de toutes les bourses.
֎ Qu'ils appartiennent à la cité ou à un vampire directement, le mortel doit obéir et accomplir les tâches qui lui sont attribuées sous peine de sanctions plus ou moins graves. Cela peut aller de la simple correction à la mort. En effet, si un humain tue un vampire par exemple il sera condamné à l'Exsanguination (il sera drainé de son sang dans sa totalité jusqu'à la mort).
A savoir.֎ En cas de mort du Maître, l'humain Enregistré passe au service de la Cité en tant qu'Enregistré Public, jusqu'à son rachat par un vampire. Il doit libérer le logement occupé chez son ancien Maître et peut vivre dans les quartiers des Enregistrés Publics.
֎ La plupart des humains ne possèdent pas d'argent à proprement parler, il arrive qu'ils se tournent vers le marché noir pour faire du troque ou vendre davantage leur sang, à leurs risques et périls bien sûr.
(le marché noir)֎ En fonction de leur vision des choses et/ou de leur métiers, certains humains sont considérés entre eux comme soit des
pro vampires (des collabos), soit des
neutres (des résignés) qui tentent juste de vivre, soit des
rebelles prêts à se battre pour retrouver leur liberté et rompre le joug des vampires.
֎ Depuis quelques années déjà, il semblerait que des groupes d'humains vivants dans la cité cherchent à mettre à mal la suprématie vampirique. Certains d'entre eux se seraient d'ailleurs alliés pour lutter contre le pouvoir en place, se cachant dans l'ombre pour contrer l'ennemi. Nommés Les Lanternes, leurs identités restent secrètes pour la plupart des gens. Certains les soutiennent, tandis que d'autres ne les voient que comme des terroristes.
֎ Il est possible qu'en tant que Sauvage à la base, votre personnage n'ait pas eu de nom de famille, mais qu'on lui en décerne un lors de son enregistrement (la plupart du temps lié à la faune ou la flore, mais ce n'est pas une obligation).
֎ Ceux qui possèdent un Maître vivent soit chez lui, soit sur l'une de ses propriétés (maison ou établissement). Pour les enregistrés publics, des quartiers sont spécifiquement aménagés pour eux.
Comment devient-on un enregistré ?֎ Les Natifs.Les enfants nés dans la cité appartiennent au maître de leur génitrice ou à la cité. Cependant si le maître ne désire pas garder l'enfant à sa charge, il est mis en vente (seul ou avec sa mère). Libre à un autre maître ou la Cité de les racheter.
֎ Les Raflés.Lorsque les vampires commencent à manquer de main-d’œuvre ou de sang, des rafles sont organisées parmi les sauvages vivant en toute liberté à l'extérieur des remparts de la cité. La plupart du temps, les vampires préfèrent prendre les enfants qui sont plus facilement malléables psychologiquement.
֎ Les Volontaires.Ils se proposent volontairement, car il meurent de faim, de peur, de froid dans la bordure et souhaitent changer de vie (plutôt rare).
֎ Les Vendus.Ils ont été achetés par New Abbotsford à un marchand extérieur à la ville et viennent d'une autre cité ou de terres sauvages.
֎ Les Nouveaux venus avec leur maître.Le vampire dont ils dépendent a obtenu l'autorisation du Conseil pour venir s'installer à New Abbotsford avec des humains convenus comme étant sa propriété. En arrivant à la Cité, ils sont tatoués sur la nuque comme les autres et demeurent sous la garde du vampire dont ils dépendent.
Processus d'enregistrement si raflé.֎ Quarantaine.Suite à la capture, dix jours de quarantaine obligatoire dans la partie quarantaine du bâtiment dédié aux nouveaux Enregistrés, nommé Transitoire. Séparation des hommes, des femmes et des enfants (au dessus de seize ans, sont considérés comme des adultes). S'ensuivent une désinfection et la tonte des cheveux pour supprimer les parasites.
֎ Examen Médical.Batterie de tests effectuée, prise de sang pour échantillonnage, recensement des groupes sanguins et étude des maladies.
֎ Triage.Un tri est effectué selon l'état de santé, la force, l'aptitude au service et l'éducation. Les humains atteints de maladies ou de blessures sont achevés.
֎ Tatouage du matricule.Derrière la nuque, encre noire tirant sur le vert ou le bleu selon l'arrivage et la qualité. Il se compose des :
- Initiales du nom de la cité : NA pour New Abbotsford
- Deux derniers chiffres de l'année de naissance ( ex: 45, pour une personne née en 2345)
- Trois derniers chiffres de l'année d'obtention du matricule (ex : 347 pour un matricule obtenu en 2347)
- Numéro de série pour différencier deux Enregistrés ayant les informations précédentes identiques (01, s'il est le premier, 02, s'il est le 2ème etc.).
Le numéro obtenu serait donc : NA4534701.
֎ Mise en vente.Mise en vente par sexe et par catégorie sur la Place de la Potence : lettrés, service simple, destinés aux travaux usants, etc... Dans la mesure du possible, les enfants sont vendus avec la mère. La vente s'effectue environ une fois par semaine en fonction des arrivages.
֎ Les invendus.Si l'humain ne trouve pas acheteur, il reste au bâtiment nommé Transitoire, est nourri et logé dans un dortoir commun en échange de travaux quotidiens d'intérêt général pour la Cité, à raison de huit heures par jour pour la ville. (Réfections des chaussées, entretien des parties communes du Transitoire, jardinage, travaux de manufacture, etc.).
Les humains considérés comme insoumis effectuent leurs travaux à l'intérieur du bâtiment et n'ont pas autorisation de quitter l'enceinte. Ceux qui travaillent dans la ville ne peuvent quitter les lieux que sur des plages horaires définies par leur emploi. Les humains vivants au Transitoire ne restent en général que quelques semaines avant d'être achetés les uns après les autres, car la demande est relativement importante, et auquel cas, ils finissent par rejoindre les rangs des enregistrés de la Cité.
©LRTH (bannière) | ©LRTH (texte).
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